Chapitre 24

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Le garçon fondait sous les baisers tendres de son Maître qui semblait vouloir recouvrir la totalité de sa peau. Il flottait encore un peu, mais pas assez pour s’évader complétement et c’était une bonne chose, car il ne l’aurait pas voulu. La main de son Maître saisit la sienne pour l’encourager à venir le caresser en retour et l’elfe obéit. Lentement, il parcourut le corps bouillant du Djinn, flattant sa peau, massant ses muscles et savourant la texture de son corps. Arkes saisit sa mâchoire pour l’embrasser fougueusement, pénétrant sa bouche de sa langue sans la moindre hésitation. L’elfe était un partenaire bien plus timide, qui osa à peine bouger, mais à force d’encouragement il se fit de plus en plus aventurier. Le gout de son Maître était bon. L’intrusion en elle-même était bonne. Le garçon gémit en lui rendant sa caresse.

Les doigts de l’elfe osèrent se poser sur les épaules de son Maître pour l’attirer un peu plus contre lui. Il se sentait affamé de contact, affamé de tendresse, affamé de cet amour charnel qui ne ressemblait en rien à ce qu’on avait pu lui faire par le passé. Non, il n’avait jamais connu ces caresses douces le long de ses côtes qui semblaient uniquement vouloir le flatter. Il n’avait jamais connu ces baisers dévorants qui se posaient au hasard de son corps. Pas avant Maître Arkes en tout cas. Les yeux clos, l’elfe se laissait aller aux sensations, se courbant, se cambrant pour augmenter un peu plus les contacts. Au-dessus de son bassin se trouvait celui de son Maître et en montant assez ses hanches, il pouvait sentir sa virilité épaisse. Oh ce n’était pas la première fois que le garçon y était confronté, car après tout, il l’avait déjà prise directement dans sa bouche pour l’amener jusqu’à la jouissance. Mais cette fois-ci, son propre sexe était durci par ce simple contact bref. L’envie courait en lui faisant gonfler son pénis d’une façon qui le laissait un peu déboussolé. Ce désir lui appartenait-il vraiment ? La fièvre avait l’air d’avoir envahi ses reins.

Son Maître le saisit par la mâchoire comme pour attirer son attention, alors le garçon ouvrit les yeux et se perdit dans son regard un peu trop intense.

- Maître ?
- Je vais te faire l’amour.
- Oh oui, Maître…

Arkes posa des baisers au hasard des courbes de son visage, bien décidé à faire ce qu’il avait annoncé. Avec une douceur absolue, il caressa et massa les courbes de son soumis afin de le détendre aussi complètement que possible. Arkes connaissait parfaitement son corps, mais il ne s’agissait plus simplement de le découvrir. Il s’agissait de le modeler et de le détendre pour qu’il leur permette de s’unir charnellement. Avec une tendresse évidente, il manipula ses jambes pour les remonter vers son torse, dévoilant ainsi son intimité sans aucune forme de pudeur. Le Maître se prit à sourire devant la vue des plus charmantes. Entre ses cuisses fermement serrées se tenait son petit sexe bandé. Jamais il ne l’avait vu aussi plein de vie, rougeoyant d’une manière tout à fait inconvenante entre ses jambes si blanches. Le garçon le désirait. Cette pensée suffisait largement à le charger d’une envie terrible de s’enfoncer en lui et de lui offrir exactement ce qu’il désirait. Néanmoins, il fallait encore se retenir un peu, jugea-t-il tout en saisissait l’onguent qu’il avait prévu non loin du lit. Ses caresses passèrent du long de ses cuisses douces au point serré qui fermait l’entrée intime de son corps. Arkes posa une noisette de produit en son centre et sourit, en l’entendant gémir sous le contact frais.

Délicatement, il le massa sans mettre aucune pression, faisant simplement gonfler son envie et sa virilité. Arkes embrassa sa hanche, simplement pour le plaisir et se prit à sourire en sentant son garçon qui remuait pour provoquer la pénétration, bouillonnant d’un besoin de plus en plus criard.

L’elfe posa ses doigts, si fins, sur le corps de son Maître pour le caresser également, mais le désir venait souvent balayer tout soupçon de pensées, le laissant figer dans ses mouvements, haletant, choqué par la violence d’un sentiment qu’il ne connaissait pas. L’avait-il seulement déjà ressenti ? Sa mémoire défaillante ne lui permettait aucune certitude, mais il avait l’impression que c’était la première fois que son corps fondait ainsi sous les contacts d’un autre. Il gémit, un peu plus fort, en sentant le sexe de son Maître qui venait se frotter contre sa cuisse, impudiquement, mais tellement loin de son entrée que la pénétration était pour le moment impossible.

- Plus… chuchota-t-il dans une supplique qui n’était pas réellement réfléchie.

Un nouveau baiser se posa sur sa peau, couvrant une petite zone de son corps de frissons. Le doigt du Djinn continuait de tracer des cercles doux le long de son anneau de chair, le détendant profondément. Ne pas rentrer devenait de plus en plus difficile alors que ce corps l’appelait en pulsant contre la pulpe de son doigt.

Arkes appuya sur le torse de son garçon pour le plaquer au lit, l’empêchant de se tortiller davantage. Le garçon gémit, les yeux mi-clos, il observait les traits de son Maître. Son expression était douce d’une façon qui le fit chavirer un peu plus encore. Ce qu’ils étaient en train de vivre était loin d’une séance. Le rapport de domination normal et habituel entre eux était toujours là, mais ce n’était pas le point central de ce contact. Ils en étaient même horriblement loin.

Sans dire quoique ce soit, Arkes s’installa entre les cuisses de son compagnon. Il caressa ses jambes, si pâles sur son corps et sous ses doigts. Le garçon se cambra comme pour essayer de rapprocher leurs intimités. En vain pour le moment. Le Djinn caressa leurs sexes respectifs, tous deux gonflés. Leurs peaux fines coulissaient gentiment sur le corps de leurs pénis, durs comme de la pierre. Le garçon haleta, couina, ferma les yeux et rejeta sa tête sur le côté comme pour s’éloigner de la sensation, trop forte, de ce désir qui l’envahissait complètement.

Arkes se pencha sur lui, l’épinglant au lit et le recouvrant complètement. Il embrassa sa pommette, sa joue, puis quémanda l’accès à sa bouche et ils s’embrassèrent tendrement tout en se frottant l’un l’autre. En posant la tête dans le cou de son garçon, Arkes saisit son pénis pour le guider vers l’entrée qu’il avait préparée en douceur. Il s’y frotta, savourant simplement la caresse produite. L’elfe se tortillait pour essayer d’obtenir son Maître en lui sans réussir. Arkes ne le pénètrerait pas avant de l’avoir pleinement décidé. Il attendit d’entendre son doux soumis pleurnicher d’une envie qui le dépassait totalement pour lui accorder, enfin, sa présence imposante.

La pénétration fut lente, mais inflexible, amenant le corps du garçon à s’ouvrir sur toute la longueur de son Maître. Contre l’oreille d’Arkes, les gémissements choqués résonnaient avec force, le garçon couina un peu, lorsqu’il fut envahi si profondément que son conduit interne dû s’étirer et changer un peu de forme. Arkes ne s’immobilisa qu’une fois qu’il fut totalement enfoui au sein de son soumis. Là, il savoura les sensations. Le corps de l’elfe palpitait tout le long de sa verge avec douceur sur son gland et avec force à la base de son sexe, là où son anus distendu essayait de s’adapter à son gabarit. Du bout des doigts, le Djinn flatta son amant tout en lui murmurant :

- Tu as tout pris…

Le garçon frémit et se serra un peu plus encore contre son compagnon, crochetant ses doigts dans son dos. Sans vraiment y réfléchir, il mordilla la peau chaude de son Maître et lentement, se mit à remuer, faisant bouger cette masse envahissante à l’intérieur de lui. L’inconfort fut balayé avec une force surprenante, pour être remplacé par autre chose. L’envie était de retour sous la forme d’une fièvre qui le submergea totalement. Sa position ne permettait pas une grande amplitude de mouvement, mais Arkes finit par consentir à bouger, lui arrachant un petit cri suivi d’une petite morsure délicieuse. Le Maître se prit à sourire plus franchement devant l’envie franche de son garçon. Il aimait vraiment ses réactions, alors il recula jusqu’à ce que la pointe de son gland menace de sortir de l’antre chaud, puis s’enfonça brutalement jusqu’à la garde. Là, il resta immobile, roula des hanches comme pour s’installer davantage en lui, et recommença.

Petit à petit, la maîtrise qu’il montrait s’évapora et ses coups de reins devinrent plus réguliers, plus rapides, plus rapprochés … Les dents de l’elfe mordillaient toujours sa peau, quand il ne la suçotait pas et tout son corps bougeait pour venir à sa rencontre et amplifier chaque choc. Arkes ralentit et s’immobilisa un instant pour repousser la jouissance qui le menaçait. Le garçon se remit à remuer plus franchement en pleurnichant.

- Encore… Maître, encore…
- Une seconde mon beau…
- Oh Maître… S’il vous plaît…

Arkes glissa la main entre eux pour flatter son sexe tendu. Le garçon exploserait bientôt dans une jouissance qui n’en demandait pas beaucoup plus. Il continua de le caresser, remontant à ses tétons tendus qu’il pinça gentiment, savourant les expressions de pures luxures qui avaient envahi ses traits. À cet instant, il trouvait son petit elfe vraiment magnifique. Les traits détendus, le regard flou, la bouche légèrement entrouverte, la gorge palpitante offerte à son regard et les cheveux répandus autour de lui, il était l’image même de l’abandon. Tout en l’observant, Arkes remit un petit coup de reins joueur et admira son garçon qui s’arquait davantage sous les sensations. Magnifique.

- Tu vas jouir pour moi, n’est-ce pas ?
- Oui, Maître… oh oui…

Arkes sourit un peu plus encore et se pencha pour réoffrir son épaule à la morsure tout en appuyant sur les cuisses de son soumis pour le faire se plier davantage, rendant son intimité d’autant plus accessible et sans dire un mot de plus, il reprit un rythme de déhanché des plus soutenus. Leurs chairs coulissèrent l’une contre l’autre, stimulant leurs zones les plus sensibles avec la rudesse nécessaire à un plaisir brut.

Au moment où le garçon jouit, il mordit plus fortement l’épaule de son Maître, étouffant son cri choqué. Son corps convulsa, ses chairs se mirent à pétrir fortement la verge qui était toujours en lui et Arkes hoqueta, jouissant à son tour. Il se répandit au fond de son garçon, plantant son corps en lui. Il resta là, immobile, à haleter, alors que son corps se contractait encore pour jeter son sperme au plus profond de son compagnon.

Lentement, le garçon finit par se détacher de son épaule, mais ses doigts restèrent sur le corps chaud de son Maître qu’il caressa doucement. À chaque petit mouvement, l’elfe lâchait un petit gémissement. Son corps était devenu horriblement sensible, trop pour ne laisser que du plaisir. Des petites pointes de douleurs s’installaient en lui, mais il était bien trop bien et bien trop habitué à des souffrances extrêmes pour les juger réellement pénibles. En réalité, il flottait toujours entre deux états de conscience. Lorsqu’Arkes se retira, il arracha un couinement un peu plus franc à son partenaire. Le Maître se laissa simplement tomber à côté de lui, le ramenant entre ses bras pour le tenir contre son torse, le câlinant sans la moindre vergogne. Ce soumis, c’était le sien à présent. C’était son soumis, son partenaire de jeux, son compagnon, son amant, sa moitié … Oui, il était tout à lui.

Là, encore groggy par sa jouissance, Arkes se prit à penser à sa longue recherche. Une partie de lui avait fini par abandonner. Sûr qu’il ne trouverait jamais un soumis qui pourrait lui correspondre… Trouver son garçon avait été difficile. Plus que ça, c’était presque un concours de circonstances, une question de chance. Il avait été à deux doigts de refuser son dossier, quelle erreur aurait-il fait là… Il embrassa les cheveux de son garçon, comme pour se faire pardonner de cette longue hésitation.

Choisir un soumis pour faire des scènes et uniquement des scènes était déjà horriblement compliqué. Arkes n’aurait jamais cru qu’il pourrait trouver plus, qu’il pourrait trouver une personne à qui il aurait envie de faire l’amour, qu’il aurait envie d’embrasser, de contempler… Une personne dont il aimerait découvrir les fantasmes pour s’y offrir à son tour. Il pencha la tête pour observer son épaule qui présentait une très légère marque qui disparaîtrait dans les prochaines minutes et se prit à sourire. Il avait vraiment aimé ça. Contre lui, son garçon s’était endormi, totalement épuisé. Alors sans bouger, faisant simplement venir les choses à lui, Arkes le caressa en douceur, glissa un tissu humide sur sa peau pour le nettoyer et prit simplement soin de lui.

Ce moment supplémentaire finit de l’envoyer dans sa propre zone. Il se sentait totalement en maîtrise, un peu euphorique, souriant de voir son soumis se tordre, dans son sommeil pour avoir un peu plus de contact encore. Qu’il était délicieux…

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