Chapitre 3 : Crow Quinton...

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Tini était là, allongée sous moi. Tremblante, effrayée, elle ignorait tout ce qu’il lui attendait à présent. Elle était un diamant brut, un diamant dont j’avais hérité à la mort de ses parents. Un diamant que j’allais protéger, tailler et façonner. Elle était depuis un mois, un aphrodisiaque contre lequel j’avais dû lutter.

Elle avait ignoré mes règles, certes la tentation avait été grande, ma distraction passagère n’avait pas été des plus conciliantes. Un côté de moi était soulagé, car je n’avais plus de secrets à cacher, quant à Gini, j’allais devoir faire pas mal de ménage. Mais pour le moment, toute mon attention était dirigée vers la sublime jeune femme qui se trouvait sous moi. Cette magnifique et innocente petite vierge, qui ce soir allait devenir mienne.

J’effleura son doux visage angélique, écartait une mèche de ses longs cheveux châtains tirant vers le roux. Puis cherchai son regard vert. Admirant son visage parsemé de petites taches de rousseur, son nez de lutin était ornée d’un piercing, un petit anneau doré qu’habituellement j’aurais trouvé horrible, mais que sur elle, je trouvais très joli. Tini était un petit brin de fille, mesurant à peine un mètre soixante. Filiforme, enfin presque, elle possédait un fessier assez bombé et pour cause, cette dernière faisait pas mal de yoga. Je l’avais longuement observé, étudier, se promener dans le parc, nager, et même dormir. Mais là, maintenant, je pouvais l’admirer de plus près et surtout effleurer son épiderme qui frissonnait à mon toucher.

La peur dans son regard m’indiqua clairement qu’elle allait suivre son instinct de survie. Je voulais voir dans quelle direction, il allait la guider, vers la rébellion et l’abdication. La voir déglutir et fuir mon regard, me fit sourire. Vivement, je la couvris de mon corps. Elle voulut crier, mais je plaquai ma main sur sa bouche avant de saisir ses poignets quand ensuite elle tenta en vain de me repousser. Elle se tordit dans tous les sens pour m’échapper, mais je fus plus fort qu’elle alors ce fut sans grandes difficultés que je pris l'ascendant sur elle. Tini détourna le regard m’offrant un accès à sa gorge, je souris et posai ma bouche sur celle-ci avant de l’embrasser à de multiples reprises, alternant entre de tendres et doux baisers et quelques morsures vives mais brèves. Elle gémit et se tendit contre moi avant d’affronter mon regard.

Sa bouche seulement à quelques centimètres de la mienne, nos souffles ardents se mélangeant avant que je ne grogne et ne cède à mon envie de l’embrasser encore une fois. J’écrasai ma bouche sur la sienne, avant de l’envahir de ma langue. Mon baiser était brutal, brusque et invasif. J’y mis toute ma colère, ma rage et ce sentiment puissant de possession que je ressentais en moi, et cela, depuis la veille. Tini, gémit tout en essayant vainement de ne pas me rendre mon baiser. Puis sa raison se brisa et je le compris quand elle entremêla ses doigts aux miens, que son corps se cambra et fit pression sur mon érection avec son ventre. Je mis fin à mon baiser et la vis déglutir avant de murmurer.

  • Monsieur ...
  • Crow...

Tini répéta mon nom et l’entendre dans sa bouche attisa un peu plus mon désir pour elle. Je la plaquai sans ménagement de nouveau contre le matelas avant d’encadrer son doux visage entre mes mains. Elle gémit et referma ses doigts autour de mes poignets avant que je ne l’embrasse en douceur. Elle répondit à mon baiser, sa langue s’enroula délicieusement autour de la mienne. Tout en semant une pluie de baisers sur son visage, dans son cou, et sans avoir le temps de le voir venir, elle me retira avec aisance mon t-shirt qui vola dans la chambre. Puis sans attendre, je retirai le reste avant de mes fringues, tout en guettant ses réactions. Tini me lorgna et rougit brusquement quand ses yeux se posèrent sur mon sexe. Je revins dans le lit, m’allongeai sur elle, semant quelques baisers sur son corps hyper-réactif.

Mes mains sur ses cuisses nues, je sentis sous mes doigts les boursouflures mais ne dis rien. Je vis les scarifications, mais rapidement, mon attention fut détournée par les doigts fins et bronzés de la magnifique amazone qui se trouvait coincée sous ma personne. Tini était une femme magnifique, tatouée et percée, la peau dorée. Une toute petite poitrine naturelle, en forme de poire et des petites aréoles fermes et pointues, sur laquelle je refermai mes grandes mains. Je les caressai et vins les lécher, les embrasser avant de happer entre des lèvres ses jolies perles marrons. Les yeux clos, la tête en arrière et ses doigts dans mes cheveux alors que je dévorais sans retenue ses tétons dressés et pointant fièrement de désir devant moi.

  • Tu es tellement belle, murmurai-je avant de nous faire rouler dans le lit. A toi, maintenant.
  • Je dois faire quoi ? me demanda-t-elle.
  • Explore mon corps avec tes mains et ta bouche. Apprends à le connaître, mémorise-le dans ta tête, lui répondis-je tout en glissant une longue mèche de ses cheveux derrière son oreille.

Je me redressai sur les coudes et la vis alors semer de tendres baisers sur mon torse. Elle osa même me lécher et s’attarda sur mes tétons, à moi aussi, avant de me mordre, m’arrachant des grognements sourds de plaisir. Je fourrai mes mains dans ses cheveux. Cette dernière leva les yeux et me sonda avant de venir, sous mes directives, s’emparer de ma queue.

Ses doigts autour de mon membre dressé, elle me branla avant de laisser un filet de salive couler sur ma queue. Son regard rivé au mien, je vis un petit sourire de fierté, se dessiner sur son visage, et qui était littéralement en train de me rendre fou. Puis elle lécha mon gland et je soupirai avant de la guider pour lui apprendre à me faire une fellation, telle que je les aimais. Elle me prit dans sa bouche et je grognai de plaisir. Mes mains dans ses cheveux, elle me branla tout en me suçant et me prenant à chaque fois plus loin dans sa cavité buccale. La tête en arrière, je grognai et sursautai en la sentant me prendre entièrement jusque dans sa gorge. Elle déglutit autour de mon gland avant de se retirer. Je me laissai tomber contre le matelas, essoufflé et surtout pour essayer de garder mes esprits. Je jurai quand je sentis ses doigts s’aventurer sur mes bourses qu’elle griffa délicatement. Un violent frisson me parcourut et je me mis à trembler avant de sentir sa langue sur mon anus. Je la regardai surprise et fermai les yeux en sentant la pointe de son appendice buccale effleurer par mégarde mon trou froissé, je me laissai aller dans le lit et l’incitai clairement à continuer ainsi, lui ordonnant de me bouffer le cul. Tenant fermement ses cheveux dans mon poing, j’ondulai du bassin alors qu’elle me branlait et me dévorait littéralement l’anus.

  • Putain de merde ! Je ne veux pas jouir maintenant ! dis-je avant de la faire rouler sur le lit.

Tini ferma les yeux et je la sentis alors perdre pieds et se mettre à réfléchir et à douter. Je saisis son menton entre mes doigts et l'obligeai à me regarder avant que je ne plaque brutalement ma bouche sur la sienne. Ses mains sur mon torse, elle tenta de me repousser en vain tout en cédant à mon baiser.

  • Crow…tenta-t-elle dans un souffle.
  • Je sais, tu penses que ce n’est pas bien, mais je n’en ai rien à foutre de ce qui est bien ou pas bien. Je m’en fous de ce que tu penses parce que je n’ai envie que d’une chose, profiter de toi, abuser de ton corps et rien ni personne ne pourra m’en empêcher, lui révélai-je en l’embrassant fougueusement alors qu’une larme roulait sur sa joue.

Je les écrasai avant de l’embrasser à nouveau. Ma main sur la peau nue de sa cuisse, je sentis sans mal les boursouflures alignées, les unes près des autres, ce qui était digne des scarifications. Je la caressai et savourai la sensation de la douceur de sa peau sous mes doigts. Mon visage dans son cou, je humai son odeur bien particulière. Une odeur de fruits rouges qui ne faisait qu’amplifier mon désir violent et malsain pour elle. Ma bouche dans son cou, je refermai ma main sur son sein avant de croiser son regard. Tini se tendit sous ma caresse et ferma les yeux. Je vins happer son téton entre mes lèvres. Il durcit encore un peu plus sous ma langue jusqu’à devenir une parfaite petite perle sensible. J’abandonnai son sein gauche avant de saisir l’autre jusqu’à ce qu’elle soupire de nouveau et ne laisse échapper des gémissements de pur plaisir. J’abandonnai sa poitrine et parsemai de tendres baisers sur son ventre plat. Elle s’arqua pour tenter de me fuir quand elle comprit mes intentions à son égard, mais vivement j’enroulai mes bras autour de ses cuisses avant de soulever son bassin du lit. Seules ses épaules et sa tête touchaient le matelas.

Trempé de son plaisir qui coulait de manière abondante de son intimité, je plongeai sans hésitation mon visage entre ses cuisses. Tini me supplia d’arrêter alors que les réactions de son corps me suppliaient de continuer. Ses mains étaient enfouies dans mes cheveux, son bassin ondulait langoureusement de plaisir contre ma bouche. Ma langue autour de son bouton de chair, je le léchai, le suçai avant de venir le caresser avec mon pouce. Tini hurla et convulsa dans le lit avant de jouir brutalement contre ma bouche. Je la reposai contre le matelas en douceur avant de croiser le regard embué de plaisir et de larmes de mon petit Papillon.

J’éprouvai brusquement le besoin de me branler avant de grogner de plaisir et de guider mon érection entre les replis de son intimité luisante. Elle était très étroite et délicieusement serrée. Je recouvris son corps de mon corps tout en faisant attention à ne pas l’écraser de mon poids et je plaquai ma bouche sur la sienne avant de plonger peu à peu dans son antre étroite et humide. Ses ongles se plantèrent dans ma peau, griffant violemment mes bras et mes épaules. Je la sentis s’étirer autour de ma bite, puis mon gland entrer en contact avec cette fine membrane qui allait faire de moi son premier amant. Je me redressai et croisai son regard couvert de larmes. Mon petit oiseau était vierge et je fus sur le point de lui arracher sa fleur. Je me retirai légèrement avant de plonger en elle d’une vive poussée, la franchissant enfin et la prenant jusqu’à la garde.

Contractée autour de ma queue, elle émit un gémissement plaintif emplit de douleur alors que j’allais et venais lentement en elle. Je glissai ma main entre nos deux corps et trouvai son clitoris gonflé de plaisir. Mon papillon se cambra et gémit de nouveau, un long soupir de plaisir, cette fois-ci. Ma main sur sa cuisse, l’autre caressant sa joue, j’entamai de lents et profonds va-et-vient. Ses doigts s’enroulèrent autour du drap, la tête en arrière, je sentis son corps se tendre à nouveau et s’arquer de plaisir sous mes assauts. Je sentis ses muscles se contracter autour de mon membre viril avant qu’elle ne se mette violemment à convulser. Son cri de plaisir résonna dans la chambre provoquant ainsi ma perte de contrôle. Je me redressai à genoux dans le lit et attrapai les jambes de Tini au niveau des genoux avant de les écarter. Mon regard se posa sur son sexe couvert d’une fine toison de poils. Mon sexe allant et venant en elle. Je fis claquer mon pelvis contre son pubis, jusqu’à ce que mes râles de plaisir résonnent à leur tour dans la chambre. L’orgasme puissant et intense de Tini, causa ma propre perte. La douleur dans mes reins fut vive, intense et je jouis puissamment dans l’intimité de mon petit Papillon, avant de me retirer pour me branler et souiller son sexe, mais également son ventre de mon foutre.

Je replongeai dans son antre brulante et dégoulinante de mon foutre et sa mouille visqueuse. Tini soupira et ses muscles vaginaux se contractèrent autour de ma queue, et ce, pour mon plus grand plaisir. Je l’étreignis dans mes bras, et posai un baiser sur son front avant nicher mon nez dans son cou.

  • Tini ? demandai-je tout en posant un regard sur sa peau nue qui bientôt porterai ma marque.
  • Quoi ? répondit-elle la voix éraillée.
  • Je sais que tu me hais et que tu vas me détester, mais je veux que tu saches que les choses vont changer. Tu es à moi, maintenant et cela implique de grands changements. Demain toi et moi, nous en parlerons. Mais à partir de maintenant, ta place, sera ici, dans ce lit, avec moi.

Nu, je roulai dans le lit et m’allongeai dans son dos puis sans ménagement, je l’attirai contre moi. Elle se tendit dans mes bras. Je caressai sa peau douce et elle serra rapidement les cuisses puis ramena ses bras devant sa poitrine. Mais sans grande réel difficulté, je saisis son sein tout en mordant son épaule nue.

Après avoir caressé son sein et joué avec son mamelon que je martyrisai entre mes doigts habiles, j’enroulai mes doigts autour de sa gorge avant de l’inciter à me faire face.

  • Embrasse-moi, demandai-je froidement contre sa bouche.

Tini refusa d’obéir alors je resserrai mes doigts autour de son cou jusqu’à ce qu’elle obtempère. Elle posa sa bouche sur la mienne sans réellement m’embrasser. Je serrai un peu plus et je l’obligeai alors à répondre à ma demande. Satisfait, je caressai sa joue avant de reprendre mes caresses. Ses larmes qui s’étaient taries revinrent alors et inondèrent ses joues. Je virai les draps du lit et Tini posa son regard embué de larmes sur moi. Elle remarqua alors que j’étais à nouveau en érection. Je frottai mon érection contre son clitoris et elle serra les poings, contrariée, et surtout pour m’empêcher de vois que j’avais le contrôle sur son corps. Lentement, je guidai ma queue en elle et je senti le plaisir inonder mon visage alors que mon sexe la pénétrait et ses muscles eux s’étirèrent délicieusement. Elle serra les dents, alors que j’allais et venais en elle en prenant sur moi et surtout parce que chacun de mes assauts faisaient illuminer son regard de haine et de plaisir. Quand brusquement, sans prévenir, je m’enfonçai en elle jusqu’à la garde. Tini ne put retenir son cri et s’empêcher de resserrer les jambes autour de moi alors que je réitérais mes coups de reins brutaux. Son ventre se contracta douloureusement et je vis la douleur et le plaisir se mélanger dans son regard. Cela lui donna la nausée. Une violente nausée de dégoût contre moi, mais surtout contre elle-même.

Sa première carapace venait de se fêler, elle refuserait d’admettre qu’elle éprouvait un certain plaisir à la contrainte. Je glissai une main entre nos deux corps et vins faire pression sur son clitoris, ce qui provoqua alors sa chute. Elle ne put retenir son halètement de plaisir, ni empêcher son corps de convulser de plaisir. Je continuai mes assauts de plus en plus brutaux, et je la labourai sans vergogne. Son premier orgasme laissa place à un second orgasme encore plus puissant que le premier. Elle fut prise de violents spasmes et cela alors que ma bite était logée profondément en elle. Tini cambra sous mon corps en tirant fortement sur le drap qui se déchira sous la pression. Je lui assainai un dernier coup de rein avant de m’écrouler, l’écrasant littéralement de tout mon corps. Je sentis mon membre palpiter en elle et plusieurs jets puissants et chauds la remplir.

Quand je me retirai, je le vis couler le long de son sexe endolori et hypersensible. Je roulai sur le côté à bout de souffle. Tini en profita pour se ruer dans la salle de bain. Elle tomba à genoux devant la cuvette et se vida les tripes. Je la rejoignis, mais elle me repoussa, les larmes aux yeux et tremblante de froid.

  • Ne me touche pas ! Hurla-t-elle en larmes tout en me repoussant de toutes ses forces.
  • Je fais ce que je veux petit papillon. Tu es à moi maintenant, à moins que tu veuilles finir comme Gini, tu sais la fille qui est morte à cause de toi et de ta vilaine curiosité.

Tini me lorgna en larmes. Elle devint livide à l’évocation du corps qui se trouvait à l’étage au-dessus de notre tête.

  • Maintenant, tu vas te laver les dents et ensuite tu iras te coucher. Ne me force pas à te punir, rien ne me ferait plus plaisir que de te montrer l’étendue de mes envies alors que je me fais violence. Ma clémence est fragile, alors à toi de décider, m’obéir ou bien me résister ?

Je quittai la salle de bain après lui avoir sorti une brosse à dent neuve. Je retournai dans ma chambre et verrouillai la porte de celle-ci avant d’y installer un jeu de corde avec des menottes aux colonnes de mon lit.

Quand elle revint dans la chambre, Tini put apercevoir mon installation. Timidement, elle grimpa dans le lit et sans aucune once de rébellion, elle me laissa lui attacher les chevilles. Une fois certain qu’elle ne pourrait pas s’enfuir en pleine nuit, je la rejoignis dans le lit. Elle se tendit en sentant mon bras s’enrouler autour de son ventre. Je l’attirai brutalement contre mon torse brûlant et vins nicher mon nez dans son cou. Je semai des baisers sur sa peau nue. Elle garda les yeux clos, et peu à peu sa respiration devint calme et apaisée. Epuisée, elle cessa de lutter, puis peu à peu, elle s’endormit.

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