Un passage difficile
J’ai perdu ma grand-mère d’une crise cardiaque, il y a quatre mois. Le deuil est encore difficile mais j’y arrive. Ma mère tente aussi en pensant au bébé.
Elle a cependant demander ne pas savoir le sexe ainsi que de continuer à travailler jusqu’à qu’elle ne puisse plus. En attendant, elle exige que je n’arrête pas mes cours et que je vive ma vie d’ados. Mon père lui, est aussi repousser quand il proposait son aide. Pour le moment, à son sixième mois, on fait avec.
— Eléonore ?
— Quentin ? Qu’est-ce que tu fais ici ? Il y a problème ?
— Ta mère a accoucher. Ne perd pas de temps, je t’attends dans la voiture.
Il regagne la camionnette et je reviens rassurer mes amis. Quentin est soucieux et je peux le comprendre. Mais pourquoi mon père n’est pas venu me chercher ou m’a appelé ? J’aurais vite la réponse.
— Attache-toi.
— Maman va bien ? Enfin le bébé et papa ?
— Ta mère commençait à perdre les os. Tu sais que l’école est fermée et elle a essayé d’appeler ton père. Je ne sais pas où il était donc elle m’a contacté pour faire le relais. Il a filer à la maison, il n’a pas voulu téléphoner à une ambulance. En repartant en voiture…
— Quoi ?! Ils sont morts ? Papa est mort ?! Si maman à accoucher…Répond moi !!
— Un guet-apens. De qui, quoi, je n’en sais encore rien ! Tout ce que je sais c’est quand allant à l’hôpital demander des nouvelles, on m’a annoncé que ton père a reçu plusieurs balles, le tuant sur le coup. Ta mère a était touché à l’épaule et c’est caché tout en hurlant qu’elle allait accoucher. Les deux motos sont parties et on l’a rapidement prise en charge.
Je ne respire plus et retient mon souffle jusqu’à l’arriver. Je passe voir ma mère qui est calme.
— Elle n’aurait pas dû venir Quentin.
— Et ça n’aurait rien changer maman. J’aurais de toute manière su.
— Elle a raison ta fille, le bébé va bien ?
— Il est en soin. Il va bien et c’est un fils.
— Un prénom ?
— Tu penses à quoi ma puce ?
— Marx ? Comme papa ?
— On va réfléchir.
— Je vais vous laisser, j’ai une enquête à faire.
— Venge toi pour papa Quentin.
Il me serre l’épaule droite avant d’embrasser la joue de ma mère. Enfin, il nous laisse et on s’enlace dans le silence en pleurant. Un deuil c’est déjà énorme, mais pas deux !
— Quentin va trouver les coupables, nous en va essayer de continuer la vie pour ton frère ma puce.
— Pourquoi ? Pourquoi le tuer ? Il était bien ranger ! Sauf s’il cachait quelque chose d’autres…
Elle me sèche mes joues, se relève un peu et reprend ses tendresses.
— Il nous a tout dit. Cela étant, je suppose une vengeance de K.
— K ? Il est resté en France et gangréner pas mal de régions après avoir tué le Boucher ! Pourquoi chercher à tuer papa après tant d’années !
— Un objectif est un objectif ma puce. Bien, ne pense plus à ça, je te conseille d’aller voir ton petit frère. Demande à une infirmière.
—Je reviens vite alors. Je t’aime.
— Moi aussi je t’aime.
Un dernier baiser et je vais voir ma crevette de frère dans une couveuse. Je me promet de moi aussi me venger. Ma mère ne sera pas d’accord, ni Quentin mais quand j’aurais l’âge de quitter le nid, je partirais tué K. En finir avec tout ça.
— Je te promet Thad, mon petit frère que tout sera régler. Je vais le tuer pour toi, pour papa, pour maman, pour mamie et toute la famille. Même pour Quentin. Mon sang restera rouge, vivant et celui de l’ennemi bleu et froid.
Je lui murmure ça et je retrouve ma mère. Je garde secret mon projet et je découvre que je ressemble à mon père. Une colère gronde et va exploser.
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