Chapitre 7 : Crow...

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Tini était dans notre suite en train de se préparer, j’avais fait venir mes hommes et deux camions avant de réunir tout mon personnel. Ernesto croisa mon regard et comprit aussitôt que je préparai quelque chose. Il baissa aussitôt la tête. Je lui avais fait préparer les filles du domaine, leur imposant une petite robe noire outrageante, des talons aiguilles indécents et elles portaient toutes un collier en cuir noir avec le sigle « slave » et leur cage de chasteté. Elles avaient toutes subi un lavage complet, interne et externe, une épilation totale. Menottés les unes aux autres, il leur était impossible de s’échapper. Quant à ces messieurs, ils avaient eux aussi reçu le même traitement que ces demoiselles. Mais ils portaient tous un jockstrap en cuir avec un plug queue de chien, leur cage de chasteté ainsi que leur collier en cuir, ciglés comme ceux des filles. Menottés les uns aux autres, ils attendaient tous mon petit discours.

  • Je vous ai réunis ici, pour vous faire par de la vente de mon hacienda, ce qui fait que je n’ai plus besoin de personnel pour s’occuper du domaine. C’est ainsi que dès ce soir, si vous ne désirez pas mourir, vous allez devoir séduire de nouveaux maîtres lors de la vente aux enchères annuelle à laquelle je vous emmène. Le prix de vos futurs maîtres seront les miens. Ceux qui n’arriveront pas à trouver un nouveau maître avant la fin de la vente, seront exécuté comme cela aurait dû l’être le jour où nos routes se sont croisées. Maria restera ici avec moi, ainsi qu’Ernesto. Je suis au courant pour sa mutinerie et elle mérite d’être punie. Sachez que vos futurs propriétaires pourront disposer des dernières évaluations que vous avez subie. Messieurs, vous pouvez charger la cargaison dans les camions. S’il y a de la résistance vous savez quoi faire.

Des hommes vêtus de noir apparurent et je vis les filles sursauter. Résignées ces dernières obtempérèrent et montèrent dans un des camions, suivies de près par les hommes. Ernesto osa s’approcher de moi et se laissa tomber à genoux à mes pieds.

  • Monsieur, puis-je vous remercier ?
  • Ne me remercie pas Ernesto. Occupe-toi de Maria. Je veux qu’elle puisse recevoir sa punition et s’en souvenir.
  • Oui, monsieur, répondit ce dernier tout en s’éclipsant après avoir baisé mes chaussures.

Je regardai ma montre avant de sentir sa présence. Je me retournai et la vis. Les mots me manquèrent et je dus même défaire un bouton de ma chemise noire. Cette dernière était sublime. Vêtue d’un body de couleur noir, en dentelle, transparent et sans doublure. Il était également échancré au niveau de son intimité, caché par un short moulant en jean. Par-dessus, elle portait une grande veste kimono blanche en gaz de coton, elle aussi transparente. Cintrée au niveau de sa taille par un harnais de cuir noir qui soutenait également sa petite poitrine. Ses cuisses aussi étaient agrémentées de lanières en cuir. Chaussée d’une paire de chaussures fermées, noires, compensés en daim avec une lanière dorée autour des chevilles.

Ses longs cheveux étaient partiellement libres, retenus par une pince dorée, simpliste. Ces derniers lui arrivant dans le dos et étaient ondulés ce qui contrastaient fortement avec sa frange lisse asymétrique et effilée. Elle portait également deux bracelets noirs en cuir ornés de boucles dorées. Son maquillage était simple, ses yeux étaient marqués d’un trait de liner étiré et de mascara.

Je m’approchai d’elle et pus humer son parfum. Un sourire naquit sur mon visage, quand je reconnus mon parfum. Je vins nicher mon nez dans son cou, sous son oreille, et posai un chaste baiser.

  • Tu es magnifique.
  • Merci, tout le mérite te revient.
  • Merci, Petit Papillon. J’ai un cadeau un cadeau pour toi. Il est arrivé par coursier le temps que tu te préparais.
  • Un cadeau ?
  • Oui, dis-je tout en sortant de ma poche un écrin en cuir noir.

J’ouvris l’écrin et Tini déglutit en apercevant la bague qui trônait dans ce dernier. Composé d’un anneau en platine, sur lequel était monté un énorme diamant taillé en ovale. La bague était simple, mais loin d’être discrète. Tout le monde allait la voir ce soir et ils saurèrent tous que Tini m’appartenait.

Je sortis le bijou de son écrin et délicatement, je pris sa main gauche avant de glisser l’anneau à son annulaire. Tini le fixa un moment, joua avec ce dernier avant de me regarder.

  • Elle est sublime, mais un peu lourde, me dit-elle.
  • Sous aucun prétexte, elle ne peut quitter ton doigt, lui dis-je.
  • Je n’ai l’intention de l’enlever, je... C’est seulement que je n’ai pas l’habitude de porter ce genre de bijoux. Elle est magnifique, merci Crow, dit-elle tout en se hissant sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur ma joue.

Je posai ma main dans son dos la guidai vers la voiture. Elle se glissa sur le siège passager et une fois installé derrière le volant, je pris sa main gauche et la posais sur ma cuisse. Je démarrai et suivis le convoie de mes esclaves.

  • Il se passe quoi à tes soirées ?
  • Plein de chose, dont une vente aux enchères d’esclaves. C’est la dernière vente qui se déroulera au Mexique. J’ai liquidé toutes mes affaires là-bas.
  • Pourquoi ?
  • Parce que je ne reste jamais au même endroit trop longtemps. Rien ici n’est à mon nom. En réalité, personne ne sait vraiment mon nom. Quinton Crow n’est qu’un alias parmi des centaines que j’ai pu avoir.
  • Et je présume que tu ne me diras pas ton vrai nom ?
  • Non et tu sais pourquoi ?
  • Explique-moi.
  • Pour garder un secret quand on est deux, c’est que celui qui partage le tien, doit mort, sans quoi ton secret est menacé.
  • Donc personne ne sait vraiment comment tu t’appelles, ni qui tu es et d’où tu viens.
  • Ouais. Cela ne te posera pas de problème, les seuls mots que tu utiliseras pour me désigner seront mon mari, mon maître, Monsieur et peut-être que je te laisserai même me donner un surnom, la seule chose de romantique qu’il y aura entre nous.
  • Connard, ça peut fonctionner ? osa-t-elle me demander.
  • Si tu veux être punie, tu peux essayer.
  • Je m’essaie à l’humour et à la dérision, bien que cela ne soit pas trop mon truc.
  • Ce n’est pas le mien, non plus, répondis-je.
  • Si tu liquides tout ici, les gens qui travaillent pour toi, ils vont devenir quoi ?
  • Je vais les vendre ce soir. Ils vont devoir se trouver un nouveau maître et ceux qui n’en trouveront pas, seront exécutés.

Tini déglutit et resta silencieuse. Elle tourna la tête vers la fenêtre et ne broncha même pas, quand je vins poser ma main sur sa cuisse.

La route fut un peu longue, le silence entre elle et moi ne fut aucunement pesant. Elle sembla au contraire pensive. Je garai ma voiture devant un bâtiment perdu au milieu de nulle part et surtout à l’apparence délabrée. Un voiturier nous ouvrit nos portières avant d’aller cacher les voitures dans un autre entrepôts à l’apparence désuète. Je rejoignis Tini et passai mon bras autour de sa taille avant de la guider à travers le dédale de couloirs. Un vigile me demanda mon signe et j’écartai le pan de ma chemise, lui montrant mon torse. Ce dernier me salua avant de m’ouvrir la porte.

Tini ne put masquer sa surprise quand on pénétra dans la très grande salle. La lumière était tamisée, une musique douce et sensuelle pulsait dans les enceintes. Le sol en béton était recouvert de grands tapis persan. Sur le fond à droite se trouvait une scène avec des chaises alignées. Encore vides, elles allaient servir pour la vente aux enchères. Sur la gauche, se trouvait un couloir qui donnaient sur des pièces intimistes dans lesquelles se trouvaient des esclaves mises en scène. Il y avait également une mezzanine avec des alcôves privées où des scènes intimes se déroulaient, bien que certaines se déroulaient aux yeux de tous, au centre de cette grande salle. Tini posa sa main sur mon torse et leva ses yeux vers moi. Je me penchai à son oreille pour lui parler.

  • Tu as une question ?
  • Cet homme sert vraiment de ce que je crois ? me demanda-t-elle tout en admirant un jeune mâle vêtu d’une cagoule qui obstruait sa vue et son ouïe.

A quatre pattes, il était relégué au statut de banc et par mal chance pour lui, sa maîtresse n’était en rien un poids plume. Engrossé dans une robe en cuir, tous ses bourrelets ressortaient par les lanières en cuir de celle-ci. Elle ressemblait à un rôti de porc. Tini qui au début semblait mal à l’aise, était à présent curieuse. Un esclave déguisé en serveur, s’approcha de nous et nous proposa à boire. Je déclinai sa proposition et entraînai ma fiancée vers le bar. Je commandai un whisky, et une eau pétillante avec une tranche de citron, pour cette dernière. Tini regarda tout autour d’elle et sursauta quand je passai mon bras autour d’elle.

Je décidai de l’entraîner dans le couloir des expositions. Elle parût, un instant, choquée et pour cause, la scène était des plus explicite. Vêtue telle une déesse grecque, la soumise était suspendue au plafond par les poignets. Ses jambes était maintenue écartés, exposant son intimité à la vue de tous. Sous elle, se trouvait un soumis musclé, nu, et affublé d’un bâillon sur lequel un gode, était fixé. Ligoté, lui-même sur une chaise sans fond. Ses couilles étaient entravées par du fil de fer, quant à sa queue, elle était érigée. Une sonde urétrale lui avait été appliqué et il était recouvert de patchs d’électrostimulation. Se trouvant sur une trappe qui avait pour fonction de monter et de descendre, le bouton de vitesse avait été mis à disposition pour les visiteurs. La scène s’appelait « La punition d’Arès et d’Aphrodite ».

  • Bonsoir, dit brusquement une voix féminie dans notre dos.

Tini et moi, on se retourna et on fit face à une jeune femme blonde. Cette dernière était vêtue d’une robe rouge simple et moulante. Les cheveux coupés au carré, et maquillée telle une femme fatale.

  • Bonsoir, répondis-je.
  • Comment trouvez-vous l’exposition ? me demanda-t-elle.
  • Vous êtes la créatrice de la scène ?
  • En effet, j’en suis à l’origine. J’ai voulu combiner deux de mes passions, la mythologie et la domination. Arès et Aphrodite sont des élèves de Luxury Manor où j’étudie en tant qu’élève domina. Vous êtes Monsieur Quinton ? Je vous ai reconnu, vous avez fait un discours pour mon premier jour. Et vous vous êtes ?
  • Il se passerai quoi, si je tournai ce bouton à fond ? demanda Tini.
  • Ce n’est pas le but, mais pour être honnête, je ne sais pas.
  • J’ai envie de savoir, répondit Tini en tournant le bouton lentement augmentant la puissance des électrostimulations.

Le soumis se tordit de douleur. Puis Tini activa la plaque et en augmenta la vitesse. Cette dernière hurla alors qu’elle se faisait baiser le cul par un énorme et long gode. Du sang se mit à couler de son orifice et inonder le visage du soumis sous elle qui rapidement lui-même se mit à convulser. Ses couilles qui étaient sévèrement entravées, devinrent toutes bleues, puis violette et du sang se mit à couler de son gland. Soudain, les hurlements laissèrent place au silence, puis Tini coupa les machines. La blonde déglutit et comprit sans difficulté que mon adorable fiancée venait de détruire son exposition.

  • Oups, je crois que je les ai cassés.
  • Cassé ? Vous les avez tués ! s’écria-t-elle. Vous avez ruiné mes chances d’avoir une bonne note pour mon diplôme. Vous méritez d’être punie pour ça ! dit-elle en se jetant sur Tini.

Brusquement je la saisis par la gorge et cette dernière écarquilla les yeux, surprise. Elle voulut se débattre, mais je resserrai ma prise autour de son cou.

  • Leçon numéro une, personne ne peut punir le ou la soumise d’un autre dominant !
  • Je... Elle ne porte pas de collier ! se justifia-t-elle.
  • Elle n’a pas besoin de collier, elle porte un diamant à son annulaire et ne me fait pas croire que tu ne l’as pas vu.

Je claquai des doigts et deux de mes hommes déboulèrent.

  • Je la veux chez moi. Enfermez-là dans une caisse et arrangez-vous pour qu’elle ne puisse pas parler, ni émettre un bruit.
  • Bien, Monsieur Quinton.

Ces derniers s’en saisirent, mais avant qu’elle parte, Tini les arrêta. Elle ouvrit la porte de la salle d’exposition et récupéra le bâillon du soumis. Quand elle revint, elle le tendit à mes deux hommes.

  • Pour la bâillonner, leur dit-elle.
  • Merci, répondit l’un des hommes tout en l’installant sur le visage de la blonde qui tenta en vain de se débattre.

Une fois seuls, on reprit notre visite et on put voir une scène de l’Egypte antique. Deux soumis avaient été enrubannés comme les momies, deux tuyaux sortaient de leurs narines, et avec mon œil avisé, je compris qu’ils étaient soumis à des tortures sexuelles. De l’Egypte on passa à l’époque médiévale et je repérai un sourire se dessiner sur les lèvres de Tini. Voir des femmes et des hommes prisonniers. Une jeune femme se trouvait prisonnière d’un pilori, cambrer en arrière, ses pieds ramenés près de sa tête. En vraie contorsionniste, elle était sous l’emprise d’une fuck-machine. Puis un homme était affublé d’une cage de chasteté et entravé sur une chaise avec des pointes métalliques.

  • Tu vas en faire quoi de Blondie ?
  • L’offrir à Tini la méchante. Je voudrais la rencontrer et passer une soirée avec elle.
  • Et si elle ne veut pas sortir ? me demanda-t-elle tout en s’adossant à un mur.
  • Je crois savoir comment la faire sortir. Elle est jalouse et elle, elle veut de moi. Elle est également très possessive. D’ailleurs, je la vois, dans ton regard et ce sourire que tu avais en coin quand tu as détruit son exposition, dis-je tout en m’approchant d’elle pour la saisir par la gorge avant de me pencher pour l’embrasser.

Tini répondit à mon baiser avant qu’on soit coupé par un discret raclement de gorge. Je mis fin à notre baiser et grognai, contrarié.

  • Excusez-moi Monsieur, je suis navrée de vous déranger.
  • Il y a un problème ?
  • Non, Monsieur. La vente va commencer, ensuite, vous pourrez monter sur scène.
  • Monter sur scène ?
  • Oui, c’est bien ce que vous faites tous les ans afin de promouvoir vos établissements, me dit-elle gênée.
  • A qui tu appartiens ?
  • A Maître Sims, Monsieur.
  • Je vois, va dire à ton maître que je l’invite à ma table pour la vente.
  • Bien Monsieur. Navrée encore de vous avoir importuné.

La chienne de Sims s’éloigna et Tini posa sa main sur mon ventre.

  • Un souci ? me demanda-t-elle.
  • Oui, un connard de concurrent est venu me défier chez moi.
  • C’est qui cet homme ?
  • Tini…
  • Explique-moi et je te laisse m’utiliser pour faire ta promotion.
  • Tu veux quoi en échange ?
  • Un atelier de peinture, un endroit où je pourrais m’isoler et souffler. Un refuge pour me vider la tête et où le sexe serait proscrit.
  • Pour le sexe proscrit, je mets un droit de véto, mais pour le reste, je ne suis pas contre. Tu sais, ta vie à mes côtés se sera que plaisir, et ce sous toutes ses formes, mais tu as le droit d’avoir une vie, comme finir tes études, avoir des passions, des activités, comme du bénévolat, un travail si tu le souhaites.
  • On pourrait en parler ailleurs que dans un couloir où des momies sont torturés par je ne sais quel sex-toy et où un prisonnier médiéval est assis sur une chaise pleine de piques métalliques où il se fait écarteler et torturé les parties génitales.
  • Oui, tu as raison. Avant de nous rendre à la vente, tu es toujours partante pour me servir ce soir ?
  • Oui, je le suis, me répondit-elle dans un souffle.
  • Merci, dis-je en l’embrassant avec ardeur.
  • Pour ta promotion, elle va se dérouler devant tout le monde.
  • En effet.
  • Tu peux me bander les yeux, la foule m’angoisse vraiment et je ne veux pas saccager ta prestation avec une crise ?
  • Je peux faire ça, assurai-je tout en effleurant sa joue.
  • Merci, me répondit-elle tout en fermant les yeux et en déposant sa joue dans ma main.

On quitta le couloir, ma main sur sa taille, je la guidai vers la mezzanine, puis vers une table où se trouvait Sims. Ce dernier se leva à notre arrivée et me tendit la main que je serrai poliment et cela malgré mon dégoût profond pour ce porc.

  • Crow Quinton, merci pour ton invitation. Alors c’est vrai, tu te retires des affaires ?
  • Je peux savoir qui fait courir ses rumeurs ?
  • Je ne dévoile jamais mes sources.
  • Eh bien tu devrais en changer, parce que je ne me retire pas du business. Je délocalise, et m’ouvre à de nouvelles opportunités.
  • Tiens donc, tu m’en vois ravi. Et qui est cette jeune femme ? Ta nouvelle pute ?

Je me tendis en l’entendant dénigrer ma fiancée et je fus prêt à répliquer, mais Tini s’interposa en silence, détournant habilement l’attention sur elle. Sims repéra l’anneau au doigt de cette dernière quand elle s’empara de plusieurs coupes de champage sur le plateau d’un serveur, qui venait de passer près de nous. Elle lui en tendit une et ce dernier la prit, puis elle m’en tendit une avant de porter la sienne à sa bouche.

  • Navrée, je suis malpolie. Je me présente, je suis Tini. Dîtes-moi, Monsieur Sims, est-ce parce que je suis dotée d’un vagin et d’une paire de seins que cela fait de moi forcément une pute ? Non, parce que si je suis votre logique, vous insultez également celle qui vous a donné la vie.
  • Je ne vous permets pas de…
  • Mes connaissances de votre monde sont infimes, mais j’ai eu ouïe dire qu’aucun dominant, ne pouvait se permettre de manquer de respect, ni même se permettre de reprendre la soumise d’un autre sans l’aval de ce dernier. Or, je crois que c’est exactement ce que vous venez de faire et cela devant plein de témoins. Mon Maître, ne vous a aucunement donné l’autorisation de m’insulter.
  • Ainsi tu laisses ta p… Ta soumise me manquer de respect ? Quel maître es-tu ? Il y a peu, tu l’aurais tué pour cette ingérence.
  • Tini m’est soumise, mais vois-tu, mon cher, il y a une chose que je ne peux contrôler, dis-je tout en glissant discrètement mon stylo dans la main de Tini.

Celle-ci le prit et serra sa prise dessus. J’espérai ardemment que la Tini maléfique saisisse le message. Je posai un baiser à l’arrière de son crâne et cela sans quitter Sims du regard.

  • Tu as perdu ton autorité face à une chatte. Tu te ramollis mon vieux ! Si tu veux, je peux te montrer comment on traite les petites putes comme elle, tu n’as qu’un mot à dire et à la fin de la soirée, elle saura où se trouve sa place. A mes pieds, pour me lécher les pompes et me nettoyer le fion, car c’est tout ce que sa bouche insolente mérite, manger ma merde ! dit-il tout en éclatant d’un rire grave qui attira toute l’attention sur lui.

Sims n’eut pas le temps de voir le coup venir. Tini l’attrapa par la nuque et d’un geste violent et assuré, elle lui planta mon stylo dans la carotide. Sims perdit de sa superbe. Il tituba, et Tini le poussa sur la banquette derrière lui, puis elle le chevaucha. Je pris une chaise et me laissai choir avant dessus, admirant mon petit papillon de nuit s’amuser.

  • Tu veux me dire un truc, Porcinet ? lui demanda-t-elle.
  • Je vais te tuer ! lui dit-il tout en toussant à cause du sang dans sa bouche.
  • Tu as un stylo dans la carotide, je ne suis pas médecin, mais si je le retire, c’est toi qui crèves. Entre lui et moi, il y a du désir, je ne peux pas le nier, je mouille dès qu’il me touche, mais il y a aussi de la haine. Vois-tu, il m’a violé, parce qu’appelons un chat, un chat et ne jouons pas sur les mots, surtout pas ici, ni maintenant. Il m’a frappé, il a abusé de moi et ce mariage n’est qu’une putain de mascarade pour garder son pouvoir sur ma personne. Il a buté ma famille, pour m’avoir, alors non, il ne s’est pas ramolli. Une partie de moi, celle qui est sage, douce et innocente, elle le hait, mais pas moi, surtout pas quand il me donne le droit de jouer. La Froussarde, elle, elle n’aime pas jouer, mais moi, j’adore ça et j’ai envie de jouer, maintenant, tout de suite. Tu veux jouer avec moi, Porcinet.
  • Crow, arrêtes-là ! me supplia Sims.
  • Petit Papillon de nuit, tout le monde te regarde. Fais-moi honneur et de ce moment un magnifique spectacle que personne n’oubliera.
  • Quelles sont mes limites ? me demanda Tini avant de me regarder.

Son regard avait changé de couleur, un frisson me passa dans la nuque et ma queue se dressa aussitôt. Ses yeux noirs ne me lâchèrent pas et un sourire sadique s’étira sur son visage angélique, le rendant démoniaque.

  • Aucune, répondis-je avant de commander un verre de bourbon.

Tini me sourit tout en se mordant la lèvre et je compris alors que le sang allait couler. L’organisateur annonça alors un grand spectacle, et que la vente serait temporairement décalée.

Tini se tourna vers la soumise de Sims. Elle lui lança les clés et lui demanda son collier. Celle-ci, terrorisée le lui donna. Tini le prit et le lui enfonça dans la bouche avant de le bâillonner avec sa cravate. Elle lui retira ses chaussures et se servit de ses lacets pour lui attacher les poignets au mur. Ensuite, elle tira sur les pans de sa chemise et me demanda mon couteau. Je le lui donnai et avec, elle lui taillada son ventre bedonnant. Sims s’arqua et gémit de douleur alors que ma fiancée, prenait son temps. Elle semblait très concentrée sur son œuvre. Quand elle se redressa et s’éloigna. Je fus bluffé par son talent. Elle avait scarifié ce dernier, lui arrachant des lambeaux de peau, dessinant une tête de cochon sur son ventre. Pour nettoyer le sang qui avait coulée, elle prit un verre d’alcool qui traîner sur la table et le vida dessus. Sims supplia malgré son bâillon pour qu’on l’aide, mais personne n’osa bouger et ne semblait vouloir l’aider.

  • Je présente mes excuses à tous pour ce que je m’apprête à faire et surtout envers toi, Crow.
  • Je t’ai donné le droit de faire ce que tu voulais.

Tini se redressa et sous le regard de tous, elle retira son short en jean, puis s’accouda sur la table, me présentant son cul.

  • Peux-tu me libérer, s’il te plait ?

Je saisis la base de son plug et celle-ci poussa avant de fermer les yeux et de soupirer longuement. Elle laissa échapper un soupir de soulagement avant de me sourire.

  • Merci, me dit-elle avant de grimper sur la banquette.

Tini lui retira son bâillon et porta son attention sur un soumis qui portait un bâillon écarteur buccal. Elle demanda à la maîtresse de ce dernier, si elle pouvait le lui emprunter. La femme le lui concéda et Tini la remercia d’un petit sourire avant de revenir près de Sims. Elle l’affubla de ce dernier avant de chevaucher son visage. M’attendant à la voir prendre du plaisir, en s’offrant un cunni, cette dernière lui urina dans la bouche, puis j’entendis des cris d’exclamation et je baissai la tête pour cacher mon sourire face au sadisme et à la perversion de cette dernière. Elle était en train de lui déféquer au visage et dans la bouche. Quand elle eut terminé, elle découpa un morceau de la chemise de ce dernier et s’essuya avant de s’en servir pour lui étaler la merde sur le visage. Elle lui enfonça le tissu dans la gorge puis pris une bouteille d’alcool qu’elle lui versa dans le gosier, l’obligeant ainsi à déglutir et à avaler.

  • Bon appétit, Porcinet. Je crois que c’est toi qui viens de manger ma merde, après tout, c’est tout ce que ta bouche de sale porc mérite de bouffer ! Maintenant, tu vas me faire le plaisir de crever, lui dit-elle en retirant le stylo de sa carotide.

Un jet de sang jaillit et ce dernier écarquilla les yeux avant de convulser, puis de perdre connaissance et de crever tel le porc qu’il était. Tini s’éloigna et ramassa son short avant de se tourner vers moi. A son regard, je compris qu’elle avait besoin de s’isoler, l’adrénaline de son massacre allait la quitter et une autre facette de Tini allait reprendre le dessus, et une crise allait très certainement éclater. Je la pris dans mes bras et quittai la pièce. En chemin, je demandai à des hommes de faire le ménage. Ces derniers hochèrent la tête et s’occupèrent du cadavre de Sims.

Me rendant dans une pièce insonorisée, celle-ci me servait pour négocier. Elle ressemblait à un petit salon et possédait une salle de bain attenante. Je m’empressai de déshabiller Tini et d’en faire autant avant de l’entraîner dans la douche. Au contact de l’eau, elle ferma les yeux et noya ses larmes sous le jet. Prise de spasmes, elle défaillit et manqua de s’écrouler. J’enroulai mes bras autour d’elle. Elle voulut me repousser et crier, mais je plaquai ma bouche sur la sienne avant de la soulever dans mes bras. Sans attendre, je la plaquai contre le mur carrelé de la cabine de douche. Je posai mon front contre le sien. Ma queue était tendue entre nous. Je la saisis et enroulai mes doigts autour de mon érection avant de m’en servir pour la caresser. Tini plaqua sa bouche sur la mienne avant de me murmurer contre ma bouche.

  • Prends-moi, m’ordonna-t-elle avant de plonger sa bouche dans mon cou.

Ses baisers sur ma peau furent ma perte et ce fut, les yeux clos, le souffle court que je guidai mon érection entre ses chairs sensibles et trempées. Je la sentis alors bouger, onduler du bassin pour venir à ma rencontre. Ma queue trouva l’entrée de son antre et en douceur, l’écartela. Je me retirais et lui arrachai un gémissement de frustration quand soudain, je plongeai d’un coup sec en elle. Un son rauque se fit entendre de ma part alors qu’elle soupirait de plaisir. Tini s’accrocha à la barre de douche et ondula sensuellement du bassin, répondant à mes assauts. Un pied par terre, son autre jambe sur mon épaule, je jurai.

  • Putain de merde, tu es tellement serrée, encore plus dans cette position.
  • Crow…
  • Je sais petit papillon, je le sens. J’aime sentir tes muscles étrangler ma queue.
  • Putain de merde… Crow !
  • Dis-moi ce que tu veux.
  • Touche moi…
  • C’est ça que tu veux ? demandai-je en venant faire pression sur son clitoris.
  • Oui ! Et toi ! Fort ! Fais-moi oublier qu’elle a encore tué et que tu l’as laissé faire. Fais-moi oublier que je ne suis qu’un monstre ! me cria-t-elle dessus, les larmes ruisselant sur son beau visage.

Je fermai les yeux et lui donnai ce qu’elle me supplia de lui donner. Tini jura avant de jouir dans cri salvateur. Je m’accrochai à sa jambe et la baisa sans plus aucune retenue. Mon autre main saisit son sein, que je pétris avant de lui asséner mes derniers coups de reins puissants et intenses qui la fit décoller une seconde fois. Je me retirai et me branlai avant de jouir sur son ventre. Mon foutre crémeux et blanchâtre jurait sur sa peau dorée. Avec ma queue, je l’étalai tout en rivant mon regard dans le sien. A bout de souffle, Tini tint à peine sur mes jambes, j’entrepris de la laver. Je la massai, caressai son corps et la couvris d’une multitude de baisers. Puis je lui tendis la fleur de douche et elle me lava à son tour.

Assis dans la douche, sous le jet brûlant, enchevêtrés, l’un dans l’autre, sa tête posée sur mon épaule, moi adossé contre le mur, effleurant son dos nu.

  • Tu as été magnifique…
  • Non, tu ne peux pas dire ça, me coupa-t-elle. J’ai tué un homme devant plein de gens. Je suis un monstre.
  • Je ne suis pas d’accord avec toi, surtout que tu nous as défendu.
  • En faisant couler le sang, encore une fois.
  • Petit Papillon, je t’ai dit que je l’aimais bien, moi, cette Tini Maléfique.
  • Pas moi, elle me terrorise.
  • Pourtant, elle est apaisée, non ? Elle ne te torture pas, tu ne l’entends pas te parler, ni t’insulter. Elle s’est défoulée, elle a eu ce qu’elle voulait, elle est repue.
  • Jusqu’à quand ? Et si un jour, cela ne lui suffit plus ?
  • Je trouverai une solution. Tu dois me faire confiance.
  • C’est en elle, que je n’ai pas confiance.
  • Je sais, mais je suis un homme plein de ressources. Je lui trouverai de quoi apaiser sa soif de sang.
  • Et le fait qu’on soit deux femmes aux personnalités diamétralement opposées, dans un seul corps, cela ne te dérange pas ?
  • Non, tant qu’elles acceptent que je sois le seul homme de votre vie à toutes les deux et que vous soyez toutes les deux capables de me partager. Bien que vous n’ayez pas vraiment le choix, en réalité.
  • Tu ne voulais pas assister à la vente ?
  • Je n’ai pas besoin d’acheter quoi que ce soit de plus, j’ai déjà la prochaine victime pour apaiser les envies sanglantes de mon petit papillon de nuit.
  • Tu ne veux pas voir comment elle se déroule ?
  • On va pouvoir la regarder d’ici, si tu veux.
  • Je suis curieuse.
  • Oui, je sais, confirmai-je en souriant.

Je nous fis sortir de la douche et nous enroulai dans un peignoir moelleux avant de nous installer dans un canapé. J’allumai l’écran de la télévision et on put observer le début de la vente aux enchères. Tini s’était levée pour aller nous chercher à boire, et me tendit un verre de scotch après en avoir bu une gorgée. Je l’attirai à moi et celle-ci se glissa à mes côtés, puis vint s’allonger et poser sa tête sur mon ventre. Je portai mon verre à ma bouche et fus fasciné de voir à travers l’écran, la capacité des gens à faire comme si tout ce qui se passait autour d’eux étaient banal et normal. Tini avait massacré un homme, certes détesté de tous, mais très vite, ils avaient détourné leur attention et étaient passé à autre chose. Les premières ventes se firent et je vis certaines de mes filles être vendues pour certaine comme des petites bouchées de pain, et pour d’autre des clopinettes. Pour les hommes, ce fut bien plus compliqué. Les femmes Domina étaient pour la plupart très exigeantes et pour des Dominants, un risque, selon leur éducation et très peu d’entre eux avaient éduqués. Ils étaient tous pour la plupart des noms sur une liste de cibles.

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