Sentence

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— Manon ?

— Oui Maître ?

— Dans mon bureau.

La peur se lit dans ses yeux ainsi que les autres. Je n’ai pas d’état d’âme et je me dois de la punir. Je verrais ensuite si je vais jusqu’au bout. Je referme la porte et la pousse à s’assoir. Je la surprend en lui caressant ses épaules.

— Bien Manon, on va mettre les choses au clair. Je sais tout de vos plans…Et avant de te punir, je vais te poser quelques questions.

— Oui Maître…

Je m’installe en face d’elle et lui fait monter la pression en lui disant rien.

— Qui t’a contacté pour te donner toutes ses données ? Je désire rien que la vérité ! Je sais la réponse, je vous ai entendu mais je veux te l’entendre de ta bouche de traître.

— Noé, nom de code de votre frère…Maître…

— Comment vous comptez sortir ? Là aussi, je connais la réponse mais j’aime quand tu avoues des choses.

— Vio…Violette devait vous épouser et une fois faite, elle…voulait contacter sa mère, son lycée, ses amies pour que la police vous recherche…et nous libère…Maître.

— Je vois…main droite ou main gauche ?

— Maître ?

— Répond !

— Gauche…Maître

— Quel doigt ? Ne me fais pas répéter !

— Le petit…Maître…

Je prend mon ouvre-lettre, me lève pour la lever de force, la plaquer sur la table et lui couper le doigt. Elle hurle et tombe à terre après une gifle.

— Merci de tes aveux. Je voulais te tuer mais on va plutôt renforcer la sécurité ici surtout quand je ne suis pas là. Va te soigner à la pharmacie, tu sais où sait ma putain ! Et dans ta chambre jusqu’à midi.

— Oui Maître…désolé…

Je lui donne un coup de pied au flanc et elle se relève difficilement pour sortir. Je sors mon cendrier et brûle le doigt avant de laver ma table. Voilà, une chose de faite. Le midi, je passe les voir avant qu’elle ne mange.

— Manon a payer pour vous. Je sais qu’elle vous a sûrement expliqué que je vais vous avoir plus à l’œil. Sachez aussi, que vous serez mes dernières élèves ici. Plus aucune ne rentre, plus aucune de vous ne sortira avant mon dernier souffle. Je passe beaucoup de temps avec la plus fidèle qui était pourtant la moins docile. Et comme je ne suis pas souvent là, le planning change. Vous serez dans vos chambres jusqu’à vendredi. Vos portes seront ouvertes si vous voulez discuter. Le week-end, c’est jour de baise ! J’ai préparé une grande chambre dans l’une des grandes salles. Une chambre des plaisirs géante.

J’allume une cigarette et m’amuse à les voir assimiler qu’elles seront mes prisonnières. Leur esprit surchauffe et une colère gronde.

— Les repas seront fournis par mes hommes. Il y a aura quand même des jeux ou des livres qui changeront souvent. Comme toujours, chauffage et tout. Lors de la grande baise, car vos êtes quand même à l’école des plaisirs, celles des dominants, des hommes seront dehors à patrouiller dans les couloirs. Des caméras sont aussi partout autour du bâtiment et si vous oser avec vos maigres bras, à tenter de tuer ou blesser voir soudoyer un garde, je pourrais ordonner l’ordre de vous abattre. Suis-je clair ?

— Oui Maître

— Parfait. Suivez-moi !

Deux hommes m’aident à les tenir en joug et je les enferment dans la porte de sécurité. J’ai renforcé le système.

— Bonne chance mes poulettes !

Je pars serein voir ma soumise, je la positionne pour bien déchirer son cul. Elle gémit de surprise en se réveillant et moi je fête ma victoire.

****

On l’entend se barrer et on se regarde toutes incrédules. Je leur chuchote :

— On a un maigre espoir…

— Zoé, laquelle ? Il a eu Violette et vu comment il nous punis…je…

— Manon…toutes à part Diane et Louise, étaient volontaire. C’était trois mois et un proche forcément va s’inquiéter et faire des recherches. Nos voitures sont garées…de plus il a parlé de ne pas soudoyer un garde mais pas un client…

— Je pense que Violette est forte et pour le reste, je suis d’accord avec toi.

— Merci Louise. Et vous autres ?

— On les connait bien, je pense que ça peut se tenter…

On recule quand la porte s’ouvre à nouveau. Des hommes déposent une longe table avec des chaises et d’autres le repas. Il y a même de quoi soigner la blessure de Manon avec un médicament. Ils repartent en silence et on mange aussi dans le calme.

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