Chapitre 6
- Oh, j’ignorais que vous auriez un accompagnateur, Maître Arkes.
- Oui, mais cela ne posera pas de problèmes. Où est la salle ?
Le Maître Lind les guida jusqu’à la pièce noire, elle était parfaitement installée et il déposa sa mallette derrière le fauteuil avant de l’ouvrir et de répandre ses instruments sur le mur. C’était la toute première fois qu’il emmenait le garçon, mais au bout de trois jours exclusivement avec lui, il était temps de reprendre un minimum d’activités.
Durant les trois jours, il avait travaillé sur des séances courtes et il les avait toutes arrêtées sur la demande de son soumis. Il avait tout fait pour qu’il associe le code de sécurité à l’arrêt de la séance. Il devrait bientôt faire varier les propositions, mais l’emmener était un test en soi.
- Mon garçon ?
L’elfe fit immédiatement un pas vers lui, il s’était figé près de l’entrée attendant sagement qu’il lui dise quoi faire.
- Viens ici. Aujourd’hui, je veux que tu t’agenouilles dans ce coin et que tu observes. À la fin de la séance, je vais te poser deux questions et tu devras y répondre alors soit attentif. Je vais te demander le nombre de fois où le soumis qui va nous rejoindre m’aura désobéi. Tu compteras. Et je vais te demander ce que tu as ressenti pendant la séance, j’aimerais que tu fasses attention à tes émotions. Tu as le droit de regarder.
Arkes se pencha pour saisir son menton et le relever jusqu’à ce que ses yeux rouges se posent contre ces yeux noirs. Ce fut le premier réel échange de regard qu’ils eurent, un court instant avant que les paupières de l’elfe ne se rebaissent et qu’il se cache de sa vue.
- Je veux que tu me répètes ce que tu dois faire.
- Faire attention à mes émotions et compter les désobéissances de l’autre soumis, Maître.
- C’est exactement ça. C’est vraiment très bien, tu fais du bon travail.
Il lui caressa la joue pendant un moment avant de se redresser et de finir de s’installer. Il n’était pas très sûr de son choix de séance, mais il avait sélectionné un dossier sur lequel il n’y avait aucune forme d’attente. Ce n’était pas un soumis classique pour lui. C’était un soumis libre de tout contrat. Le petit club ouvrait ses portes aux soumis célibataires qui espéraient trouver une vie de couple aussi équilibré que possible avec le bon partenaire. Nul doute que la présence du garçon le choquerait.
Lorsque la porte s’ouvrit enfin, le soumis resta dans l’embrasure et jeta un coup d’œil inquiet à l’intérieur de la pièce. Presque immédiatement il se tendit, releva le menton et se montra défiant. Les jeunes Djinns l’étaient souvent.
- Maitre Lind a assuré que vous aviez bonne réputation et que vous me laisseriez repartir.
- Bonjour, Adia, entre.
- Est-ce que vous allez me laisser repartir ?
- Oui.
Adia hésita encore un instant avant de franchir la porte et de s’arrêter, presque aussitôt, le regard fixé sur le petit elfe immobile. Une main se porta à son visage sous le choc, couvrant une partie de sa bouche et son regard rouge, furieux, revient vers le Dominant.
- C’est ça que vous voulez faire de moi ? Une putain de coquille vide !? Vous allez me battre jusqu’à ce que je ressemble à ça ?
Presque instantanément, Arkes s’était glissé entre les deux soumis. Il attendit que le plus gros de l’orage passe pour répondre.
- Désires-tu le blesser ? Adia, est-ce que tu veux lui faire du mal ?
- Quoi … ? Non !
La voix outrée du jeune Djinn fit une vrille dans l’air.
- Alors, arrête de lui en faire et excuse-toi auprès de lui.
Arkes se redécalla et attendit. Adia hésitait.
- J’ai dit, excuse-toi.
Le jeune ferma les yeux et poussa un gémissement en étendant la voix, chargée de pouvoir, s’imposer à lui. Il ne pouvait absolument pas résister à ce type d’ordre quand bien même lui aurait-il dit de sauter dans le vide.
- Pa-pardon.
- À genoux. Tête au sol. Excuse-toi réellement.
Et aussi simplement que ça, Adia obéit, se prosternant devant l’autre soumis comme s’il était un Dieu. Le garçon observait tout, comme il le lui avait demandé, mais il semblait étrangement neutre dans toute cette situation. En réalité, Arkes était loin d’être sûr que quoique ce soit puisse le blesser en l’état.
- Mon garçon, dis-moi, est-ce que tu acceptes ces excuses ou est-ce que tu voudrais qu’il en présente davantage ?
- Je les accepte, Maître.
- Très bien, tu es très gentil. Je suis fier de toi. Adia, remercie-le pour ça.
- Me-merci.
Arkes aida le plus jeune à se relever tout en gardant une main sur son épaule, comme pour l’empêcher de fuir, puis il lui demanda simplement :
- Pourquoi as-tu demandé une séance avec moi ?
- On m’a dit que vous pouviez utiliser la voix… et que vous saviez faire descendre dans la zone n’importe quel soumis, mais que vous pourriez aussi me remonter. Je… J’en ai besoin. J’en ai vraiment besoin.
- Et bien va fermer cette porte alors et déshabille-toi.
- On m’a assuré que vos séances n’étaient pas forcément sexuelles !
La voix du jeune contenait encore une pointe de panique qui fit soupirer Arkes. Les jeunes Djinns soumis et libre à la fois étaient un calvaire à traiter. Ils avaient une très grande puissance magique qui les rendait plus forts que la majorité des autres soumis. Ils étaient très durs à faire plier à la volonté d’un Dominant de passage et une fois plongés dans leurs espaces, encore plus durs à faire revenir à la réalité. Il ne comptait plus le nombre de fois où une famille inquiète l’avait contacté pour une « séance spéciale ». Un bon dresseur Djinn parvenait à faire reprendre pied au soumis, mais au prix d’heures entières d’efforts lorsqu’il s’était trop enfoncé. Il fallait prendre des dispositions pour que ça n’arrive pas. Et par-dessus tout cela, leur soumission demandait le plus souvent une sexualité abondante. C’était le meilleur moyen de les apaiser durablement.
- Ce sera la première et dernière fois que tu m’entendras justifier mes choix, Adia. Tu n’as été apaisé depuis plus d’un mois et j’aimerais que mon travail dure au moins un peu. Je sais que tu le veux toi aussi. En ayant un minimum de sexualité, je peux t’offrir ce dont tu as besoin, le temps que tu trouves ton propre Dominant.
- De-devant lui ?
- Ma scène, mes règles. Tu connais le contrat. Maintenant, va fermer la porte et déshabille-toi ou repars et trouve un autre dresseur.
Le jeune Djinn glapit et baissa la tête, très conscient que le temps de trouver un autre dresseur Djinn ayant les connaissances suffisantes pour utiliser la voix sans le briser de l’intérieur, il aurait été clamé par plusieurs Dominants et qu’il ne serait pas en état de les repousser. Arkes n’y pouvait rien, bien sûr, mais lui non plus. Alors il obéit en frissonnant, se raccrochant à l’idée que Maître Lind avait toujours été de bon conseil et très bienveillant. Il ne l’aurait pas conduit dans un piège. Pas volontairement en tout cas.
Sur son dos nu, on pouvait voir les trois traits dansant comme des volutes, sa force intérieure, se confondre quasiment avec sa peau. Cela faisait partie de ce qui arrivait à un soumis qui ne parvenait pas à la zone. Il se brisait aussi surement que sous la poigne d’un Dominant trop dur.
Arkes avança jusqu’à son corps nu et lui toucha le visage. Le jeune ferma les yeux sous l’appréhension, ressentant une profonde souffrance intérieure.
- Je vais être très gentil avec toi en te faisant cette promesse, dans moins d’une heure tu sortiras d’ici apaisé. Nous ferons une séance courte tous les deux et si ça ne te laisse pas assez de temps, tu pourras revenir me voir ou chercher quelqu’un d’autre, d’accord ?
- D’accord…
- Parfait.
Arkes recula et retourna s’asseoir sur son fauteuil. Il détestait toucher ses soumis pour obtenir quoi que ce soit. Ce qu’il aimait c’était d’ordonner et d’être obéit. Il n’avait pas décidé avant de le rencontrer de la marche à suivre, les Djinns étaient bien trop difficiles pour ça, mais à présent, il savait exactement quoi faire. Il fit danser dans les airs une flasque de lubrifiant chauffant et un jouet sexuel que peu de soumis appréciaient réellement, mais qui serait parfait ici.
- Tu vas plonger tes doigts dans le liquide et attendre de sentir la chaleur tout en les remuant.
Adia lui jeta un regard surpris, certain qu’il allait continuellement employer la voix, mais Arkes ne le faisait que rarement et il ne changerait pas ses habitudes pour lui. Il attendit et le jeune finit par obéir en glissant ses doigts dans la flasque. Rester debout, nu, comme ça au milieu de la pièce devant ces deux paires d’yeux étaient terriblement humiliants et il finit par murmurer :
- Puis-je m’asseoir ?
- Non.
- Mais…
- J’ai dit non.
Même le garçon tressaillit sous la puissance de la voix et Adia resta immobile, haletant, sous le choc. Lentement, il parvint à reprendre ses mouvements, bougeant le bout des doigts dans le liquide tiède et la chaleur monta lentement le long de ses phalanges.
- Pose la flasque.
Arkes attendit que le soumis ait obéi pour donner l’ordre suivant.
- À genou, les jambes écartées, dos à moi. Je veux tout voir. D’une main, tu vas saisir ta fesse droite et la tirer sur le côté. Puis tu vas répandre le produit sur ton anus.
Adia hésita encore une fois. Ce qu’il lui demandait était impudique à souhait et il ne se faisait pas d’illusion. Il allait devoir se préparer pour l’accueillir en lui. Baissant la tête, vaincu par la nécessité de la séance, il obéit néanmoins de son mieux. La chaleur qu’il avait ressentie sur ses doigts ne fut rien en comparaison de celle qui attaqua ses chairs intimes, le faisant presque fondre. Leur espèce adorait le feu et les brulures étaient de si douces caresses à leurs yeux qu’ils s’en infligeaient régulièrement, juste pour le plaisir. Alors ressentir ce pincement juste là sur sa chaire intime l’emmena dans un état un peu second presque instantanément.
- Enfonce tes doigts, lentement.
Adia obéit sans peine, il avait failli le faire déjà plusieurs fois et la peau fripée de son anus accepta de s’ouvrir pour lui sans la moindre forme de difficulté. Il caressa l’intérieur chaud de son corps pour y répandre la brulure tout en soupirant sous le plaisir. Adia ne faisait plus du tout attention aux yeux qui l’observaient, il avait lui-même fermé les paupières pour se concentrer sur ses sensations et sur la voix du Maître.
- Ça suffit. Trempe le jouet dans la flasque.
Adia hésita, mais plus parce qu’il fallait rouvrir les yeux et bouger qu’autre chose et à ce stade-là, ça devenait déjà difficile. Puis il obéit lentement, en tremblant un peu, pas vraiment revenu de l’état dans lequel il avait commencé à s’enfoncer.
- Remets-toi en position et montre-moi. Je veux te voir enfoncer la première partie dans ton corps.
Le jeune Djinn se retrouva à genoux, penché vers l’avant pour dévoiler son anus et la chaleur qui était montée en lui revint avec force alors que le jouet couvert de la substance chaude se posait sur son centre tendre.
La première partie du jouet était un peu molle, en très vague forme de sexe, malléable et difficile à faire pénétrer, mais au niveau de sa garde, elle devenait plus rigide alors qu’il le manipula en le tenant ainsi. Grognant à chaque fois qu’il ne parvenait pas à le rentrer en lui, il finit néanmoins par y arriver. Une petite pointe de douleur se fit ressentir à la rentrée brusque, lui arrachant un cri de surprise, qui fut bientôt noyé dans les halètements de plaisir. Ses hanches remuaient toutes seules sans qu’il n’y puisse rien, il avait simplement besoin de plus de contact.
Sans un mot, Arkes ne leva et s’approcha de lui tranquillement avant de pencher sur son corps. Il lui caressa le dos et observa ses frémissements. À chaque fois qu’il se crispait, même un peu, le jouet lui répondait par une petite brulure qui le faisait fondre.
- Tu es très obéissant.
Le soumis frissonna, mais il était déjà parti trop loin pour que cette phrase soit prise pour autre chose qu’une félicitation qui le fit sourire et se sentir un peu mieux encore.
- Je suis content, tu te soumets très bien.
Adia ferma les paupières et plongea encore plus profondément. Il avait tellement besoin d’être soumis et de se sentir accepté qu’en deux petites félicitations au sein d’une séance qui aurait dû être simplement humiliante à ses yeux, il avait passé le cap et il était à présent pleinement dans son espace, flottant dans les sensations. Il sentit parfaitement le jouet être manipulé.
Arkes retira la seconde partie qui pendait dans le vide, observa l’intérieur poreux et creux de la partie installée qu’il remplit sans attendre de la substance lubrifiante et chauffante. Le peu qu’il reçut sur les doigts lui donna envie de plus, mais il ne coucherait pas avec le jeune Djinn. À la place, il reprit la partie retirée en forme de sexe plein irrégulier, horriblement épais par endroit comme pour simuler le nœud que certains sexes formaient et commença à le pousser à l’intérieur du jouet et donc, du jeune mâle qui couina. Doucement, tendrement, il travailla son corps jusqu’à pouvoir le rentrer entièrement et le ressortir tout aussi rapidement, sans qu’il n’y ait de crispations. Adia n’était plus qu’une boule de gémissement lorsque le Dominant décida d’utiliser la voix.
- Lorsque je dirai « soleil » tu reprendras conscience.
Il ne répondit pas, il haletait simplement perdu dans les sensations, mais pour l’avoir fait plusieurs fois, il savait parfaitement que cela fonctionnerait. Les Djinns soumis obéissaient parfaitement à ce type de demande, contrairement à bon nombre d’espèces.
Arkes saisit un peu plus de lubrifiant chauffant, du bout des doigts, puis il vint caresser le sexe tendu du soumis en douceur d’abord, puis rapidement, il le masturba avec un va-et-vient rapide, comme s’il cherchait juste à le traire. Au moment où le soumis jouit, il enfonça plus fort encore le jouet comme pour associer les deux sensations. Adia cria, gémit, pleurnicha également sous les sensations fortes. Il s’était passé quarante-cinq minutes depuis qu’il avait fermé la porte et à présent, il était répandu au sol, sur sa propre semence.
Profitant du fait que son corps soit encore malléable et son esprit encore loin, Arkes retira les deux parties du jouet en même temps, distendant encore un peu plus son anus. Comme il s’y attendait, le jeune poussa un petit cri et son corps relâcha deux jets de spermes supplémentaires. Il était si délicieusement sensible et accueillant que ne pas rentrer en lui était un défi. Le Dominant lui flatta le dos un moment avant de l’enrouler dans une couverture et de le tenir serré contre lui un instant avant de le laisser au sol pour retourner ouvrir la porte. Comme convenu, Maître Lind était là. À sa connaissance, c’était un Maître tout à fait capable, mais personne ne s’en sortait réellement avec les jeunes Djinns, en dehors peut-être des autres Djinns et encore. Il n’y avait donc aucune honte à faire appel à lui, mais il semblait néanmoins mal à l’aise. Il avait sans doute entendu les bruits filtrants sous la porte et c’était sans doute loin de ce qu’il attendait.
- Maitre Lind, j’apprécierais d’avoir votre assistance un moment s’il vous plaît.
Il accepta immédiatement et le suivit dans la pièce sombre qu’il avait lui-même orchestrée pour l’autre dominant. Un seul coup d’œil lui apprit le plus important, Adia flottait dans son propre espace ce qui était une réussite en soit, mais il n’arriverait pas à l’en sortir alors il jeta un coup d’œil inquiet à l’autre et demanda :
- Vous allez le faire revenir ?
- Oui, bien entendu. La séance a pris un tour sexuel. Seulement des objets et un peu de masturbation, rien qui ne dépasse les limites fixées. J’aimerais qu’il ne panique pas du contact physique en revenant alors si vous pouviez le prendre dans vos bras, je pense que ça le rassurerait. Il vous fait confiance.
Maitre Lind accepta immédiatement. Il s’installa au sol et tira le plus jeune contre sa poitrine épaisse, caressant son visage pour dévoiler ses yeux voilés de plaisir. Quoique Arkes lui ait fait, il avait visiblement aimé, mais c’était son égo qui aurait peut-être du mal à l’accepter.
- Il risque de remuer, mais essayer de le garder contre vous jusqu’à ce qu’il puisse répéter le mot de lui-même. Adia, il est temps de revenir vers le soleil.
Il n’appliqua la force de sa voix qu’au dernier mot, mais le Dominant frissonna et son corps se tendit comme s’il l’avait agressé. Arkes recula pour lui offrir un peu plus d’espace et montrer qu’il ne lui voulait aucun mal puis, il retourna voir son propre soumis. Le garçon était toujours à genou, sagement, il observait comme il lui avait demandé. Arkes lui caressa la joue avec tendresse, s’assurant de ne pas la trouver trop froide puis il lui demanda :
- Ça a été pour toi ?
- Oui, Maître.
- Bien… Alors, dis-moi, combien as-tu compté ?
- Cinq, Maître.
- Est-ce que je l’ai puni ?
- Non, Maître.
- Est-ce que je lui ai fait du mal ?
- Non, Maître.
- D’accord. Je veux que tu réfléchisses à cette question maintenant : pourquoi est-ce que je ne lui ai pas fait du mal pour ses cinq désobéissances ? Ne me réponds pas, réfléchi seulement. Je te demanderai ta conclusion dans les prochains jours.
Arkes s’éloigna et rangea son matériel, surveillant du coin de l’œil Adia qui avait beaucoup de mal à remonter. Il semblait enchainer les instants de très légères consciences où il se rendait compte de ce qu’il s’était passé et d’à quel point il avait fondu rapidement et des petites replongées dues à la honte ressentie. Arkes finit donc par s’approcher du binôme pour s’accroupir devant eux.
- Reste au soleil, Adia. Tu as fait une très jolie séance et tu peux être fier de toi. Maintenant, je veux que tu me le dises.
Adia poussa un gémissement sous la force du pouvoir et leva de grands yeux paniqués vers Arkes, incapable de savoir quoi dire, mais la magie qui le poussait à l’obéissance jeta également les mots dans son esprit comme une évidence.
- Je suis fier de moi… Et je vais rester au soleil.
- Oui. Encore une fois.
- Je suis fier. Fier. Et je reste au soleil.
- C’est très bien. Tu as raison d’être fier, c’était une très bonne séance et tu as été exemplaire. Je te souhaite de trouver le Dominant que tu souhaites. Je vais te laisser maintenant avec Maître Lind et je veux que tu te répètes le mot soleil à chaque fois que tu te sentiras glisser. Je sais que c’est tentant de se laisser aller à cette sensation, mais je te l’interdis. Tu n’as plus le droit de plonger aujourd’hui.
Une larme, unique, quitta l’œil rouge d’Adia et coula le long de son visage avant qu’il n’acquiesce. Lui interdire de replonger était cruel par bien des abords. Il était descendu si peu de temps. Mais le Dominant lui avait promis une séance courte et s’il replongeait, ce serait pour des heures et des heures, assurément.
- Il devrait m’obéir, même une fois partit, mais si vous en avez besoin, ordonnez-lui de revenir au soleil. Essayez simplement de ne pas abuser, il le prendra à chaque fois comme une désobéissance puisque je lui ai ordonné de ne pas replonger.
Arkes caressa une dernière fois les cheveux d’Adia tout en lui répétant qu’il pouvait vraiment être très fier puis il retourna finir de ranger ses affaires. La séance était finie.
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