La Jarre accaparée
L’épous’ de Yì, divin archer
Cháng’é eut vent d’urne épanchée
Qui contiendrait une magie
D’une fabuleuse énergie
Un sérum d’immortalité
L’essenc’ de la divinité
Et aux jumeaux miraculés
Ell’ déroba la jarr’ de lait (1)
Et craignant un’ sanction divine
Elle consulta les devines
Suis le Lapin, lui dirent-elles
Sur la Lune, l’immémorielle
Là où les dieux n’ont pas d’emprise
Là te mènera ton entreprise
Cháng’é fuit vers l’astre nocturne
Où elle put enfin boire à l’urne
Métamorphosée en crapeau
Elle demeura seule sur le pot
(1) Dans le mythe originel, Yì, à la requête de Cháng’é, implore la Reine-Mère de l’Ouest de lui donner la jarre contenant l’élixir.
Sources :
Burton Watson, Chinese Lyricism: Shih Poetry from the Second to the Twelfth Century.
Jeremy Roberts, Chinese mythology, A to Z.
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