Chapitre 4 : Crow...
Secoué, je me réveillai en sursaut. J’ouvris les yeux et vivement je me retournai, ma main sur sa gorge, Tini plaquée contre le matelas, ses deux mains sur mon poignet. Elle se débattit et voulut me parler.
- J’ai besoin d’aller faire pipi ! murmura-t-elle la voix cassée.
Brusquement, je la relâchai et me laissai tomber sur le dos tout en jurant. Je fermai les yeux et soupirai avant de me lever pour aller chercher les clés. Je libérai Tini et celle-ci se rua vers les toilettes. Elle n’eut pas le temps de fermer la porte des W.C. et j’eus tout le loisir de l’entendre se soulager. Peu après, elle me fixa se massa la gorge.
- Je peux aller me doucher, j’ai du sang à l’intérieur de mes cuisses et je me sens poisseuse.
Je me passai une main sur le visage et hochai la tête avant de la voir se glisser dans la cabine de douche. Je la regardai tout en restant à distance, réalisant que j’avais manqué de l’étrangler. Je soufflai et je décidai, après avoir vérifié mon téléphone, d’aller la rejoindre.
Je me glissai dans son dos et la sentis se tendre. Mes mains sur le carrelage, je nichai mon nez dans son cou et lui murmurai mes excuses pour ce matin avant de l’embrasser sur la joue. Tini resta immobile, elle prit une grande inspiration quand j’enroulai mon bras gauche autour de sa taille.
- Bonjour, toi.
- Je ne veux pas que tu me touches, me répondit-elle, lapidaire.
- Et tu penses que j’en ai quelque chose à foutre de ce que tu veux ? lui demandai-je tout aussi froidement.
- Laisse-moi partir, je ne dirais rien à personne, mais laisses-moi partir d’ici, dit-elle tout en me faisant face avec une confiance feinte, alors que son regard était empli d’une lueur de terreur.
- Te laisser partir ? Pour aller où ? la questionnai-je.
- Je ne sais pas, l’assistante sociale me trouvera un autre foyer. S’il-te-plaît ? me demanda-t-elle tout en évitant mon regard.
Pour la première fois de ma vie, je ressentis quelque chose. Habitué à ne rien ressentir, à devoir feindre des émotions et des sentiments que j’avais appris à déchiffrer en observant le monde qui m’entourait. Je savais rire, quand certains faisaient parfois de l’humour ou bien des blagues, car j’avais compris que ce genre de phrases avait le pouvoir de détendre une atmosphère tendue. Je savais sourire pour plaire et me montrer avenant, ou bien quand je voulais attirer une femme dans mes filets, bien que même sans sourire, cela fonctionnait pleinement. Je n’étais pas insensible, je savais reconnaître mes torts et mes abus comme ce matin, à la suite de ma vive réaction. Mais là, face à Tini, un sentiment désagréable me saisit et je n’aimai pas cela. Elle voulait que je la laisse partir, n’avait-elle pas conscience que cela n’arriverait jamais ?!
- S’il-te-plait ? me répéta-t-elle dans un murmure.
Je pris une grande inspiration et vivement je la saisis par les cheveux. Tini cria, sous le choc alors que je l’entraînais avec moi, faisant fi de ses plaintes et de ses suppliques. Déverrouillant la porte de ma chambre, je la tirai par les cheveux à travers la maison, jusqu’au troisième étage, dans l’aile Ouest.
Franchissant les portes de mon donjon, je poussai Tini vers le corps inerte et froid de Gini. Cette dernière recula en poussant un cri de terreur. Tini rampa à travers la pièce avant de hurler à nouveau quand je l’attrapai par les cheveux. Je la fis se lever avant de l’attacher au plafond, par les poignets. Je tirai violement sur la corde, de façon que seuls ses orteils puissent toucher le sol.
Attachée, les bras au-dessus de la tête. Ses jambes aussi étaient attachées, suspendues dans le vide et écartées, m’offrant alors une vue monumentale sur son sexe recouvert d’une fine et délicate toison brune et luisant. Bâillonnée, sa salive commençait à couler le long de son menton et sur ses seins dont les tétons étaient érigés.
J’ouvris le premier tiroir et trouvai exactement ce qu’il me fallut. Je m’approchai lentement de Tini qui tenta de bouger, mais qui ne put que se balancer. Elle gémit pour protester avant de fermer les yeux pour éviter mon regard. Je saisis ses seins entre mes mains et les comprimai entre mes doigts avant de me pencher pour les marquer. Je plantai mes dents dans sa chair tendre, jusqu’à ce que cette dernière hurle et convulse de douleur. Je fixai les marques violacées qui les ornèrent et qui lui rappelleraient à son bon souvenir. Ses mamelons entre mes doigts, je les provoquai avec ma bouche avant de refermer à nouveau mes dents dessus. Elle poussa un cri de douleur avant de se dandiner pour essayer en vain de m’échapper. Je refermai ensuite une pince à sein sur son téton avant de faire la même chose avec l’autre. Je tirai sur la chaînette et Tini geint douloureusement. Son visage était ruisselant de larmes et cela ne fut que le début de sa première leçon.
Je donnai un peu de mou dans la corde et Tini se retrouva penchée en avant, sa tête à la hauteur de ma taille. Je caressai sa joue avant de lui retirer provisoirement son bâillon. Elle laissa échapper un soupir et déglutit avant de faire craquer sa mâchoire. Je lui attrapai les cheveux et lui ordonnai d’ouvrir la bouche. Les yeux écarquillés, elle refusa jusqu’à ce que je lui bouche le nez. Elle ouvrit alors la bouche et j’en profitai pour enfoncer mon érection dans sa bouche. Elle voulut se débattre et je sentis ses dents sur ma hampe dressée.
- Mords-moi et je te bute comme la pute qui se trouve derrière moi ! la menaçai-je.
Livide, elle ferma les yeux et me laissa lui baisser la bouche.
- Tu as besoin d’apprendre à faire une fellation, Petit papillon. Lèche-moi, lui dis-je, doucement.
Tini obéit et me lécha, elle fit tournoyer sa langue gauchement autour de mon gland avant de me prendre dans sa bouche. Les yeux clos, je sentis peu à peu le plaisir monter en moi. Elle fut maladroite et particulièrement timide, mais cela avait un sacré effet. Mes mains dans ses cheveux, l’autre sous son menton je lui maintins la tête avant de lui dire d’ouvrir la bouche en grand, et sans ménagement, j’imposai à sa bouche un va-et-vient très rythmé avant de faire taper mon gland au fond de sa gorge. Je restai immobile et cela jusqu’à ce qu’elle déglutisse autour de mon nœud. Je me retirai et elle prit une grande inspiration alors que ses joues étaient couvertes de larmes. De la salive couvrait son visage et coulait par terre.
Délaissant sa bouche, je fis le tour et insinuai ma main entre ses cuisses. Son intimité était visqueuse, il pulsait à mon contact.
- Putain, Petit Papillon, prendre ma bite dans ta bouche te fait mouiller. Tu es trempée, je n’ai même pas besoin de te préparer pour me recevoir en toi, soufflai-je tout en la pénétrant de mes doigts sans douceur.
Je souris et les fis aller et venir en elle. Ses muscles se contractèrent aussitôt autour de ceux-ci. Je les retirai et en insérai un troisième avant de le faire aller et venir violemment en elle tout en caressant son clitoris. Tini hurla et ses jambes se mirent à trembler, puis elle gicla à nouveau de plaisir. Jamais une femme n’avait autant joui dans cette pièce. Mais il n’était pas question de plaisir, il était question d’éducation et cette petite garce ingrate allait enfin recevoir sa leçon.
Je me dirigeai vers le mur où se trouvait tous les fouets et me saisis de celui à neuf queues. Le plus sadique de toute ma collection. Je le déroulai et passai devant Tini, qui quand elle le vit, s’agita tout en me suppliant de ne pas faire ça.
- Je t’ai donné un toit, une maison, et une règle que tu as enfreinte alors que tu avais promis. Une femme est morte à cause de toi, j’ai été clément avec toi, et toi, tu veux que je te laisse partir ?
- Crow, s’il te plaît ? me supplia-t-elle.
- TU ES A MOI !!!! A MOI !!! hurlai-je. Ton père t’a vendu à moi en échange de la mort d’une autre personne, mais ce connard a essayé de me buter en engageant un autre tueur à gage et ce pour ne pas honorer son contrat. TU ES A MOI, Tini ! Alors rentre-toi bien ça dans le crâne, je ferai de toi ce que je veux, quand je veux et ou je veux et cela jusqu’à ce que je me lasse de toi et que je veuille bien me débarrasser de ta petite personne, comme je vais le faire avec son cadavre une fois que j’en aurais fini avec toi.
Tini me sonda en silence, les larmes ruisselants sur son visage, mais cela ne m’atteignit même pas. Le fouet dans ma main, j’assurai ma prise sur le manche de ce dernier et lui assénai le premier coup, sans prévenir, ni sans faire preuve de retenue. Ce dernier frappa ses deux fesses. Tini s’arqua et cria. J’enchaînai les coups, n’épargnant aucune zone de son corps, de ses pieds à ses épaules en passant par ses seins et son ventre. Son corps fut meurtri, rougit par endroit, violacé dans d’autre quand le sang ne coulait pas. Son dos, son ventre, ses fesses et ses cuisses étaient recouverts de stries sanguinolentes. Tini avait crié et pleuré, puis elle s’était contentée de sangloter, reniflant grossièrement pour étouffer ses plaintes.
Le fouet au sol, je m’approchai d’elle et la saisis par les cheveux avant d’effleurer son doux visage détrempé. J’essuyai ses larmes et posai ma bouche sur la sienne avant de poser mon front contre le sien.
- Ce n’est qu’une douce punition à côté de celle que je lui ai infligé à elle. Elle, elle était un jouet que je devais éduquer pour un autre, alors que toi, ton éducation, elle sera dans le seul but de me satisfaire, moi et moi seul. A la fin, tu seras parfaite, ou morte, dis-je tout en me glissant derrière elle, griffant son fessier meurtri et lui arrachant un gémissement d’une extrême douleur.
Je guidai ma queue douloureusement tendue dans sa fente trempée et sans vergogne je la pris, abusant à nouveau d’elle. Brutal et égoïste, je me focalisai uniquement sur mon plaisir et je sentis ce dernier monter en flèche, puis une douleur lancinante me descendit dans les reins. Je glissai ma main sous le ventre de Tini et saisis la chaînette. Tini n’eut pas le choix que d’encaisser mes derniers assauts. Vivement je tirai sur la chaînette qui pendait sur ses seins. Elle hurla à nouveau et se mit à convulser autour ma queue. Enfoncé en elle jusqu’à la garde, je cédai à mon tour et jouis puissamment en elle, laissant un râle de plaisir m’échapper. Lentement, je me retirai et vis mon foutre s’écouler de son intimité et tomber sur le sol.
Essoufflé, je pris un peu de temps pour me remettre de ce round très intense. Tini, elle était encore attachée, et surtout, elle ressemblait à une vraie loque. Une loque que j’allais torturer toute la journée, autant physiquement que psychiquement. La rendre folle au point qu’elle me supplie et me demande pardon pour son ingratitude.
Je me dirigeai vers une commode et sortis un plug en forme de queue de chien, ainsi qu’un flacon d’huile lubrifiante. Je me saisis d’un équipement d’électrostimulation puis d’une culotte en cuir avec des fermetures cadenassées et dotée d’un gode vibrant avec une petite langue pour astiquer, avec le plus grand des sadismes, son bouton de chair. Je me saisis également d’un masque en cuir noir de chien et d’un collier avec une petite médaille et une clochette.
Posant le tout sur une desserte, je la fis rouler vers Tini qui déglutit en apercevant mes nouveaux jouets. Me saisissant du flacon de lubrifiant, j’en versai une généreuse sur son sillon avant de venir masser sa rose avec mon pouce. Son corps se crispa naturellement, mais rapidement son orifice s’assouplit à mon contact et céda à la pression de mon pouce. Remplaçant mon pouce par mon majeur, je le fis aller et venir avant d’y ajouter mon index.
Tini ondula, malgré elle, contre ma main avant de soupirer de frustration quand je retirai mes doigts de son cul. Saisissant le plug avec la queue en silicone de chien, je fis pression contre sa rose recouverte d’huile. Tout en massant son clitoris, je poussai sur le plug, et sentis ce dernier être brusquement happé et se loger dans son fondement à l’orifice encore vierge et serré. Un pop se fit entendre ainsi que le soupir de soulagement de ma petite chienne. Elle respira longuement et prit sur elle pour faire accepter à son cerveau et son corps la présence de ce dernier. Après ça, je la détachai et comme je m’y attendis, elle s’écroula. Me plantant devant elle, je la fis se mettre à quatre pattes à mes pieds avant de lui accrocher son collier autour de sa gorge fine, puis je l’affublai ensuite du masque en cuir rigide, qui lui donnait une tête de chienne.
- Très bien, tu es une gentille chienne, ma petite chienne à moi. Alors jusqu’à ce que je te dise le contraire, tu seras ma chienne, dis-je tout en m’écartant d’elle pour m’approcher de la desserte où l’attendait la suite de mon jeu sadique. Aux pieds ! lui ordonnai-je brusquement !
Tini sursauta en entendant mon ordre, puis rampa faiblement à quatre pattes jusqu’à moi. Je me baissai et lui fis face avant de la flatter d’une tape sur le cul.
- Ne bouge pas, je reviens, dis-je tout en lui caressant sauvagement la tête.
Je m’éloignais et m’approchai du plateau que j’avais préparé, sur laquelle se trouvait des pinces et des patchs d’électrostimulation. Je vins les coller sur ses seins, mais aussi sur l’intérieur de ses cuisses, ses fesses et même contre la plante de ses pieds. J’insinuai ma main entre ses cuisses et effleurai son intimité. Celle-ci était couverte de lubrifiant. Je trouvai son clitoris et l’effleurai. Tini siffla et se mordit la lèvre, avant que je ne referme une pince dessus. Elle tressauta, avant de gémir quand je vins placer deux autres petites pinces sur ses grandes lèvres. Je reliai les câbles à la machine que je branchais et allumai. Après ça, j’insérai le gode dans son antre humide et lui mis la culotte en cuir dans le but de tout maintenir solidement en place. J’allumai le gode et Tini sursauta, alors que j’optai pour la vitesse de va-et-vient de ce dernier ainsi que la puissance de la langue sur son clitoris déjà sous la coupe d’une pince électro-stimulante.
J’ouvris une des deux cages et ordonnai à Tini d’y entrer. Par choix, je pris la plus petite afin que celle-ci soit la plus inconfortable possible. Je menottai ses poignets hors de la cage, l’empêchant de se mouvoir et surtout d’avoir l’occasion de pouvoir se débarrasser des patchs. Une fois satisfait, je quittai la pièce après lui avoir dit que j’allais revenir très vite, enfin une fois mon petit déjeuner prit et ma séance de sport quotidienne exécutée. Tini voulut se plaindre, mais je pris la décision de la bâillonner avant de la laisser seule.
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