La vérité de mon enfance
Les nourrices qui s'occupaient de moi s'occupaient également d'un autre jeune homme, Philippe, lui et moi sommes devenus très proches, après tout nous étions frère de lait. Je me souviens très bien de notre première bêtise ensemble. En tant qu"héritier de la couronne de France je devais être sans arrêt irréprochable, Philippe lui avait beaucoup moins de pression. Alors avec lui je pouvais être un peu plus naturel, je pouvais être moi. J'avais seulement dix années mais je voulais déjà que mon père s'interesse à moi, Philippe a donc voulu, dans une bonne intention, m'aider à attirer son regard.
Alors un soir alors que nos nourrices nous avaient couchés Pilippe et moi, avons attendu que le bal commence pour que tous le monde soient occupés. Puis vers une heure du matin nous nous sommes échappés du château grâce à ses nombreux passages secrets, mon cher père en raffole. Donc nous avons enmpruntés un escalier secret pour descendre jusqu'aux jardins. Ensuite nous avons passé une porte inconnu de tous sauf de mon père et moi même pour enfin sortir de l'enceinte du château. C'est alors que nous nous sommes glissés dans la froideur de la nuit seulement vêtu de nos pyjamas en lins. Nous étions seuls, nous étions jeunes, mais nous étions libres. Le but de cette escapade était d'inquiéter nous parents, nous ne voulions en aucuns cas nous perdre. Ce qui est éttonnant c'est que les gardes de mon père ne nous aient pas retrouver, il faut dire que nous étions bien cachés.
Une fois dehors, il nous fallait désormais trouver un endroit où nous puissions sommeiller. Philippe et moi avons donc décidés après une longue réfexion de dormir dans une calèche. Nous avions pour idée d'en sortir avant que le propriétaire ne revienne. Notre idée ne sait pas réalisée et le lendemain matin nous nous sommes réveillés dans un endroit complètement inconnu. Philippe pleurait, moi non, j'étais émerveillé. Je n'avais pas souvent quitté le château si ce n'est pour simplement m'en aller dans un autre et aller à la messe. Oui j'étais émerveillé parce qu'il n'y avait plus de château, plus de protocole, plus de nourrices. Personne pour surveiller mes faits et gestes. Plus rien de tout cela, je n'étais plus le petit Dauphin, j'étais simplement Louis, simplement un petit garçon perdu mais heureux.
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