Aveux
— Maman ?
— Oui ma puce ?
— J’ai quelque chose à te dire.
Je regarde ma fille qui maintenant quinze ans. Le temps à filer à une vitesse. Rien n’a changer sauf elle. Élève studieuse mais surtout très curieuse, j’ai peur qu’elle découvre nos secrets.
— Je t’écoute.
— J’ai un petit ami mais je ne sais pas s’il va plaire à papa. Tu le connais, il a peur pour moi.
— Moi aussi ma chérie. Après s’il est gentil, que sa famille aussi et qu’il te rend heureuse, c’est essentiel pour nous. Comment il s’appelle ?
— Jao
— Il est dans ta classe ?
— Oui
— Et depuis combien de temps vous êtes ensemble ?
— Deux mois.
— C’est mignon. Et pourquoi tu m’en parles ?
— Car je sais tout maman grâce à lui.
— Comment ça tu sais tout ?
— Il a des proches à lui qui ont croisé papa en direction d’un des quartiers où il ne faut pas aller. Je ne l’avais pas cru au début et il m’a dit de le suivre quelque soir.
— Tu fugues maintenant ?!
— C’est moins grave que de traîner dans des lieux sombres.
— Ma chérie, ce que fait papa ne te regarde pas.
— Il te trompe j’ai l’impression. De tout façon, tu ne m’as jamais dit la vérité mais il te frappais, il a abusé de toi ! J’ai pas tout lu sur les articles le concernant et je trouve cela étrange que tu l’ais suivis ici pour qu’il continue ses petites affaires !
— Ma chérie, là aussi ce sont pas problèmes. Ton père à payer et…
— Tu viens toi aussi de l’apprendre qui te ment.
Elle me défie et je trouve qu’elle ressemble bien à son père.
— J’ai raison ? J’ai raison, tu ne dis rien !
— Écoute, tu veux tout savoir hein ?
— Oui, j’en ai marre que vous vous cacher. Je sais que parfois, tu ne restes pas à la maison. Depuis toujours, mamie aussi se pose des questions. Que faite vous le soir ?
— On…
— La vérité peut faire mal ma chérie. Maman à raison.
Son père vient à la rescousse dans la chambre. Elle tourne un peu mais reste têtu.
— Je vous aime et quoi que vous faites, je ne vous jugerez pas. Enfin si… quand même ! Mais j’ai besoin moi d’avoir mes parents le soir assez souvent ! Vous savez quoi !?
— Non dit moi ma puce. Tu sais tu fais aussi peur que ton père.
— Haha, répond à mes questions. Ça sera plus simple.
Elle s’assoit sur son lit et on lui fait face.
— Vous êtes dans le trafic de drogue ?
— Eu..
— Papa ! C’est oui ou non avec explications !
— Mais pourquoi tu tiens à savoir…
— Répond lui mon cœur.
— Bien. Oui, arrivé ici on a cherché d’autres moyens de gagner des sous, autre que nos deux entreprises. Quentin en est le chef depuis trois ans et il nous donne une petite somme de temps en temps sur nos compte.
— L’argent facile c’est ça ?
— Oui. Tu sais, on a vite vu ici, que gagner sa vie n’était pas simple. Grâce à ça, on a pu voyager, on pourra payer tes études.
— Bien… pourquoi tu rentre quelques soirs en sang ? Tu égorge les cochons ? Les boucheries sont fermés papa. Et je doute que l’hygiène soit ok là-bas.
— Écoute, on ne va pas tout te dire.
— Tu es tueur à gage c’est ça ?
— Et comment tu sais ? Enfin, tu nous suis maintenant ?!
— Chéri, elle me l’a dit. Peut importe comment. En tout cas, sur cette question là, papa a raison, c’est secret.
— Si vous avez peur pour la police, elle est inexistante et si vous avez peur que je ne comprenne pas, c’est la vérité. Vous êtes fou c’est tout et le pire c’est que je vous aime. J’aime un meurtrier et une dingue.
— Ma puce ! Comment tu peux penser ça de nous ! Et si on t’annonce tout, tu vas me voir différemment…
— J’ai lu des articles sur toi. Tu étais un violeur, un homme froid et dominateur. Tu restes un super papa cependant si tu continue quelque fois sur cette lancée, je ne comprendrais jamais. J’imagine que tu continue à violer et tuer ! Hein ?! Tu ne dis rien c’est que j’ai raison ! Vous êtes fous ! Et toi maman ? Comment tu peux l’aimer ? Le laisser abattre des jeunes femmes ?
— On aller… Enfin j’allais bientôt arrêter. Je me fais vieux tu sais…
Son discours ne l’a pas convaincu. Elle pleure et quand on veut la rassurer, elle nous repousse pour aller dans le salon.
— On aurait dû stopper tout avant.
— Ça ne changera rien. Elle nous voit différemment maintenant. Je vais essayer de la convaincre…
— De quoi ?
— De tout ce que je pourrais.
— D’accord . Au fait, depuis deux mois, elle sort avec un garçon de sa classe. J’en sais pas plus. Elle avait peur que tu apprécie pas.
— J’ai peur mais tant qu’il l’a respecte.
— Bien. Je vais faire le linge, tu me racontera.
— Oui évidemment.
*****
— Je peux essayer de te parler ou tu vas commencer à me renier ?
Elle me lance un regard froid et humide. Je recule par principe.
— Écoute, je suis d’accord avec toi. Ce n’est pas… disons ce n’est pas bien ce que je fais. Et je termine quand je veux tu sais. Et puis, à la fin.. Je n’y trouve plus goût à ça… c’est…
Je m’enfonce dans des arguments stupides.
— Papa. Pourquoi tu fais ça ? Elles ne méritent pas de vivre c’est ça ?! Une vie c’est une vie papa ! Peu importe leurs péchés ! Regarde toi ! On t’a laisser en vie mais si tu étais une de tes victimes… tu mérites de vivre. Tu n’as jamais aimer ça, rassure moi que c’est un rôle ! Même si n’est pas vrai ! Je veux aussi t’entendre dire que c’est finis ! Car je ne vois pas comment tu peux être si doux à la maison et un diable dehors !
Je me rapproche pour lui prendre sa main. Elle a raison. Je la force à me regarder pour lui embrasser son front et sécher ses joues.
— C’est un rôle. Juste pour gagner des sous… et tu sais à force… c’est comme une drogue, on y prend plaisir et on s’oublie en tant qu’être humain raisonnable.
— Dit moi papa…. Qu’à tu fais ?
— C’est terminé. Je te promet que j’y retourne plus.
— Même si tu n’y vas plus. Dit moi ce que tu faisais là-bas. S’il te plaît, j’ai besoin de te voir comme tu es. Comme quelqu’un de sensible et qui faisait un horrible métier comme les bouchers..
— Et bien… c’est une prison pour femme. Des anciens putes, des adultères ou des voleuses.
— Pourquoi pas les laisser libre après des remises en question ?
— Les hommes. Les hommes dominent les femmes. C’est le règlement de beaucoup de communauté. Le directeur était appelé par des maris ou des commerçants par exemple quand les femmes n’étaient pas sages. Elles viennent autant d’Afrique que d’ici.
— Mais pourquoi ?! Tu les tue justes ?
— On avait une totale liberté. Je les…
— Violées ?
— Oui… et les frapper jusqu’à la torturer et l’égorger. Tu sais… pour la première j’étais mal mais on m’a convaincu que je ne pouvais pas la sauver. Il fallait qu’elle paye. Je n’avais tuer personne sauf…
— Sauf ?
— Je ne voyais pas la femme mais ton oncle. Oui, ton oncle. C’est une longue histoire que je suis trop fatigué pour te la raconter. Mais il m’a pourri la vie, m’a trahi. Je pouvait aussi tuer des hommes mais rien n’allait calmer ma haine. Alors j’ai associé ça à penser à ta mère. Oui, c’est fou mais crois moi. Tu as raison, je suis un monstre.
— Combien ?
— Je n’ai pas compter en sept ans.
— Combien ?
— Je dirais une vingtaine.
— Tu en as d’autres ?
— C’est en fonction du patron.
— Et maman ?
— Quoi maman ?
— Pourquoi ?
— Tu veux parler de ce qu’elle a subit ?
— Oui..
— En lien avec mon frère mais là aussi c’est long et maman pourra te le dire.
— Je sais pas si je serais tomber amoureuse de toi si c’était moi.
— Le syndrome de Stockholm.
— J’en ai entendu parler.
— Et rassure toi, depuis toute ces années, je me pose aussi la question. Pourquoi elle m’aime ? Enfin, bref. Nous sommes désolés de tout ces mensonges. Et c’était temporaire. Ça a trop duré. Je te promet que j’arrête. Et que je passerai désormais le plus possible de soirées en famille.
— Merci papa.
Elle se colle à moi et je sais que je ne pourrais pas vraiment la tenir. Si je ne baise plus trop, j’aime torturer et j’ai encore une qui m’attend ce soir.
— Je t’aime ma puce.
— Moi aussi papa.
— Au fait maman m’a parle de ce garçon.
— Et ?
— J’aimerais le rencontrer puis sa famille aussi.
— Oui. C’est gentil. Justement, je dois le voir chez lui. Je peux passer la soirée ? Il y aura ses parents. J’aimerais dormir là-bas, sa famille me l’a proposé.
— Ils vivent où ?
— À trente minutes en voiture.
— Bien, je ne dis pas non cependant va voir ta mère.
— Tu me déposes ?
— Je vais voir Quentin
— Papa ! Tu avais promis !
— On doit réglé une livraison bloqué dans un port pour la douane.
— D’accord. Je file la voir.
Une fois l’affaire réglée, sa mère l’a dépose et m’écris pour me confirmer la bonne impression donné par la famille. De mon côté, j’arrive à trouver la solution pour la douane et à vingt-un heure, je prend sa moto pour voir Azia.
Une fois sur place, j’ouvre sa chambre et d’un regard, je l’invite à me suivre.
— S’il vous plaît !
— Dépêche ou je te flingue sur place ma jolie !
Elle marche avec un doigt en moins au pied, les cheveux raser et en panique. Elle ne fait plus trente ans. Je referme la porte de la salle.
— Tu sais depuis combien de tu es là ?
— Oui… deux semaines… pour juste un flirt.
— La fidélité s’oublie pas. Nue !
— S’il vous plaît ! Je voulais l’ai dit ! J’aime mon mari ! Et je suis sûr que je lui manque !
— Sa queue est désormais dans une autre chatte.
— Il me doit aussi d’être…
Je la gifle et elle tombe par terre.
— La femme n’est libre de rien ! L’homme si ! Et comme il m’a donné le choix de ta punition, il m’a dit aussi que tu dois rester ici. En chair ou en miette ! Maintenant nue ! Je n’ai pas terminé avec toi !
Elle se lève et retire sa robe grise. Je la met à genoux et je continue à parfaire ma mission. J’oublie les demandes de ma fille. Je désire m’amuser encore un peu avec trois femmes avant ma retraite.
Annotations
Versions