Chapitre 13

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  • Quelle est la morale de cette histoire selon toi ? finit-il par demandé à Elenwë.
  • Il n’existe ni bonne ni mauvaise magie. Les deux sont équivalentes. Tout dépend de ce que l’on en fait, lui répondit elle surprise par sa question.

Elle la regardait intensément, son regard était sombre et pénétrant, presque brulant Il se redressa à son tour et se pencha vers elle, elle pu presque sentir son souffle contre sa peau. Elle se fit violence pour contenir ses instincts primaires et ne pas lui asséner deux poids dans la figure. Dans son monde, un elfe ne pouvait côtoyer que des elfes. Les espèces et les races ne se mélangeaient pas dans la forêt, seul les bandits et les rebelles faisaient alliance. Voilà pourquoi Elenwë voulait sauver son peuple, mais pas seulement, chaque espèce peuplant la forêt. Elle voulait les voir libre. Tous libre d’aller et venir, d’aimer et de détester qui ils voulaient. Sauver les elfes n’était pas sa priorité, sauver le peuple de la forêt était son but, son objectif ultime, la flamme qui l’animait en permanence. Et lorsqu’elle fixa le regard du sorcier, elle la même flamme. Une flamme ardente et dévorante.

  • L’ombre est sans aucun doute plus puissante que la lumière. Je pense que nous partageons à peut près les mêmes pensée à ce sujet, dit-il dans un souffle.

Face à la volonté de fer et à la force qui se dégageait de Tom, Elenwë ne sut quoi répondre. Ils se scrutaient encore lorsque trois gardes arrivèrent devant la porte de leur cellule. Un trolls et deux loups-garous ayant repris leur forme humaine.

  • Regardez-les comme c’est mignon. Rasgarld elle tu me la menotte faudrait aps qu’elle s’en aille avant qu’on ai pu gouter ses entrailles après le match.

Elenwë ne dit rien et lui lança son regard le plus meurtrier. Oh elle le tuerait, plus que l’injustice, c’était l’abus des plus faibles par les plus faibles qui révulsait la jeune elfe. Elle se leva et lui fit face.

  • Si vous avez besoin de ça c’est que je dois vraiment vous faire peur, dit-elle un sourire aux lèvres.
  • La ferme sale garce, si t’es encore entière après sa on viendra te voir ici pour s’amuser ensemble, lui repondit le loup-garou la main sur son entrejambe.

Cette image dégouta au plus au point Elenwë.

  • L’humain y a besoin de rien ! Aller au boulot, termina t-il.

Le fameux Rasgarld malmena Elenwë jusqu’à réussir de lui menotter les poignets dans son dos avec des chaines enchantées. Jedusor ne résista pas et suivit le troll qui l’avait attrapé par le bras. Il crispa la mâchoire si fort, qu’Elenwë cru qu’il allait se casser les dents. Si son regard pouvait tuer, ils seraient déjà libres depuis longtemps. Leur geôlier les menèrent jusqu’à l’entrée d’un sas derrière de haute rempart, elle aussi enchantée surement pour ne pas laisser s’échapper les combattants.

  • Vous avez pas de chance cela dit, vous allez affronter le champion, les paris sont très élevés pour vous, l’patron va pas aimer si vous vous faites zigouiller dès le début, annonça le loup-garou teigneux.

Il s’avance vers Elenwë, Jedusor toujours retenu par le troll. Il lui releva le menton.

  • Ta d’beaux yeux toi, t’es même plus belle que la Reine en personne j’pourrais dire. Si tu reste en vie, après je me chargerais de te terminer, lui glissa t-il le contre son oreille en lui malaxant la poitrine.

Une onde de dégout la traversa, elle se sentit souiller et sales. Elenwë lui envoya un coup de tête qui lui cassa le nez. Il beugla de douleur et la giffla si fort qu’elle retomba par terre. Il en pleurait presque, mais Elenwë se releva tant bien que mal et souri pour cette petite victoire. Pour sur, elle lui couperait les couilles avant de le laisser se vider de son sang.

Sans un mot de plus, ils les laissèrent dans le sas. Tom était libre de ses mouvements s’agenouilla prêt d’Elenwë.

  • Bien jouez, lui dit-il admiratif. Et il l’aida à se relever.
  • La prochaine fois je lui coupe les couilles et je lui fais bouffer, lui répondit-elle, le visage ensanglanté.

Un gong résonna dans toute l’arêne et les spectateurs déjà bien déchainé se mirent à hurler de joie.

La mort ne faisait pas partie des plans de la jeune elfe. Elle respira un grand coup, pour retrouver un calme intérieur. Elle concentra ses sens et se focalisa sur son objectif : sortir de cette arène clandestine vivante avec Tom. Les grilles du sas se relevèrent, et ils avancèrent dans les bras d'une mort certaine. Des doxy, deux acromantulas et un basilic les attendaient dans l’arène.

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