Zoé

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« L’école des plaisirs »

C’est en fouinant sur les réseaux sociaux à la recherche de plan Q, que je suis tombée ça.

Curieuse d’en savoir plus, j’ai contacté la personne derrière le site et il simplement donné son adresse pour le rencontrer. Sur internet, aucun avis de cette étrange école. Tenue secrète et sur demande.

J’avais déjà couché à mes dix-sept ans mais sans vraiment de passion. Mais à mes dix-huit ans, toute juste émancipée, serveuse à temps partiel pour payer mes études de dessin, je désire dévoiler mon côté coquine. Je sais qu’elle se cache au fond et ne demande qu’à s’envoler.

Après réflexion car j’ai eu des doutes, je décide de préparer ma petite valise et quitte la grande ville pour la montagne. Après quelques heures, je suis enfin sur place.

Le bâtiment a l’allure des anciens pensionnats et rien n'indique son activité. Je suis consciente que ça peut être une maison close bien que très isolée.

Sur le parking quelques voitures. Je laisse ma valise et cherche la porte d’entrée. Là non plus, aucune information. Je refais deux fois le tour avant de tenter d’en ouvrir une. Ce qui me surprend, c’est qu’il n’y aucune lumière, ni bruit. Est-elle fermée ?

— Vous me cherchez ?

Je me tourne pour faire face à un homme en costard, cliché d’un proxénète. Mais pourquoi je me suis forcé à être là ?!

— C’est bien ici l’école des…

— Oui. Vous êtes sans doute la jeune femme qui m’a contacté, il y a quatre jours ?

— Oui.

— Enchanté, venez. Vous avez une valise ?

— Eu… oui au cas où.

— Très bien. Je suis le grand directeur. Je vais répondre à toutes vos questions. J’ai conscience que c’est étrange et que ça ressemble à une secte. Il en est rien. Venez.

Je le rejoins et il me sourit étrangement en me prenant par les épaules pour me forcer à rentrer par une des grandes portes. Je croise des femmes nues mais je n’ai pas le temps de m’attarder, le directeur me pousse en caressant mes fesses dans son bureau et ferme à clef. Il la garde dans sa poche.

— Assieds-toi.

Son ton change et il me fixe à moitié assis sur son bureau comme un prédateur. Je déglutis. Est-ce un piège ? Si c’est ça… quelle idiote !

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