Le cycle

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« Tu n’as pas payer ta dette Marx. J’ai décidé de te recontacter pour que tu me rembourses de manière définitive. J’ai ta femme et j’attends dès demain à midi, onze millions euro à ton ancienne école. Si tu tentes d’appeler les flics ou que tu as que la moitié de la somme, je n’hésiterais pas à tirer et rendre son corps dans un beau colis,

Ton ancien patron. »

Je suis rentré de ma journée à l’atelier comme une autre depuis un an. Ma fille passe sa journée à la crèche et je devais la retrouver avec ma femme. On est enfin marié depuis deux mois. Elle entame une formation dans le social tandis que moi, je travail depuis sept mois au sein de « L’Atelier du Castor », une des entreprises qui fournit la boutique de Quentin.

Me réinsérer fût jusqu’à maintenant facile grâce aux conseils des gens qui me suivent. Sauf peut-être, mon impulsion sexuelle. Quand je croise des jeunes femmes, mon monstre me titille et veut violer, dominer.

Pour me calmer, j’ai un traitement ainsi que des techniques de respiration mais également, Violette. Quand je lui en ai parlé, elle m’a surprise en me proposant des jeux de rôles surtout le BDSM. J’ai ris un long moment, elle était sérieuse.

Alors, on s’est fait livrer quelques matériels et quand notre princesse dors, on s’installe, le moment venu dans une partie de la cave insonorisé. Et relié mon besoin primaire à la passion de ma femme, me fait énormément de bien.

En lisant, à vingt-heure, ce papier, je n’hésite pas une seconde à sauver ce qui me tiens à cœur. Je passe d’abord par la chambre de ma fille, elle dors déjà. Je la prend pour la déposer dans la voiture avant de redescendre à la cave rouvrir une malle avec mes armes.

Il n’aura pas l’argent et tant pis si je retourne en taule. Je suis prêt à tout. Je passe chez ma belle-mère qui est surprise de ne pas voir sa fille. Elle accepte la simple explication qu’elle est chez des amies de sa formation et que moi, un ami besoin de moi. Je recouche ma fille dans sa deuxième chambre avec son sac et je la remercie encore une fois. Un dernier baiser à ma princesse qui n’a pas bougé et je file.

Je passe chez Quentin et l’appel pour lui dire de venir me voir. Il est paniqué mais obéit. C’est sur la route, que je lui explique tout.

— Mec ! On est à six heure de route ! Et puis…comment il t’a retrouvé ?!

— Les journaux mecs ! Eh oui, je sais ! La route est longue et j’ai besoin de toi ! Tu es le seul qui peut m’aider.

— Mais pourquoi payer la dette maintenant ? Et onze mille ! C’est faisable non ?

— Millions mec ! Onze putains de millions ! Et j’en sais rien moi ! Je veux lui faire la peau !

— J’ai bien compris, alors c’est quoi ton plan ? Tu connais mieux l’école que moi et attend !

— Quoi ?!

— L’école oui, il peut l’avoir su par les journaux mais c’est grand, c’est à l’abandon…comment savoir où le trouver ?

— Où tu veux en venir putain ?!

— Ton frère connaît le plan.

J’ai faillit déraper en entendant ça. Mon frère, ça fait longtemps que je n’ai plus eu de nouvelles…lui qui voulait me dénoncer…je ne sais plus quoi en penser.

— Le grand patron, autant que je m’en souvienne était un puissant et l’est sans doute baron de la drogue. Il aura sans doute des gardes du corps qui patrouillent. J’ai deux couteaux ainsi que deux flingues plus deux gilets-pares balles. Je suis censé venir seul, dès que j’arrive, tu attends cinq minutes avant de passer par la porte A. On sera garé devant, moi, je passe devant. Des questions ?

— Tu veux que je flingue dès que je suis suivi ?

— Tue dès que tu vois, carte blanche, on mettra le feu dès que je l’aurais récupéré.

Le silence est enfin présent et on se concentre. J’arrive tout feux éteint et on se prépare.

— Je suis prêt à mourir pour elle.

— Tu l’aimes encore ?

— Depuis le temps c’est de l’amitié. C’est étrange nos relations.

— Oui c’est vrai. Prêt ?

— Prêt.

— Tu as des balles de recharges ?

— Oui. Bonne chance mon pote.

— Merci, à toi aussi.

Je sors en cachant mon arme et je fais le tour en remarquant que l’entrée est fermée. Je passe par une fenêtre déjà brisée et je m’avance en ressortant mon flingue. Personne et je croise Quentin qui m’a fait peur. Il me suit à la cave et j’entends sa voix qui m’hérisse.

— Je ne crois pas qu’il aura la somme hein ?

— Hum….

— C’est une bonne idée hein qu’il revienne ici n’est-ce pas ? Merci son petit frère de me fournir ses femmes.

C’est la phrase de trop. Je descend en trombe et on le surprend. Il lève ses bras et retire quelque chose sur son visage. Un faux visage. Je tombe des nues et je tire de toute ma dernière rage pendant que Quentin libère Violette en pleure

— Marx ?

— Je n’ai pas reconnu mon salaud de frère ! Putain !

— Marx, regarde.

Quentin me tend un carnet tandis qu’il rassure encore Violette. « Les secrets de Noé »

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