Le déménagement

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— Donc vous partez où ?

— Ici maman.

Voilà bien un an qu’on a cherché notre nid. On a fait des visites et acheter rapidement dans la semaine. Ma belle-mère se penche sur la carte qui n’est pas très clair. En attendant, Quentin grossissait nos rangs discrètement.

— A Madagascar ?

— Oui.

— C’est pour ça vos deux derniers voyages ?

— Oui maman et tu viens avec nous.

— Je n’ai jamais voyagé tu sais. Ton père me gardait précieusement…

— On aura besoin de toi pour la petite et puis justement, voir du pays te fera du bien !

— Mais pourquoi partir ? Je ne refuse pas de vous rejoindre, c’est juste une curiosité. Vu que l’entreprise se porte bien.

— Changer d’air, voir une autre culture, on exportera aussi nos produits de là-bas. Quentin viendra souvent nous voir, il va vivre pas loin.

— Je comprends. Il faut que je vende la maison ça me fera un peu de sous. Cependant, j’embarque nos souvenirs, les meubles peuvent rester.

— On peut la garder maman, parfois on aura envie de revenir en France. Nous, on garde celle en Italie.

— Comme vous voulez. Vous avez les billets ?

— On attendez ton accord pour les acheter. Faut juste te vacciner et faire les formalités. Nous a déjà passer cette étape et la petite aussi.

— Je peux vous aider pour ça.

— Avec plaisir Marx. Venez.

Elle emmène dans son bureau et je retrouve ma fille qui colorie des animaux du futur pays.

— Maman ?

— Oui ma puce ?

— On pourra voir en vrai les animaux ?

— Oui ma puce, dans un grand parc protéger en plus.

— Et la maison ? Papa m’a dit avec une piscine et aussi j’aurais une grande chambre et mamie aussi ! Et l’avion ! Je veux voler comme un oiseau ! Les avions, ça marche comment ?

Je lui répond et pendant encore dix minutes, elle en pose d’autres. On invite ma mère au restaurant pour fêter le voyage et on rentre se reposer. Ce n’est que deux mois plus tard, qu’on s’installe dans la villa sécurisée un peu isolée.

Il nous a fallut un mois pour nous habituer à cette nouvelle vie. Quentin a délocaliser finalement son entreprise. La vie est douce et ma fille s’émerveille de voir ce monde hauts en couleurs.

De mon côté, j’ai enfin trouvé mon école dans une grande maison qui redemande des travaux dans une forêt dans un des quartiers à éviter. Sous le nom officiel qui pour le moment n’a choquer personne, j’y invite des femmes de vingt minimum à prendre des cours de bien-être, des cours de sexualités et d’autres surprises.

Au sous-sol sont installées une continuité d’une maison close. Pour le moment, je n’ai personne et cela permet d’aider Marx. Il arrive à recevoir de l’argent et prendre rendez-vous chez d’autres nouveaux membres dans les quartiers les plus pauvres. Il espère ramener des filles qui veulent gagner de l’argent.

Des jeunes filles commencent à être contraintes, le piège se referme quand il m’en ramènent deux de dix-huit et vingt ans.

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