Chapitre 8
Certains clubs étaient tout petits, avec une seule salle, voire avec une seule partie, commune et ouverte à un public restreint. La majorité en comportait néanmoins deux ou trois, privées et confortables. Arkes n’aimait pas se rendre dans les très gros clubs d’une dizaine de salles ou plus, mais avec son petit elfe à charge, il pouvait prendre assez peu de contrats alors il avait demandé ceux du club de l’Envolée aux Anges qui étaient fort bien payés.
Il n’y avait quasiment que des Anges parmi les soumis présents, seuls les Dominants montraient une bonne diversité d’espèces. Le garçon avançait dans son ombre et le moindre coup d’œil vers son absence d’ailes le désignait immédiatement comme un intrus. Les autres Dominants se retournaient sur leurs passages, jetant des regards appuyés à leur binôme. Ils savaient pertinemment que ce soumis n’avait rien à faire là ! Et pour cause, le garçon n’était pas très présentable. Arkes lui avait bien entendu fournis une tenue propre. Il le faisait se laver chaque matin et il le nourrissait assez pour commencer à le remplumer. Seulement certaines choses prendraient du temps et il allait également devoir corriger des dizaines de détails jusque dans sa démarche. Montrer sa soumission était une excellente chose, mais cela n’impliquait pas de devoir se recroqueviller sur lui-même pour autant ! Un soumis pouvait avoir l’air fier dans sa soumission. Malheureusement pour eux deux, chacun de ces éléments n’était pas prioritaire pour le moment face à leur plus grande problématique. Le garçon devait arriver à s’enfoncer dans sa propre zone… et il devait trouver le moyen d’envoyer Arkes dans ce même état. C’était ce défi qui allait les accaparer.
Le soumis qui les avait guidés jusque-là les mena à la pièce noire aux dimensions exactes où Arkes l’avait demandé. Comme à chaque fois, le Maître entra pour poser sa mallette et tout installer. Le garçon le suivit, partit sur le côté et s’agenouilla sagement. Il n’avait fallu qu’une répétition pour qu’il anticipe son ordre. Arkes grimaça, il n’était pas certain d’apprécier, il allait devoir surveiller que cela ne touche pas d’autres sujets. En même temps, il pouvait comprendre cette anticipation : il demandait toujours la même pièce, la même disposition et faisait les mêmes gestes. Croire qu’il l’attendrait au même endroit et dans la même position n’avait sans doute rien d’abusif.
Arkes s’installa sans un mot dans son fauteuil et attendit en se relaxant. Le soumis qu’il allait recevoir ne serait pas une partie de plaisir, mais de ce qu’il en avait lu, il s’agissait d’un jeune mâle très volontaire, simplement submergé par ses propres peurs.
Il fut emmené par un Dominant quelconque qui glissa qu’il risquait d’y avoir un peu de bruit dans les salles d’à-côté, plusieurs autres dressages étaient en cours puis il referma lui-même la porte derrière le soumis.
L’angelot s’appelait Dimi et il tremblait comme une feuille sans oser lever le visage. Il était déjà à moitié nu, ne portant pour tout vêtement qu’un léger caleçon.
- Bonjour Maître.
- Bonjour Dimi. Je suis enchanté de te rencontrer.
Un sourire timide effleura les lèvres du soumis qui releva le visage pour poser les yeux sur le mur au fond et pousser un gémissement plaintif en reculant d’un pas.
- Et si tu me racontais pourquoi ton Maître t’offre cette séance avec moi ?
- Je… Je… j’ai vraiment très peur d’avoir mal.
- Est-ce que tu arrives à atteindre ta zone ?
- Oui, Maître. Dans l’obéissance, mais aussi dans la contention. Je ne suis pas cassé.
- Non, en effet. Tu n’es pas cassé. Est-ce que ton Maître t’ordonne toujours de faire des choses qui te sont agréables ?
- Non, Maître.
- Est-ce que tu accepterais de te mettre une fessée pour moi ?
L’angelot haleta et baissa le visage avant de se mettre une très légère tape qui ne produisit pas le moindre bruit.
- Merci Dimi. À ton avis, que se passera-t-il si je te fais mal ?
- … je… je n’arriverais pas à obéir. Je m’excuse, Maître.
- Non. Tu n’es pas excusé.
L’angelot glapit et se tassa sur lui-même.
- Aujourd’hui, tu n’auras pas à obéir à la moindre règle de Discipline. Tu pourras remuer, crier, battre des ailes, m’insulter même. Je ne te punirais pas. Tu ne recevras aucune punition.
L’annonce était suffisamment étrange pour que le petit ange relève la tête et il ajouta simplement qu’une fois la porte repassée, il retournerait à sa vie et ses règles s’appliqueraient de nouveau.
- Mais… vous n’allez pas me faire mal alors ?
- Tu es là pour progresser n’est-ce pas ?
- Oui, Maître.
- Alors c’est toi qui vas définir la douleur à laquelle je te soumettrais. Tu vas me la demander.
Dimi fit un petit sourire piteux, incrédule. S’il devait choisir, il ne demanderait jamais la moindre douleur ! Il attendit les explications suivantes, mais rien ne vint. Il observa le petit soumis qui attendait dans un coin, mais il ne lui fournit pas la moindre information supplémentaire. Qu’était-il censé faire ? Demander de la douleur ? Il souffla. Il était effectivement là pour progresser, mais il l’avait toujours fait avec l’aide d’un dominant présent pour le guider. Il remua un peu, une folle envie de faire les cent pas le prit, mais il se retint. C’était idiot, s’il n’obéissait plus aux ordres, alors il en avait le droit.
- Maître ? Je… J’aimerais progresser.
Arkes était assis dans son fauteuil, raide, impérial et froid. Il ne sembla pas réagir à ses mots.
- Je… Je… Est-ce que vous seriez d’accord… pour me faire un tout petit peu mal ?
- Bien sûr. Où désires-tu avoir mal ?
Les yeux de Dimi s’écarquillèrent et il déglutit péniblement. Il allait visiblement devoir prendre cette décision également. Il réfléchit rapidement et bredouilla :
- Sur les fesses.
- Très bien. Viens te coucher sur mes genoux alors. Je ne frapperai que lorsque tu le demanderas.
C’était ce qu’il fallait lui dire pour qu’il parvienne à faire les derniers pas et à se mettre en position. Arkes l’aida pour que ses ailes reposent sur le dossier, passant sur son épaule et ne les dérange pas. Il écarta les jambes de manière à le stabiliser correctement et posa très doucement les mains sur son corps.
- Très bien, tu es un très bon soumis. Tu vas me les réclamer et je veux que tu me dises exactement ce que tu veux que je te fasse.
- Dou-doucement.
- Doucement quoi ?
- Une fessée, Maître.
- Bien.
La claque qui se posa sur sa fesse gauche ne fit pas le moindre bruit, elle ne le frappa pas, elle se posa juste sur son globe musculeux, mais le soumis s’était tellement tendu qu’il lâcha un petit cri. Ses doigts serrés sur la cuisse du Dominant se serrèrent convulsivement et il eut envie de pleurer. De pleurer de peur et de pleurer parce qu’il se trouvait ridicule.
- Encore une fois, Maître.
- Supplie-moi pour l’avoir.
- Je… Je vous en prie.
La claque tomba un peu plus lourdement et cette fois-ci, une très légère douleur s’installa, ce n’était presque rien, mais il la sentit vibrer assez loin dans sa fesse. La main était lourde. Il attendit, le souffle court, observant les sensations de son propre corps. Ça picotait.
- Encore, Maître.
- Seulement si tu la réclames correctement et je ne me répèterais pas.
- Maître, s’il vous plaît… fessez-moi, fessez-moi plus fort.
Le choc l’ébranla autant que d’entendre le bruit du coup. Son arrière-train l’élança, il lâcha un cri et tendit la main sur sa fesse déjà chaude. Durant quelques minutes, il ne put pas en réclamer davantage, c’était déjà trop, c’était déjà beaucoup trop, mais il n’arrêtait pas de se montrer décevant auprès de son très cher Maître qui n’avait pas le cœur de lui imposait ça. Il devait réussir. Il devait réussir au moins pour lui.
C’est pourquoi il finit par chuchoter :
- Voudriez-vous bien me frapper vraiment très fort, Maître ?
Il attendait tellement le coup, sa rudesse et son bruit, qu’il ne comprit pas immédiatement le mot dur qui avait franchi les lèvres d’Arkes : « Non. ».
- S’il vous plait… Je vous en prie… Je dois… Je dois réussir pour lui plaire !
- Désire-t-il te fesser ?
- Je… Je ne crois pas.
- Désires-tu que je te montre ce qu’est une véritable fessée alors ?
- Oui… Je vous en prie, aidez-moi à ne plus en avoir peur… Aidez-moi à dépasser ça. Je vous en prie, Maître !
- Très bien.
D’un seul mouvement, Arkes parvient à le remettre sur ses jambes. Il le retient par les épaules le temps qu’il reprenne son équilibre puis il lui ordonna d’observer et se tourna vers son propre soumis qui lui, ne craignait pas une simple fessée tout aussi brutale soit-elle.
- Garçon ? Viens sur mes genoux.
- Oui, Maître.
Sur les genoux du Djinn, le soumis paraissait aussi petit que léger. Les elfes étaient beaucoup plus frêles que les anges, c’était connu, mais la différence ne s’arrêtait pas à leurs espèces respectives. Le garçon était totalement détendu sur le Maître, son corps épousait donc ses jambes sans difficulté et à chaque claque, cela l’aiderait à absorber le choc.
- Dimi, je veux que tu observes attentivement.
Le petit ange avait de grands yeux écarquillés, déjà choqué.
- Garçon, évalue ta peur pour moi, de 1 à 10.
- 1, maître.
Une série de petites claques si douces qu’elles ne firent pratiquement aucun bruit tomba sur ses fesses puis sans un mot, Arkes baissa le pantalon de son soumis dévoilant sa peau au regard de l’angelot.
- Les coups les plus faibles ne laissent aucune trace. La douleur s’il y en a disparait très rapidement et ils ne mettent pas ta sécurité en jeu.
Une nouvelle série de claques virevolta sur son arrière-train, plus bruyante que réellement douloureuse. Le garçon ne contracta ni les muscles de son dos ni ses mains. Ses fesses changèrent très vaguement de teintes, rougissant à peine et les picotements s’intensifièrent. Il écouta son maître faire la leçon en l’utilisant comme un mannequin. Il se sentait bien sur ses genoux. Ses mains étaient chaudes, comme ses jambes sous lui, le maintenant dans un cocon tiède. Les claques achevaient de le réchauffer. Elles étaient de plus en plus fortes et bientôt, elles lui envoyèrent une douleur franche, mais c’était ce genre de douleur facile à gérer et à encaisser. Des douleurs sans conséquences alors il ne se raidit même pas et se lova un peu plus dans les mots du Maître qui lui massaient délicatement le dos en parlant à l’autre soumis.
- Ses muscles restent détendus parce qu’il est un très bon soumis qui fait très bien son travail… Mais si c’est un apprentissage important, c’est parce qu’ainsi il ne se fait pas mal ailleurs. C’est-à-dire que si maintenant je décidais de…
Arkes se tut, glissa un doigt dans sa propre bouche pour l’humidifier avant de redescendre sur le corps de son garçon pour le pénétrer. La pointe de son doigt tâtonna à peine pour pousser au cœur de son intimité et aucune crispation ne vient l’arrêter, ce qui n’était pas évident, vu la longueur de son ongle. Tout en continuant à lui masser le dos pour le récompenser de son bon comportement d’une main, il le doigta de l’autre.
- Si cette fessée l’avait trop tendu, alors la pénétration aurait été très difficile. Garçon, dis-moi. De combien est la douleur de cette pénétration ?
Arkes fronça les sourcils devant l’absence de réponse, mais elle vint, avec un petit temps de retard.
- 1, Maître.
La voix de l’elfe était un peu voilée et il comprit immédiatement. Quelque part au milieu de cette scène, son soumis avait commencé a plongé dans son propre espace. Il n’était plus tout à fait avec eux et en même temps, il était pleinement là. Il fit de son mieux pour noter chaque élément qui aurait pu participer à cette plongée : la salle, un club différent, un gros club, la présence d’un autre soumis, d’un soumis ange, la fessée, l’utilisation de son corps comme support de cours, la pénétration douce, les coups mesurés … Quelque chose ou une combinaison de plusieurs éléments.
- Tu es parfait, garçon. Assura-t-il avant de se tourner vers l’elfe et d’ajouter : si tu as confiance en ton Maître, alors tu es sûr qu’il ne te blessera pas durablement. La douleur peut monter, monter jusqu’au sommet sans jamais te blesser.
Lentement, il redressa son garçon, observa ses yeux et retira son doigt tout en le fixant. Les joues du petit elfe rosirent légèrement. Arkes était déçu de ne pas pouvoir se permettre d’aller plus loin, mais une première réelle descente après autant de temps risquait d’être particulièrement mouvementé. Ce n’était ni le lieu ni le moment.
- Merci pour ce cadeau. Je suis très fier de toi, garçon.
Le peu de pouvoir qu’il fit couler dans ce mot unique ramena le garçon au moment présent. Arkes lui caressa très gentiment le bras, comme s’il venait de remonter d’une lointaine plongée, ce n’était pourtant pas le cas. Il avait tout juste commencé à en ressentir les effets, mais la main de son Maître l’apaisa instantanément et la perte de sensation fut moins brutale.
- Dimi ? Va chercher ton Maître.
L’angelot hésita, mais c’était un ordre, alors il partit, ouvrit la porte et fut surpris d’y découvrir son Maître qui attendait juste là. En deux pas, il s’approcha de lui et saisit son visage comme pour vérifier qu’il était encore entier, puis il se tourna vers Arkes et acquiesça, visiblement soulagé.
- Rentrez donc tous les deux. Maître Nedmin, je vous laisse prendre votre siège ?
En quelques instants, l’autre maître s’installa en face de lui. Arkes avait fait s’agenouiller son garçon tout contre lui et caresser ses cheveux avec une tendresse évidente qui perturba Nedmin.
- Dimi, tu vas supplier ton maître pour ce que tu désires pour progresser. Et tu auras un seul et unique travail, tu vas devoir détendre tes muscles. As-tu compris ?
- Oui… Oui, Maitre Arkes.
Arkes avait préparé sa séance avec soin et il avait demandé quelque chose de particulièrement difficile à un autre maître : la possibilité de soumettre son compagnon devant lui. Nedmin était là, il allait faire partie intégrante de la séance, mais ce n’était pas la sienne. Ce serait toujours la scène d’Arkes.
- Mon maître… Je vous en prie. Fessez-moi. Fessez-moi fort…
Nedmin le tira sur ses genoux et leva un regard hésitant vers Arkes qui se leva et s’approcha pour leur donner quelques consignes. Au soumis autant qu’au Maître, même s’il les dissimula.
- Tu vas rester parfaitement détendu, tu ne reçois pas une punition et ton Maître ne frappera que lorsque tu lui montreras que tu es prêt en te détendant. Il frappera plus fort si tu le lui demandes et ça le rendra fier de toi, je n’en doute pas, mais il ne laissera aucune marque durable sur ta peau. Tu es parfaitement en sécurité.
Arkes se permit de poser les doigts sur le dos de Dimi et lui ordonna par trois fois de détendre les muscles qu’il touchait.
- Bien, retiens bien cette détente, c’est elle que tu devras chercher. Lorsque tu es prêt, supplie ton Maître.
Et il retourna s’assoir près de son garçon, reglissant presque immédiatement ses doigts dans ses cheveux dans un geste doux et ininterrompu. Une claque retentit tout juste, donnée avec une faiblesse évidente et le cri que poussa Dimi n’était porteur que de son angoisse. Il fallut un certain temps pour qu’il parvienne à se détendre avant de supplier pour en avoir plus. Aussi inquiet que volontaire, il prit chaque coup comme s’il s’agissait d’une véritable agression de laquelle il fallait se remettre, mais Arkes était certain que cette phase finirait par l’aider. Il devait domestiquer la douleur et pour cela, il fallait apprendre à la connaître et accepter de la ressentir.
Au bout d’un certain temps quand le garçon dit « plus » son Maître leva le visage vers Arkes et fit « non », aussitôt, le Maître de la séance intervint. Dimi sanglotait pour en avoir plus, plus, encore plus.
- Silence, Dimi. Écoute ton corps. La douleur que tu ressens maintenant, c’est le maximum que ton Maître accepte de t’offrir. Tu n’auras pas plus mal aujourd’hui, mais ton Maître va t’apprendre encore une chose.
Lorsqu’il avait soumis le plan de la séance à Maître Nedmin, ce dernier avait émis des doutes quant au fait qu’ils réussissent en une seule séance à aller jusque-là. L’angelot était très sensible et il tenait à ce que les choses n’aillent pas plus vite qu’il ne pourrait les encaisser. La théorie disant qu’à force de ressentir, il apprendrait à gérer ne lui plaisait pas spécialement non plus d’ailleurs. La dernière partie qui était prévue, si elle était ambitieuse et lui semblait totalement impossible à atteindre, était également la seule qui lui avait immédiatement parlé. Alors sans qu’Arkes n’ait eu à ajouter quoique ce soit et sans permettre à son soumis de se redresser, Nedmin commença immédiatement.
Il caressa les fesses de l’angelot avec douceur, glissa le long de sa peau jusqu’à venir frôler ses petites bourses fines, imberbes comme celles de tous les anges, et descendit jusqu’à son pénis rabougri par la douleur. C’était une caresse rare que les Maîtres préféraient recevoir que donner, mais Nedmin saisit son sexe et commença à le masturber tendrement. Dimi haleta, choqué, mais resta immobile alors que son Maître lui donner du plaisir en faisant lentement gonfler son sexe. Sous son ventre, il put sentir l’érection du Dominant prendre elle aussi peu à peu en volume.
Le plaisir monta rapidement, il laissa échapper une série de gémissement incontrôlé et un cri, plus aigu, lorsqu’une toute petite claque vint caresser sa fesse. Arkes fut à son oreille dans l’instant et il lui chuchota avec cette voix qui imposait l’obéissance :
- Tu vas attendre la claque, elle va te faire mal et tu jouiras.
- Ah !
Nedmin le masturba un moment, laissant ses doigts venir caresser son gland trop sensible et courir le long de son méat humide. Sans le vouloir, ses hanches se mirent à battre la mesure et garder ses muscles décontractés fut particulièrement difficile. Il savait que la douleur allait venir, mais son esprit était trop embrumé pour se concentrer dessus. Lorsqu’elle arriva, elle fut éclatante. Il hurla. De douleur et de jouissance. Nedmin le masturba un peu plus fort, laissant son sperme s’écouler en souriant. Il avait joui.
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