Passion

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Je m’enferme dans ma chambre fatiguée et en pleine réflexion après ma douche. Je me demande ce qui m’a pris d’un seul coup aujourd’hui. Ça ne me ressemble pas….

Ai-je encore peur de lui ? Oui …

Deux ans ont passés et j’ai écrit à ma mère six fois. Toujours les mêmes mots que le premier jour « Je vais bien ».

Non…. Jusqu’à maintenant, je n’allais pas bien. On me forçait et ma lenteur donnait droit au sadisme du Maître. Alors comment puis-je espérer être heureuse ?

Le pire… c’est le week-end. Manon a menti à Zoé, toutes n’y allaient pas. Et c’est plus moi qui l’ai vécu.

Une souffre douleur. Une chose. Un jouet. Je rentrais plus abîmée et on m’enfermer deux semaines dans ma chambre en attendant que mes blessures se soignent un peu mieux.

Le Maître venait me masser d’une crème, me rassurer et me sodomiser. Tout les deux mois environ , la même chose. Et la dernière fois c’était pas plus tard que la semaine dernière. Je m’en rappel.

« Je termine le dîner quand il arrive tout heureux et toujours bien habillé.

Violette ?

Oui Maître.

C’est l’heure.

Oui Maître.

Le regard avec les autres, en disait long. Elles ne comprenaient pas la passion sadique pour ma personne. Même les deux sœurs qui n’ont pas eu le choix, ont moins souffert.

Sans doute qu’elles se sont résigner assez rapidement mais pas moi…

Je lui suis en passant par une porte de sortie. Je connais le rituel et il me le répète avec plaisir en caressant le creux de mon dos. La portière est ouverte.

Monte ma petite chérie.

Oui Maître.

Une fois dans la camionnette, il me menotte dans le dos et me place un bandeau ainsi qu’une corde pour ma bouche.

Bonne route ma chérie. Je t’aime.

Hum…

Il ferme la porte et il démarre. Je ne sais jamais combien de temps…. La voiture s’arrête et il me pousse par la sortie. Les pieds nues contre du béton et des herbes pour continuer sur le sol froid d’un carrelage.

Descend ma coquine. Je te dirais quand tu t’arrêtes.

Hum…

Marche par marche. Une vingtaine… et toujours ce froid glacial.

Je sais que tu as froid mais on va te réchauffer promis. Arrête toi.

Il me permet de voir et l’angoisse remonte.

Chut ma petite chérie. C’est par amour pour vous. Par passion aussi. Et mes hommes ont besoin de ce détendre.

Hum…

Tu n’as pas à avoir peur avec moi. Tout va bien. Tu sais comment ça se passe désormais même si ce n’est pas les mêmes hommes. N’est-ce pas ma mignonne ?

Il retire les derniers liens et attends sa réponse en écartant mes cuisses pour me doigter en douceur tout en tournant ma tête vers lui.

Oui Maître…

Je fais de vous des soumises surtout au lit. Les hommes dominent, c’est là règle. Tu mouilles déjà bien. On va commencer, enfin je vais donner le top départ. Va dos au mur, bras devant.

Oui Maître.

Merci ma chérie.

Chaque week-end est légèrement différent. Mais il me frappe violemment à chaque fois, le premier. Pourquoi ?! Je n’ose jamais le demander… la réponse évidente, c’est son jeu sadique. Je tremble en entendant le bruit de la chaîne… la même que le premier jour.

Il caresse mon dos et commente avec amusement.

Tu as encore des petites traces mais j’aime les couleurs. Je vais remettre une couche. Tu m’y autorise ?

Oui Maître…

Tu sais pourquoi je fais ça ?

Non Maître…

Pour ton éducation ma chérie. Tu viens ici plus souvent car tu n’es pas encore sage.

Oui Maître…

C’est ta faute tout ça ! Et mes hommes vont continuer à se faire plaisir en jouant avec toi pour calmer leur haine. Ils aiment pas quand ils échouent. Et ils adorent mixer la passion des juments en chaleur comme toi avec un punching-ball. Tu comprends ma petite chérie ?

Oui Maître… je serais sage à l’avenir.

Tu as intérêt ma petite salope !

Je cris en sentant les coups et sa haine fuse. Je comprends enfin un peu mieux. Mais je me refuse d’être comme les autres. Mon corps est à moi.

Ne bouge pas ! J’attends mieux de toi ! Deux ans que je t’apprends et voilà tout ce que tu récoltes ! Cependant, tu me fais aussi plaisir. Je me délecte à chaque fois de te punir. De te voir rouée de coups, pleines de semences. Et ça me fou en chien !

Maître !!

Encore un peu ma petite chérie. J’adore ça ! Tu es ma chose la plus précieuse. J’ai la chance quelque part de t’avoir ! Heureusement que ton père est parti à la faute. Je savais qu’il allait échouer ! Bien, reste comme tu es.

Je sens son sexe dans mon anus et se vide en moi brutalement. Enfin il me retourne, me gifle. Se rhabille et me remet les menottes dans le dos. Il me plaque ensuite contre le mur et je me force à regarder deux hommes qui sont arrivés.

Vous l’avez jamais vu ?

Non chef.

Parfait. Frapper là !

Oui chef.

Le premier qui a répondu se retrousse les manches et mes pleurs ne changent rien.

Maître… j’ai enfin compris !

Chut ma petite chérie. Ce n’est que le début du week-end. Laisse toi être punis et soit aussi contente de leur faire plaisir. Ils ont passé une mauvaise mission. Tu leur offre du réconfort. Frappe Quentin !

Ce dernier me sourit toujours et ses poings sont violents. Puis l’autre fait de même au ventre. Le Maître me maintient toujours et s’amuse.

Elle est belle hein ?

Oui chef. Qu’elle âge la salope ?

Dix neuf ans Mano. Vos queues sont durs ?

Ho oui.

Alors, soulager vous ! Sa chatte et son cul sont ce soir disponible pour vous !

Maître…

Il me jette au sol avec un coup de pied aux fesses et les deux sauvages me prennent, me frappe encore avant d’éjaculer après plusieurs minutes. Enfin ils s’en vont et je ne bouge plus.

Mon maître se met à ma hauteur, me place en croix et caresse mes blessures ainsi que mon sexe.

C’était la partie la plus dure. Mais il le fallait ma petite chérie. Tu comprends ?

Oui Maître…

Demain ça sera plus doux et on repart dimanche avant midi. Bien, je vais t’attacher.

Il me tire par l’un des pieds jusqu’au mur droit. Il m’installe et menotte mes poignets aux attaches.

J’ai soif Maître…

Je vais t’en amener. Je t’aime ma petite chose.

Il m’embrasse puis revient avec de l’eau. Le lendemain, je me rince avec un seau après avoir fait mes besoins dans un autre. Trois hommes couchent avec moi. Et la nuit sera aussi humide et angoissante «

Je pleure sans retenue... Il est un bel homme et il prend plus soin de moi que les autres. Suis-je tombée amoureuse ? Oui et je vient me prendre une claque…

Si je suis bien soumise, il me frappera moins c’est sûr. Et il m’offre cet issue. Je me dois de la saisir.

La porte s’ouvre en douceur et je reconnais ses pas. Il caresse mes fesses et me force à le regarder. Il devient tendre et j’aime ça. Je le fixe et lui sourit quand il m’embrasse.

— Pourquoi tu pleures ma petite chérie ?

— Je…

— Tu ?

— Je pensais à ces mois perdus et aux punitions… Maître…

— Hum… mais au fond… tu aimes ça hein ? Tu aimes quand je te punis… tu me fais aussi plaisir par amour ?

— Oui Maître… je crois…

— Tu crois ?

— Je suis sûr Maître…

— Bien, ce soir, tu viens avec moi. J’ai prévenu les filles qu’elles seront surveiller par un de mes hommes. Suis-moi.

— On va pas.. Maître ?

— Non.. Tout vas bien. Pas de punition. Lève toi et prend une nuisette. Très longtemps que tu ne l’as pas mise. Même si je préfère voir ta chatte. Je l’ai a porté de main.

Je m’habille avec le seul vêtement donné. Les filles le mettent pas souvent aussi. Je suis à la fois angoisser et heureuse de sortir pour autre chose.

Je pense aux autres aussi et je ne dois pas perdre de vu mon objectif. Bien que Marx ne changera jamais d’avis… et que par amour je suis prête à tout.

On prend une nouvelle voiture, voir le monde dehors me fait peur. Je n’ose le questionner sur sa destination. Trente minutes de trajet et monte encore plus dans la montagne. Il se gare devant un chalet. Est-ce que c’est chez lui ?

Il caresse ma nuisette et prend son temps pour me dire.

Bienvenu chez nous. Suis moi, je te fais la visite avant qu’on dîne ensemble ma petite chérie. On va apprendre à mieux se connaître.

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