Le vent tourne

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« Bien ce soir, Violette ne reviendra pas. Promis, je prend soins d’elle comme pour vous. Ce soir, je sors. Un des mes hommes vous surveille. À demain mes petites poulettes »

Ces mots tournent en boucle depuis des heures. Violette ne reviendra pas. On a toutes peurs …on a pas oser en discuter mais dans nos chambres, on décide de parler.

— Vous pensez qu’elle est morte ?

— Je ne pense pas Louise… la rassure sa sœur.

— Elle ne lui donne pas satisfaction… et elle n’est quand même pas revenu de son entrevue… je pense qu’il a assassiné. Et il ne veut pas nous le dire !

— Calme toi Garance ! Temporise Manon

— Tu en penses quoi toi Zoé ? Me demande Diane

— Je n’en sais rien… si c’était le cas.. Alors on a intérêt de bien obéir et de déceler le moindre indice pour sortir et le foutre au trou. Mais j’ai peur comme vous… il lui a promis un mariage mais à mon sens… c’était aussi illusoire que de sortir d’ici avant trois mois ! On l’a motivé à lui demander… il l’a manipuler comme nous tous. C’est un salaud ! Et je m’en voudrais toute ma vie de l’avoir envoyer à la mort !

Ma rage donne un nouveau silence pesant. La lumière s’éteint et je doute qu’on dorme tous. Le lendemain au petit-déjeuner, le Maître revient et c’est tout sourire qui nous annonce.

— J’ai une grande nouvelle pour vous ! J’ai demander la main de Violette et on est marié !

— Bravo Maître.

On montre qu’on ne sait rien. On est quand-même un peu soulagée de la savoir en vie. Notre porte sortie même maigre commence à s’ouvrir.

— Elle va bien Maître ?

— Oui Alba, très heureuse. Je sais ce que vous pensez mais elle ne reviendra pas. Elle a désormais des obligations. Point. Peut importe comment on est arrivé à vous cacher notre amour, ça ne vous regarde pas. Vous allez continuer vos leçons comme d’habitude. Je vais à mon bureau. Interdiction de me déranger.

— Oui Maître.

****

Je m’en vais vérifier ma petite chérie. Elle ronfle comme un camion… mais si belle à baisser. Une petite sodomie à six heure, là même pas réveillé.

Je sors ma queue par réflexe et me caresse. Enfin, elle se lève et réfléchis où elle est. Elle regarde la feuille posé sur la table de chevet lui rappelant mes instructions. Elle boit un grand verre d’eau avec le somnifère préparer pour elle.

Elle se rassoit au milieu du lit, écarte ses cuisses et se masturbe. Parfait. Je peux rester toute la journée à la mater.

Puis elle va se doucher et manger un peu. Enfin elle cherche quoi faire, assise dans le salon.

****

Sa présence me manque comme les filles. Que faire dans ce chalet jusqu’à ce soir ? Je vois l’horloge et le temps est long.

Je fouille un livre. Tellement longtemps que je n’ai pas lu. Suis-je encore capable ?

Il a que des romans policiers ou érotiques. Je prend un policier pour faire passer le temps. Je m’endors et ça sonne. Je n’ose aller ouvrir.

— Ouvre ma petite chérie. Tu es autorisé.

La voix me surprend et celle de mon Maître. J’ai encore du mal à l’appeler, mon mari.

— Ouvre ma petite chérie. C’est un ordre !

Je me soumet et je découvre un homme avec une cagoule. Noir de la tête au pied. Il a une batte de baseball.

****

Je mange mon sandwich devant mon spectacle. Un petit test que j’espère réussi. Au moins, mes ordres à distance sont bien entendu. J’allume le son et met mon casque.

— Qui est-vous ?!

Il la frappe à la tête légèrement, elle tombe en sang et il referme derrière lui. Il a tiré jusqu’au salon et sort son flingue.

— Qui est-vous ?!

— Je suis la mort.

— Je… je n’ai rien fait ! Si c’est lui qui vous envoie… dit lui que je suis sage !

— On va jouer.

— Jouer à quoi ?

— La fidélité. Répond à trois questions.

Elle panique et tâte sa tête en sang.

— S’il vous plaît ! Ne me tuez pas !

— L’aime tu vraiment ou fait tu semblant ?

— Oui je l’aime ! C’est compliqué à expliquer….

— Compte tu tuer son frère ?

— …

— Répond !

Il tire une balle dans sa jambe gauche.

— Oui !!

— Dernière question. Compte tu libérer comme tu as prévu, tes amies ?

Prise au piège, elle prend son temps, la jambe en sang. Elle pensait que j’allais ne pas placer des écouteurs ? Je sais tout et je ne compte pas les laisser partir. Elles sont trop précieuse et tout ça c’est à cause de Manon. Elle va le payer cher.. Et mon frère aussi. Finit le contrat de trois mois !

— Pitié !!

— Répond ! Ou tu es morte. Et la vérité.

— C’était… c’était prévu oui… mais, par amour, je… promis.. Je ne ferais rien ! Personne ne fera rien !

Il s’avance pour poser le canon sur sa tempe. Je donne mon ordre dans son oreillette.

— Je tiens à ce qu’elle reste en vie. Frappe là pour qu’elle tombe dans les pommes. Merci de ton dévouement. Tu recevras ta paye. Laisse là à terre, je m’en occupe.

— Reçu.

Je peux sentir son sourire. Elle le regarde en larme suppliante. Ma petite chérie, tu as réussi l’épreuve. Mais je dois quand-même te punir. Il range l’arme et je donne le top départ.

— Frappe !

Je bois mon verre de rhum pour le grand final. Il la cogne au ventre puis l’achève sur le côté du crâne. Elle tombe raide sur le côté et il s’en va en laissant la porte ouverte. Je la laisse à terre pendant cinq minutes puis j’éteins tout et demande à un des mes hommes de prendre le relais.

Je roule jusqu’au chalet et met en marche mon plan numéro deux. Sur place, je fais croire à un cambriolage qui à mal tourner et appelle les urgences. Je cache les caméras.

Le temps de leur arriver, elle n’a pas bouger. Je soigne comme demander sa jambe. Ils l’emmène aux urgences et à l’hôpital, à la suite des questions., notamment sur le tatouage, je leur répond que c’était son choix et que je n’étais pas sur place lors de l’agression.

Et que je décide de pas porter plainte car je n’ai rien de valeur hormis elle, et que de toute manière, le coupable ne sera jamais retrouvé.

Elle mettra deux jours à revenir à elle. Toujours comateuse, je kidnappe une nuit et explique par un mot et quelques billets, qu’elle allait mieux et que c’est plus la peine de la chercher.

C’est à la maison, que je la soigne sur le canapé, à ma manière.

— Tu te rappelles quelque chose ma petite chérie ?

Je la doigte en la forçant à boire un peu d’alcool.

— Pas grand-chose… Maître…

— Hum… tant mieux. Le principal c’est que tu ailles bien. Tu es bien soumise et j’ai hâte que tu me donne des enfants.

— Moi aussi Maître.. Pourquoi on a quitté l’hôpital ?

— Tu n’en as pas besoin… hein ma mignonne ? Tu es forte ?

— Oui Maître…

— Ce n’est pas la première fois et tu t’en sortira. Même ta jambe.

— Oui Maître…

— Je vais rester ici, le temps de ta convalescence. Les autres sont autonomes même surveiller. Bien, suce moi. Ça va te faire du bien.

— Oui Maître mais.. Je…

— Chut.

Je pose mes doigts sur ses lèvres et la met à genoux. Elle a mal et je n’en ai cure. Je lui ouvre à nouveau sa bouche pour qu’elle boive avant qu’elle me fasse plaisir.

— Hum…

— Chut ma petite femme. Rappel toi que tu es sous mes ordres. Tout va bien, je prends juste soin de toi. Tu dormiras après. Je t’aime.

— Hum…

Ensuite, je la retourne pour la sodomiser avant de finir dans sa chatte. Je la remet à genoux et la force à finir la petite bouteille. Elle vomit un peu et je la gifle avant de continuer cul sec.

— Ne vomis pas ! Je déteste ça !

— Oui Maître… mais je m’en sens mal…

— Ce n’est rien, je te détend, c’est tout. Les médoc ne sont pas utiles. Bien, au lit !

— Oui Maître…

Je la porte jusqu’à la chambre et elle s’en dors direct.

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