Flanqué d'amertume,loin des béatitudes convexes, je prend la tangente.

Je porte en moi l'horizon, en protection, que je dresse devant, en écu.

La route sérieuse se déroule sûrement, durablement. Fuir l'ennui, les gibosités douloureuses, les obstacles, qu'on dressent sous nos pas tranquilles.

Je trébuche pourtant, soufflé par la bêtise obscure, confiné dans les proximités goudronneuses.

Cette terre devient petite, sous les crocs des bouchers impitoyables. Ils ont le pouvoir.

Un soleil allume mon coeur, écarquille mes globes précieux, me souffle des parfums exquis,....Viens quand même, rejoins moi ici, dans les rayons dorés qui réconcilient.

Les yeux des enfants piquent, deviennent rouges sous leurs doigts qui les frottent. Des fumées noires montent de la terre ; un terrible incendie ravage tout.