Chapitre VI

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Je l'entends crier, en même temps qu'elle vibre de tout son corps. Bientôt ses contractions intimes me palpent la bite... Je ne m'appartiens plus... Je vais partir...

_Oooohh... ! C'est trop bon ! râlai-je avant de jouir.

Mes oreilles résonnent alors de trois hurlements féminins, comme autant de coups de poignard atteignant mon coeur. Alors, le fluide intense parcourant mon sexe se transforme en sève. J'éjacule une première fois, lui tapissant le fourreau d'une force immense. Et plusieurs fois encore, faisant défaillir Fanette, qui se tortille sur elle-même. Sa tête et ses membres s'agitent en tous sens, même après mes ultimes giclées.

Ahannant jusqu'au bout, et mêlant mes propres vocalises aux siennes, je m'écroule sur elle. Contre mon torse, ses jolis petits seins se pressent, gonflés d'orgueil. Contre ma joue, son profil haletant dont je perçois les lèvres soupirantes. Encore durcis, ses tétons pointent sur ma peau, tandis que ses bras fins m'enserrent délicatement.

De douces mains me caressent alors le dos, lentement, et ses lèvres près de mon oreille me murmurent les plus belles paroles du monde :

_ Tu es mon homme !

Me coinçant le bassin avec ses jambes repliées, Fanette me garde en elle un moment encore, faisant durer notre plaisir à tous les deux. Mon reste d'érection me fait planer quelques instants, et je sens ma partenaire soupirer longuement, avant d'ultimes frémissements. Son vagin chaud ne me tamponne plus aussi fortement qu'avant ; il me caresse le chibre en doux mouvements, comme pour me remercier de mon abnégation...

Protégés par l'obscurité, personne ne remarque nos corps exaltés. Et c'est dans un silence de béton et d'asphalte que nous nous détendons enfin. La vulve de Fanette libère mon pénis devenu mou comme de la chique. Un mélange et cyprine et de sperme dégouline de la féminité de ma belle. Mais je demeure allongé sur elle ; je ne veux pas quitter celle qui m'apporte tant de bien.

Sous mon torse, je sens sa respiration s'apaiser. Et de nouveau l'entendre chuchoter me comble de bonheur, peut-être plus encore que l'orgasme :

_ Mon amour, je t'aime...

_ Moi aussi, je t'aime... lui répondis-je à voix basse.

Fanette grogne de bonheur, et nous nous endormons sereinement. Dans un coin de garage désert, préservé de tout regard indiscret, nous avons apporté l'amour dans la grisaille urbaine, la tristesse et la solitude des grandes villes. Fanette et moi avons fait résonner les vocalises du bien-être au-delà des murs, répandant de l'énergie pure jusqu'à l'infini.

Nous nous réveillerions un peu plus tard, bouleversés par cette force intime ressentie, avant de sortir du sous-sol transformés. Nous nous reverrions plus tard, et referions l'amour encore et encore, à chaque fois dans un lieu différent, laissant une même trace sur notre passage : celle de nos corps en furie sur des surfaces brutes.

Fanette et moi deviendrions au fil du temps un couple, et peut-être même " le " couple. Elle m'enseignerait l'art de l'énergie intime, et m'aiderait à m'améliorer chaque fois un peu plus. Elle m'initierait au tantrisme et m'apprendrait à retenir mes éjaculations. Et nous jouirions encore et toujours, parsemant l' Ether de nos cris unis d'une même quête... Avec Fanette, tout ne serait que bonheur désormais ; et dire que j'eûs pu tout rater, si mon chemin n'avait pas croisé celui de la jolie brunette...

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