Une perte de repère

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— J’avais dit plus tard mais Zoé, si tu désires comme les autres, on peut se dévoiler…après je peux comprendre que tu sois….

— Non, Diane, si vous en avez besoin, faite le. Le mal de tête est passé et il reste un peu de temps non avant de reprendre ? C’est à quelle heure déjà ?

— Treize heure, on a encore une demi-heure annonce Alba.

Certaines aident à ranger, moi je voulais aider mais Diane m’a demandé de l’accompagner sur le canapé. Sa sœur discute avec Violette.

— C’est largement suffisant. Bien, vous êtes prêtes ? Même si ça sera pas joyeux, ça c’est sûr….

— On t’écoute la soutient Garance.

— J’ai vingt-ans et ma sœur dix-huit. On vient d’une région du Congo. On vivait certes pas dans le luxe mais suffisamment bien. On était seules car nos parents sont décédés du choléra, il y a deux ans, ils avaient déjà une santé fragile. Bref, un jour tout bascule.

« — Louise ! C’est quoi ce bruit ?!

Je sors de ma chambre pour être à ses côtés, dehors pour essayer d’identifier l’origine. Les autres maisons de notre petit village, en font autant.

— Ne reste pas là ! On va se cacher et ne surtout faire aucun bruit !

— Mais c’est qui ?! Personne ne nous a encore attaqués ! J’ai peur…

— Qu’est-ce que j’en sais ! Vient !

Ils se rapprochent ! Cachez-vous tous !

Les voisins nous imitent et nous allons nous enfermer dans la plus grande armoire. Le bruit s’intensifie et des coups de fusils accompagnés de cris, nous fait sursauter. Louise pleure contre mon épaule et je lui intime de ne pas faire de bruit.

— Chut ma sœur, j’ai peur comme toi mais on est forte. Tiens le coup. Je t’aime.

— Je vous entends ! Sortez de là, où je fous le feu à votre maison !

Une voix grave nous fait sursauter. On se regarde et on entrouvre la porte. Deux hommes armées nous sortent de force de là et nous jettent au sol en nous menaçant. Ils sont cagoulés.

— Un mot, un geste et on vous flinguent comme les autres ! Le chef va venir dans pas longtemps précise l’un deux.

— Merci les gars, rester comme vous êtes. C’est tout ce que vous avez trouvé ?

— Oui chef. On les a tous fusillés.

— Même la chair encore plus fraiche ?

— Oui chef, vous nous avez demandé de ne laisser aucun survivant. Celles là correspondra à vos attentes chef.

— Merci de votre dévouement. Ligoter les et direction la France.

On s’agite mais on est vite jeté dans le camion. Il démarre et l’homme assis sur un banc fume satisfait avant de nous donner des explications. On démarre en trombe.

— Navré pour votre village mais j’ai besoin de chairs fraîches pour mon école des plaisirs. J’ai certes quelques volontaires mais ce n’est pas assez. Ne soyez pas inquiètes, là-bas, vous serez désirés et sous mes ordres. On va traverser les frontières, prendre un bateau puis une autre voiture pour arriver sur place.

— Hum…

— Vous êtes si belles et des noires j’en ai jamais eu. Des clients recherchent de l’exotique mes putains. Bien, d’autres règles seront annoncées là-bas. C’est quoi votre nom et âge ?

Il nous permet de parler et éteint sa cigarette.

— Alors mes chéries ? Si vous préférez vous taire, pas de problème, une balle chacune et on jette vos corps aux lions.

— Moi c’est Diane, dix-neuf et ma sœur Louise, seize ans…

— Hum… une petite jeunette. Ma queue frétille, je commence par qui ?

— S’il vous plaît…ne nous faites aucun mal !

— A chaque réponse, c’est oui Maître, ok ?

— Oui Maître…

— Ta sœur ne dis pas un mot, je sens pourtant d’ici sa chatte humide…elle veut ma queue la putain.

— Ne la touchez pas !

— Ferme là ! C’est moi qui décide !

Il me frappe et me remet la corde sur la bouche puis il la tire vers la porte. Je sens sa panique et il la frappe aussi pour la calmer. Il bloque ses jambes et de rage continue ses désirs :

— Hum, je vais me faire un plaisir de commencer. Si t’oses bouger, je te tue, compris ma petite chérie ?

— Hum…

— Parfait, et puis ta sœur sera mon dîner. Ne bouge pas ma coquine, laisse faire ton désormais Maître.

Je l’observe désemparée entrain de lui retire son bas d’un geste expert ainsi que sa culotte. Il sors son sexe et la doigte intensément. Il se retourne toujours en train de la toucher pour me dire sadique :

Belle chatte, j’imagine que toi aussi, tu n’as pas eu le plaisir d’être déchiré et encore plus par un blanc.

— Hum !!

— Le non n’existe pas ici. Observe bien ma jolie, ça sera ton tour ce soir. Je me délecte d’avance de commencer par une chatte noire ! Vierge en plus !

Je regarde avant de fermer mes yeux mais pas mes oreilles. Il s’insère durement et quand je l’ai ouvré quelque temps après, il va plus fort avant de ressortir heureux.

— Beaucoup de potentiel. Bien, je vais te rhabiller et silence jusqu’à la pause !

Une fois fait, il l’a redépose à mes côtés et j’aimerais la câliner. Elle pose sa tête contre mon épaule et je prie pour que n’importe qui, nous libère. «

Elle finit son discours au moment où le Maître revient.

— Vous êtes libre les poulettes. Au travail !

On se lève pour suivre les autres.

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