Remonter le fil du Mal
« Noé, perdu face un grand frère ambitieux et prêt à tout. Moi aussi, je veux faire mes preuves. Enfin j’ai réussi à le faire.
Je sais très bien, que tu as finis par lire ses lignes, trop occupé à te venger en me tuant.
J’ai caché tant de choses et je n’ai pas eu le courage de te les avouer. À commencer par le grand patron.
Oui c’était moi depuis le début. Caché dans l’ombre, déguisé comme Fantômas… je suis à l’origine de ton mal.
Déjà en commençant par tuer Antonia et ton fils. Si j’ai joué le pauvre petit frère qui a peur d’être un monstre , j’étais avide de torturer, tuer, violer.
Quand on s’est installé en Italie, on était de petits délinquants. On a voulu monter les échelons et je l’ai fais.
En devenant le grand patron, j’étais le maître du monde. J’avais déjà des relations avant toi.
Et un jour, j’avais envie de jouer avec toi. Je t’ai parler de ce grand patron, qui pouvait nous accueillir mais à une condition. Lui ramener dans un délai de deux mois, onze millions d’euros.
Tu es tombé dans le piège. Je savais que tu n’allais pas réussir. Tu m’as mis à l’écart pour prouver ta valeur.
Comme prévu, je te l’ai laisser faire. Je t’ai observer avec ta belle, voyant que l’amour rend faible. Ça m’a dégouté.
Tu caressais son ventre en pleurant, n’osant rien dire de ton vrai travail. Je voulais que tu arrêtes d’être soumis.
J’ai pris ta pierre précieuse et je l’ai éliminé. Je me souviens quand tu voulais te venger, je t’ai dis que c’était mission impossible et qu’il fallait penser à autre chose.
Je t’ai vu enfin changé. Des putes à l’école, je me suis barré pour voir jusqu’au tu pouvais aller.
J’ai cherché tes victimes pour les faire revenir. Pour te voir les punir. Manon à était parfaite et puis j’ai emmené Violette.
Oui, son petit père, souvient toi que c’est moi qui te l’ai proposé. Il voulait de la puissance, était prêt à tout pour toi.
Il était prêt à vendre sa fille, mourir en martyr. Il m’avait appeler quand il a su que tu lui avais suggérer de payer l’impossible.
Tu t’es inspirer de moi, bravo. Il savait qu’il ne pouvait pas et que sa fille serait la dette.
Il voulait qu’elle soit la meilleure, elle l’a déçue comme sa femme. J’ai dis que tu allais la punir, la rendre parfaite, il a accepté. Il est mort, tu l’as prise et je ne pensais pas que tu en tomberais amoureux.
Par d’autres fidèles amis, j’ai su des choses. Tu dansais entre le besoin primaire et la tendresse.
Je te laisser du temps, trop de temps pour que tu reviennes à tes principes.
Visiblement, tu as échoué. Tu m’a déçu. Trop hésitant, trop peureux, trop instable…
Avant de mourir, on aurait pu discuter. J’aurais quand même buter ta belle après l’avoir violé, frapper par plaisir.
J’aurais pu te montrer la vrai voie. J’ai fais tout ça dans l’ombre pour espérer avoir un guide pour toujours.
J’ai du tout faire moi-même. Dommage, l’avantage c’est que je te laisse quand-même plus en paix.
Bonne chance frangin, je te haï comme je t’aime «
Je relis plusieurs fois ce carnet et c’est impossible à croire. Mon petit frère n’est pas à l’origine du monstre que j’étais !
Il ne disait rien mais j’aurais pu déceler des signes. Il aurait pu me dire vraiment son projet !
Violette pleure toujours dans les bras de Quentin et je prend le relais.
— Je suis désolé, tout est ma faute !
— Non.. Non… tu as du bon en toi. C’est la colère, la vengeance qui t’a parlé.
— Il t’a fait du mal j’imagine ?
— Tu l’a lu… il m’a tout dis pendant…
— Chut, il est mort. C’est terminé.
— Marx, on en fait quoi du corps ?
— Rejoins nous dans la voiture après l’avoir mis le feu. Et ferme la porte.
— Tu prends le carnet ?
— Oui.
Je regarde une dernière fois ce traite. Il n’est plus de ma famille. Puis je monte avec elle avant que Quentin nous rejoigne.
Pas besoin de parler mais on s’arrête quand même observer le bâtiment des malheurs brûler pour toujours dans le rétroviseur.
Puis je redémarre toujours dans ce silence. Chacun ayant sans doute besoin de comprendre comment on est arrivé là. L’humain est capable du pire mais heureusement du meilleur.
Une fois mon ami déposer, après une bonne douche, je suis collé avec Violette dans le lit.
— Tu crois que mon père était un salaud ?
— Je ne sais pas…
— Ma mère disait de lui qu’il était un sale type. Tu sais qu’il me frappait et regretter aussi ?
— N’y pense plus. Moi aussi, je veux pas penser à comment mon frère est devenu une pourriture.
— Elle est chez ma mère ?
— Oui.
— Pensons à nous et elle.
— C’est mieux. Et essayons de dormir même si ça va être difficile.
La nuit réveillera nos angoisses mais revoir notre fille nous fait du bien. Elle se colle à nous sur le canapé pendant l’apéritif chez ma belle-mère. On ment chacun sur nos soirées.
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