Premières découvertes
— Je suis contente que tu es trouver quelqu’un de si charmant.
— Il me plaît c’est le principal.
— Donc, tu vas laisser ta petite maman et ton frère ici ?
— Ne sois pas triste, je te promet de revenir aussi souvent que possible !
— Tu es majeur, mais c’est vrai que j’aimerais passer du temps avec toi.
Je l’enlace de tout mon amour.
— Tu es donc d’accord, que je prenne mon envol avec un garçon que tu as vu que six fois ?
— Je te fais confiance, et à lui aussi. C’est bizarre à dire, mais il n’est pas du tout, le cliché des…
— Oui… au fait, des nouvelles de Quentin ?
— Il t’écris pas ?
— Il t’écrit aussi à toi parfois. La dernière lettre date d’un mois, j’ai répondu que j’allais partir, qu’il devait désormais m’écrire chez toi. Et que tu me donnerais de ses nouvelles.
— Et bien… non. J’espère qu’il va bien. J’aimerais qu’il sorte.
— C’est impossible.
— Ton père avait pu…
— C’est pas le même crime !
— Hélas oui. Je vais essayer d’appeler la prison pour en savoir plus. Bien, tu veux que je t’aide pour ta valise ? Vous partez où ?
— On va rester au pays pour quatre ans au moins, le temps de photographier la nature, de rencontrer les villages… on reviendra de temps en temps à la maison, rester un mois. Après on achètera un bateau pour faire le tour du monde.
— Et avec quel argent ?
— C’est un peu le problème… mais on va se débrouiller. Des petits boulots notamment. Nathan à encore des sous de sa famille.
— Bien, je vais te donner aussi.
— Maman ! Garde en pour toi et Thad.
Elle ne m’écoute pas pour aller dans la chambre de mes parents. Elle revient avec une petite valise, elle ouvre avec une clé et je tombe des nus devant les liasses de billet ainsi qu’un flingue et des munitions.
— C’était a ton père. Toutes les missions particulières disons.
— Maman… c’est de l’argent sale. Enfin je savait que vous… mais…
— Ton père n’est plus là. C’est la première valise.
— Parce qu’il y en a combien ?
— Trois. Prend celle là puis de quoi te protéger.
— Maman…
— Ma puce. Fait le pour moi alors. Je veux que tu ne manques de rien.
— Bien… merci quand-même.
— Tu es prête ? C’est quoi ça ? Ça vient de ton père ?
— Oui Nat. Je t’expliquerai.
— Avec ça, on ne manquera de rien.
— Aller les enfants, vous avez de la route.
— Merci Madame.
— Élo… câlin !
— Bien sûr mon petit lion. Vient là. Je te promet de revenir avec des photos des animaux. Et pleins de souvenirs.
Je le rassure lui aussi avant de revenir à ma mère qui le reprend. On sort poser la valise dans le van et je ramène la grande plus mon sac à dos. Une fois partie, je le laisse conduire pendant trois heures avant de s’arrêter devant une montagne.
Il est tout juste treize heure et on mange dehors. La nature est si belle et cela m’apaise. Moi qui était toujours dans le bruit. Je réfléchis à quoi faire de mon existence. Et pour le moment voyager est la meilleure des options.
Ensuite Nathan se repose et je profite de compter les billets, tester l’arme et avant de remettre le tout, je remarque comme une bosse au fond. Je retire le fond et découvre une enveloppe.
À l’intérieur, deux gros carnets ainsi que des photos dans chacun d’eux. Le premier concerne les missions. Avec les âges, les noms, les accusations, les peines et les détails sordides. Mais aussi le ressenti de mon père. Ses évolutions entre les victimes.
Le second et troisième sont les journaux intimes. De son enfance battue, de ses délinquances, de l’école, de mon frère, de ses délires, de ma mère… tout est consigner. Des photos de mes grands parents y sont aussi. Il ne les avait jamais montrer.
Je ne sais quand penser. Tout se mélange à nouveau. C’est en regardant Nathan dehors sur la chaise longue, que je préfère me concentrer sur l’avenir, le mien.
On ne peut revenir en arrière, j’ai pardonner à mon père, il m’a montrer ce qu’il était capable de faire pour grandir. Je l’aimais énormément. Et en prenant son arme gravé de ses initiales, je dois m’en montrer digne. J’étais sa fierté. Je suis capable de me protéger, j’ai réussi à me venger, je peut désormais vivre en paix.
Je range le tout à sa place et je prend mon appareil photo pour prendre mes premiers souvenirs. C’est un Polaroïd et une fois sorti, je colle sur notre premier carnet. Je note ce qu’on a fait, la date, le lieux. Puis je le retrouve pour le réveiller avec un doux baiser.
Je nous surprend et il se lève pour y répondre avant de m’emmener sur par terre sur la couverture. On profite de ce moment de tendresse pour notre première fois. Je me sens finalement encore plus heureuse.
Ensuite, on rentre se doucher avant de se préparer à une petite balade. Il connaît bien le site et cela me fait plaisir d’apprendre la faune et la flore.
Annotations
Versions