Obsession
— Oui. Juste un peu chaud avec tout ces noms. On fait une pause ?
— Je vais te chercher un verre d’eau.
— Avec plaisir.
Je regarde mes mains qui tremble et je tente de me ressaisir. Même ma première fois avec mon ex, je n’avais pas cette sensation.
— Merci.
— Doucement quand-même !
Je bois d’une traite et il range les papiers dans la pochette après avoir fait de même pour le verre. Il repose sa main au même endroit et m’oblige à le regarder.
— Tu ne vas pas bien, tu as de la fièvre.
— Non…je…
— Tu ?
Je repousse sa main de mon front et me jette sur lui. Il met quelques secondes pour réagir à mes baiser et y répondre. Pas besoin de mots. On parlera après, je le veux.
****
Je n’avais pas conscience que j’avais un faible pour elle. Je l’ai consolé quand elle a était quitté comme une merde. J’ai partagé sa vie et j’aurais pensé me prendre un savon par ses parents quand je leur ai dit que j’aime leur fille.
Ils pensaient pareil. Si j’étais inconnu, ça aurait différent. Que donner une leçon aurait était mal perçu. J’attendais pas non plus qu’elle m’aime. Et j’aurais bien compris.
Mais ce matin, elle a rougit pour la première fois. Et j’ai saisi à cette instant, cette boule de feu tant retenu. Je suis là pour elle. Pour la protéger, je l’ai promis à ses parents.
Je me refusais au départ, qu’elle se venge. Et là aussi, depuis qu’elle a eu ce désir, j’ai vu son potentiel. J’ai vu son père, moi et même sa mère. On fera un travail le plus propre possible, sans tâche, sans bavure et repartir dans nos vies.
Pour le moment, je profite de chaque centimètres carré de son corps. Elle plus vive que sa mère et plus sauvage que beaucoup de femmes qui sont passés dans ma vie.
Je la laisse prendre le premier assaut pour ensuite comme une danse, la sceller pour toujours je l’espère. Elle prend plaisir et espérer sans doute un homme fort, mature, avec de l’expérience. Son sourire me donne envie de l’embrasser jusqu’à l’éjaculation. Moi aussi, je n’ai rien ressenti de pareil. Est-ce donc ça le vrai amour ? La passion ? Le désir ?
— Tu as aimé ?
— Crois moi que si j’aurais pas aimé, j’aurais demandé d’arrêter !
On rit nerveusement et je me retire pour rincer ma queue dans la douche. Je sens de dos sa présence. Elle se redouche à nouveau puis je coupe l’eau. Toujours dans la même position, je continue de la questionner :
— J’ai besoin de mettre les choses au clair. Déjà, j’ai adoré ce bon moment et oui, je suis fou de toi. Mais, est-ce toi, tu as juste voulu qu’on baise par pur désir de mon corps ou bien tu m’aimes ?
Elle s’en va et je la suis pour nous sécher. On s’observe dans la glace, elle semble soucieuse :
— Je…depuis qu’il m’a quitté, depuis que tu m’as pris dans tes bras aussi protecteur que quand je tombais du vélo à mes cinq ans…depuis ce jour-là, j’ai eu un coup de foudre, une simple amourette, une envie de vivre une vie comme mes parents. La différence d’âge m’obsède autant qu’elle m’effraies. Vivre une sorte d’aventure avec toi ou un autre homme de ton âge, me fascine. Alors, disons, que je ne veux pas de décevoir et je ne te mentirais jamais. Tu veux savoir si je t’aime ? Aucune idée. Tu as possèdes tout ce que j’aime dans ma vision d’une couple comme mes parents sans évidemment les violences… Considère que tout les cas, tu me rends dingue.
Elle se retourne pour m’embrasser délicatement sur les coins de mes lèvres avant de s’habiller. Je me coiffe un peu mieux avant de la rejoindre sur le canapé. Elle a sorti deux bières et sirote une en prenant une feuille ainsi qu’un stylo pour prendre des notes en étudiant plus clairement le dossier. Je prend ma boisson et l’observe attentivement.
— J’aurais besoin de de relire demain mais je peux déjà t’annoncer une chose.
— Je t’écoute.
— Tu me connais pas bien et moi non plus.
— Eu…tu ressembles à tes parents comme ça. Et où tu veux en venir ?
— Justement, je suis jeune, tu es mon mentor, mon idéal et ne me déçois pas. Je désires que tu continue à me soutenir, on doit s’entraider pour éliminer la vermine quitte à créer une guerre. K a plus l’habitude du club « La reine de cœur ». Oui, j’en ai profité pour lire d’autres de tes notes. Bref, tu as eu l’habitude des putes et je veux devenir la meilleure. Certes, tu m’as expliqué que peu arrive dans son lit mais une blonde, jeune, nouvelle peu l’intéresser. Tu me suis ?
— Eu…oui.
— Je te lâcherais pas le morceau tant que je ne l’ai pas parlé pour la première fois !
J’embrasse sa joue en riant un peu avant qu’on trinque. Puis, on continue à réfléchir au plan.
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