Un signe invisible

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Voilà bien un mois qu’on a décider de jouer le jeu. Ne montrer pour le moment aucun signal de désespoir.

Les clients sont les mêmes et on couche sans trop d’échange que les positions. Sont-ils au courant qu’on est prisonnières ?

Manon, nous surprend en voulant accélérer les choses. Elle nous chuchote ce soir pendant le dîner.

— Et si on demande aux gardes qui passe notre désir d’inviter les clients à manger un jour ? Comme ça, on leur parlent un peu de nos conditions ?

— Bonne idée Manon soutient Alba. Mais Marx ne va jamais accepter ?

— On peut toujours essayer…

— Tu veux demander Zoé ?

— C’est ton idée même si on est toute d’accord.

— Je vais essayer.

Elle se lève pour toquer et appeler l’un des gardes. Il entrouvre menaçant et elle bégaye un peu avant de se ressaisir. Le type ne bronche et acquiesce. Il referme derrière lui et c’est plusieurs minutes, sans y trop y croire, que le Maître accepte.

****

— Désolé ma chérie, c’était urgent.

Les filles m’ont surprises en voulant inviter leurs clients. Grand prince, je leur accorde en signe de remerciement et autorise la non écoute pour leur permettre de retrouver un semblant de vie normale.

Je sais qu’elles sont bien gardés. Pour le moment, je souris à ma belle. Son colleter permet de voir sa blessure et j’ai envie de mettre mes mains. Saisir ses petits melons…

En repensant à cette journée riche en émotions, je me demande ce que je peux bien lui réserver. J’approche ma main sur la sienne.

— Alors tu as choisi ?

— Non mon cœur. Pas mal de choix.

— Je suis déjà venu ici. Je te conseille de prendre le menu le plus cher, tu vas te régaler et moi aussi.

— Je te fais confiance.

— Parfait. On va commander ça avec une bouteille de champagne.

****

Il me fait un clin d’œil et tant mieux, pas de vin ! Une fois commandé, il continue à me serrer la main et l’embrasser.

Les quelques clients remarquent la différence d’âge et j’essaye d’un signe discret, de leur dire de m’aider.

— Je dois aller au toilette.

— Je t’attends alors. Ne traîne pas trop, je t’aime.

— Moi aussi.

Je file au toilette et pleure une nouvelle fois un bon coup. Une cliente me demande si ça va et j’hésite à dire la vérité.

— Non, enfin ça va. Je pleure juste la mort de mon chien. Ça va passer…

Mais d’où je sors ça !

— Ho.. J’en suis désolée. Et votre doigt ?

— On a dû euthanasier mon chien à cause de ça. Je lui donner à manger et il m’a croquer. Désolé, mon mari m’attend, le repas va être servi.

— Bon courage mademoiselle !

— Merci, à vous aussi.

Marx écrit sur son téléphone et je reprend mes esprits. Je suis incapable de demander de l’aide. L’habitude sans doute.

Le repas est sur la table quand j’arrive. On dîne en silence. Je sais pas de quoi parler. À la fin, il paye et on marche dans les rues mains dans la mains. C’est une fois dans la voiture qu’il me parle.

— Je suis satisfait de ton comportement ma petite chérie. On en refera, même la journée. J’aimerais aussi, voyager avec toi.

— Avec plaisir mon amour.

— Maître. On est dans la voiture.

— Oui Maître.

— Rentrons.

Je lis un livre avant de dormir. Je le vois venir avec un pénis et il éloigne ma cuisse pour la poser sur ses genoux. Il joue dans mon sexe.

— Ne bouge pas ma chérie.

— Oui Maître…

— Tu as une si belle chatte. Tiens, au lieu de lire, prend le relais.

— Oui Maître.

— Merci ma belle.

Il en profite pour mater mes seins et m’embrasser. J’entends son téléphone vibrer et il se lève pour consulter. Son regard change plusieurs fois avant de reprendre celui du plaisir.

— Alerte enlèvement. Tu es à nouveau rechercher ma petite chérie.

— Maître… je vous assure que…

— Chut, je sais. C’est ma faute cette fois. Je ne pensais pas que deux ans après, on te reconnaîtrait. Il paraît qu’on t’a aperçu. Ce sont des conneries, n’est ce pas ?

— Oui Maître…

— Continue de te faire plaisir ma coquine. Tu n’a pas était enlever on est d’accord ?

— Oui Maître…

— Tu es venu à mes pieds de ton plein gré ? Et les messages à ta maman ne sont que du flan ?

— Oui Maître…

— Je vais devoir couper tes cheveux.

— Maître… je l’ai aime…

— Chut. C’est moi le Maître !

— Oui Maître.

— Alors vient là !

— Maître !!

Il lance son téléphone sur le lit et me tire les cheveux pour me traîner jusqu’à la salle de bain. Il me frappe le visage plusieurs fois jusqu’à que je ne bouge plus. Ensuite il ramène une chaise et me soulève pour me ligoter fortement.

Il prend un ciseau et tire ma tête en arrière satisfait pour me dire :

— Ce soir était le signe d’un nouveau changement ma petite chérie !

— Oui Maître…

— Ne pleure pas. Tu es belle et ça me désole moi aussi de devoir couper… mais c’est pour notre bien. Tu veux ressortir un jour ?

— Oui Maître…

— Avec ton mari, ton Maître ?

— Oui Maître… j’ai aimé cette soirée.

— Alors soit heureuse ! Je suis la plus belle chose qui soit arriver dans ta vie. N’est-ce pas ?

— Oui Maître…

Il me fait une coupe au carré. Puis il joue avec le ciseau autour de mon cou. Il le repose sur le lavabo et part chercher le cutter. Il se place à ma hauteur, me penche en arrière, la lame sur le cou et continue sadique :

— Le signe que je suis celui qui te faut. Car une pute reste une pute.

— Oui Maître…

— Le signe que tu es faite pour être soumise. L’objet de mes fantasmes, de mes désirs, de mes besoins. Une femme reste soumise.

— Oui Maître…

— Hum… j’aimerais te torturer éternellement ma petite chérie. Je vais ce soir me faire plaisir fou de toute les ouvrir à nouveau. Car j’en aurais pas l’occasion aussi souvent. Tu m’y autorise ?

— Oui Maître.

— Car la douleur, tu ne la ressens pas n’est ce pas ?

— Oui Maître…

— Merci ma petite chérie.

Il descend la lame et commence tout en douceur. Puis il me libère pour me plaquer au sol et recommence sur mon dos. Enfin, il me fait assoir et repenche ma tête en arrière, la lame toujours sur le cou.

— De plus en plus résistante ma petite chérie. Je t’aime tu sais.

— Moi aussi Maître….

— Une dernière alors et je soigne tout ça.

— Maître…

Il me mord violemment au cou et m’arrache un léger bout de peau tout en me doigtant. J’hurle pour son plaisir et il penche ma tête sur le côté pour me forcer à le regarder en larme.

— Un peu plus et tu serais morte ma putain.

— Maître…

— Ton sang est le mien. Le signe fiable que tu m’appartiens. Tu es ma propriété, ma putain, mon jouet, ma pondeuse, ma femme

— Oui Maître…

— Aller, bientôt au lit ! Je vais te marquer une dernière fois ma petite chérie.

Il entaille sous ma gorge ses initiales sous mon coup, en minuscule. Puis il se lève et me donne un coup de pied dans le dos. Je tombe sur le carrelage froid et en sang.

Il pose la lame sur le lavabo et me soigne. Puis il me retourne pour faire de même.

— Va te doucher ma salope !

— Oui Maître.

— Je t’attends pour aller dormir.

Un autre coup de pied sur le côté, assez violent qui me plie en deux et un deuxième puis un troisième.

— Debout ma putain !

— Oui Maître…

Je me lève enfin difficilement et je titube jusqu’à la douche. Il s’en va et je prend mon temps pour retrouver à nouveau mes esprits.

En me brossant les dents, je souris maigrement, heureuse, qu’on m’a sans doute reconnu. Même si je vis.. Vivais pas dans la même ville.

Je le retrouve fumant un cigare sur le fauteuil et d’un signe, il m’invite à dormir.

— Endors toi. Je reste à tes côtés jusqu’à que tu dormes. Je te rejoindrai ensuite plus tard. Tu as tâché tant de chose. Le ménage doit être fait.

— Oui Maître.

Je tente de me reposer, de trouver une position confortable…

— Dors !

— Maître… j’ai mal… c’est insupportable. Je peux avoir un antidouleur ?

— Tu veux une autre punition ?

— Non Maître.

— Alors ferme ta gueule et dors !

— Oui Maître…

Je prend plusieurs minutes pour trouver le sommeil. J’ai peur du lendemain… plus tard, jr sentirais sa douce présence quand il m’entoure de ses bras et m’embrasse partout.

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