Chapitre 1.5 : Le passage secret

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Page de Camille

Une lueur circulaire et éphémère projetée par les phares de la ville carressa les barreaux de l'entrée principale de l'orphelinat, le bruit strident et monotone des sauterelles noyaient impeccablement l'ambiance nocturne. Les couloirs de ce dernier furent plongés dans un silence total jusqu'aux allées où réside nos chambres principales, dans ce couloir froid et sec toutes les portes étaient superposés de façon symétrique, l'une en face de l'autre dont onze de chaque côté. Sur le haut de chaques portes, on pouvait distinguer une enseigne rectangulaire indiquant le nom du résident en personne.

Tout le monde était plongé dans un profond sommeil de l'intérieur après un couvre feu dans le bâtiment à partir de neuf heures pile, une mesure adoptée par la gouvernante sans restriction. "Interdiction de se promener dans les couloirs sous peine d'expulsion sans condition", oui, tout le monde connaissait la chanson sans oublié que nos serrures qui sont automatiquement verrouillées.

Mais cela ne dure pas pour longtemps, pas à dix heures précises...

Notre sommeil s'évapore machinalement suivie par une poussée d'adrénaline comme si nos hormones étaient programmés pour réaliser quelque chose dans la nuit.

Je me découvrais brusquement de ses draps en laine moelleux et je descendis assez vite pour que mes deux genoux atteignent le sol glacial puis j'utilisais la force de mes deux bras contre le rebord de mon lit pour le dégager de quelques centimètres, bien que quelque grimace fut légèrement remarqué sur mon visage.

Au dessous du lit se trouvait des boîtes à outils, des pièces détachées, des vis, tous ces objets sont étalés sur une natte épaisse clouée au sol et si on enlevait la totalité y compris la natte poussiéreuse, un plaque métallique s'y trouvait ou devrais-je dire un passage secret menant quelques part dans le bâtiment. Les autres enfants firent de même mis a part que leurs passages sont situés dans diverses endroits de leur pièce comme derrière les gardes robes, à l'intérieur de leur buffet, dans les conduits d'aération, derrière leur bibelot, ou bien il faudrait juste enlever quelques céramiques pour trouver le passage, dans la salle de bain derrière le miroir et bien d'autre dont vous n'avez pas du tout idée. Tout ces passages nous conduisait a un endroit précis, les sous-sol.

Ce qu'il faut retenir dans ce passage, c'est que dans toutes nos chambres il existe bel et bien des caméras cachées là ou personne ne se rendra compte dont ces dernières nous surveillaient après le couvre feu "Ces propos ne venaient pas de moi mais de la gouvernante elle même". Il fallait juste la duper et trafiquer les vidéos, ce qui nous a pris trois mois pour les localisés et deux mois, deux jours, trois heures, cinq minutes et quatorze secondes pour trouver et pénétrer la salle de communication et réussir notre coup, enfin c'est ce qu'on croyait... " jusqu'à ce qu'on découvre l'existence d'une deuxième caméras cachées ", l'un des motifs qui a fini par expulsé notre ancienne camarade Jessie en court-circuitant toutes les dispositifs de télécommunication ce qui nous a donné assez de temps du moment qu'on découvre les passages secrets.

- Tout le monde est là ? Dis-je avec la voix pressante.

- Bien.

Étant donné que je suis la plus grande et la plus intelligente de tous c'est moi qui prenait les commandes, pour les questions on lève le petit doigt, indiscutable, j'étais placé au centre de cette réunion entouré par les autres enfants munit d'une seule lampe à l'huile entre mes mais afin de nous éclairer pour commencer notre opération.

- Donald, une idée pour le repas de demain ?

- La tarte aux pommes je crois, j'ai vu juste ses provisions dans le buffet (parlant de la gouvernante) répondit Donald jusqu'au fond du groupe.

- Parfait. j'aime bien savoir ce qu'on va manger au lendemain, dis-je avec la voix endiablée.

- Hubert, on va jouer quoi pour après demain ?

- *Le canon de Pachelbel !! elle fredonnait un extrait dans la cour, il y a une basse obstinée et une troisième voix.

- Parfait ! Henri, t'a le truc que je t'ai demandé ?

- Les cartes truquées et les élastiques sont à notre disposition pour tricher demain au jeu de table, chef.

- Bien.

- Harriette mange tous les raisins et laisse des miettes pour la faire croire que des rongeurs grouillent toujours dans l'autre cuisine, comme ça elle nous laisserait changer de pièce pour notre plan.

- Tu peux compter sur moi, chef, répondit-elle ayant l'air super motivé.

- Demain c'est notre jour de chance les amies... Elle allume le four, nous on l'enfourne de corvée, Hé hé hé...

Voilà comment on s'organisait chaque soir pour surmonter les épreuves du lendemain, des sacrifices ont été raisonnable pour tirer certaines informations, sans cela tous sera perdu d'avance, enfin de compte il faut si faire car il s'agit de survie.

"Pendant que dehors c'est le chaos total".

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