Vers le ciel
Tout semble si lointain, parfois même irréel
Alors que je tends la main vers ce ciel
Qui a accueilli ma nuit avec la certitude exacte
Que jamais il ne me possédera autrement intacte
Ce qui embrumait mon corps astral bleuté
Mon rire moqueur envers l’homme esseulé
Que la nuit m’offrait à contempler un temps
Le temps que les larmes aient cessé sur l’amant
M’envoler alors le plus aimablement possible
Sans avoir à se souvenir des larmes impassibles
La nuit observe ce pouvoir imaginaire
Que ce que je possède encore plus toujours faire
Simplement la nuit la plus pure exalte mon être
Elle dure, infiniment généreuse pour cacher le paraître
Nous disparaissons alors que plus rien n’a vraiment de sens
Où se lèvera le jour pour laisser revivre les essences ?
Non cela ne peut plus se reproduire,
Ö magnifique présent que de ne plus exister
Si parfaite illusion, plus de cœur, sans mourir
Quand tu regardes les étoiles t’inviter à danser
Ne pleure plus mon ange, regarde tu n’es pas seul
La solitude elle-même s’amuse à tes côtés,
Embrassant chastement les larmes sur ton linceul
Regarde, tu es déjà dans le ciel, en train de voler.
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