Chapitre 18
La colère déformait les traits de Gaël. Samwell avait complètement déjoué les plans de Gaël. Il ne pouvait plus l'éliminer pour le moment. Il était sorti plus vite que prévu de l'hôpital, ses hommes de mains n'avaient pu faire contourner les règles plus longtemps pour garder Samwell en observation. Le vieil homme avait réussi à convaincre tout les médecins qu'il allait mieux et n'avait plus besoin d'être constamment surveiller. Il l'avait donc renvoyer chez lui. Enfin, chez lui était un bien grand mot, le tuteur de la gamine avait accepté de s'occuper de lui. Et à peine arriver, le vieux avait dresser des protections tout autour de la maison l'empêcher lui ou même sa fille de garder un œil sur eux. Et cerise sur le gâteau ? Ils s'étaient rendus compte qu'il les faisait surveiller. Notamment Talia, et les deux hommes qui la surveillaient, avaient été arrêter. Cela avait mis Gaël dans une rage telle qu'il les avaient fait mourir d'un attaque cérébrale en cellule quelques jours plutôt. C'était tellement facile pour lui ! Il s'introduisait dans leur esprit, une simple pression mentale et leur cervelle devenait bouilli, malheureusement, il avait du faire attention de faire quelque chose de plausible pour ne pas éveiller des soupçons, il avait donc simple créer une attaque cérébrale d'une pression plus discrète, plus insidieuse, mais il avait fait bien attention à ce que ses hommes de mains souffre. On ne le décevait pas. On ne le trahissait pas non plus. Là, ils s'étaient fait attraper, c'était pire que tout, il les avait donc éliminer. Des hommes découvert ne lui servaient plus à rien, et les choses inutiles, il s'en débarrassait.
Gaël regarda par la fenêtre, plusieurs jours étaient passés, il était toujours très contrarié par la tournure qu'avait pris les événements mais il savait aussi que l'avenir n'était pas fixe pour Samwell Myrdyr, viendrait l'heure où la roue tournerait et où il aurait sa revanche sur le vieillard. Dire qu'ils y a quelques années, ils avaient été amis. Très proche même, puisque Samwell, malgré leur différence de clan avait toujours été là pour l'aider, l'inverse était vrai, ils avaient surpassé cette haine que ce transmettait les anciens de leur clans respectif tissant une amitié qu'il avait cru inviolable. Et puis... Il y avait eu son épouse. Sa douce Arthée, trop douce, trop gentille pour être une morganienne, elle était descendante directe de Morgane. La Doyenne disait qu'elle était comme leur Déesse à ses débuts, avant d'être pervertis par la cruauté de l'homme. Mais la gentillesse de son épouse, ce qui le rendait plus humain lui avait été enlevé. Elle avait donné sa vie pour permettre à Talia de vivre. La fillette ne se souvenait sûrement pas de ce jour, mais elle était dans la voiture avec sa mère et sa tante ce jour-là, tout comme son épouse. Il entretenait encore des relations amicales avec les Myrdyr à l'époque. Et puis le bus avait percuté la voiture, et son épouse avait mis toute son énergie pour protéger Talia. Tant et si bien que non seulement la petite ne se souvenait même pas avoir été dans la voiture ce jour-là mais aussi son épouse avait donner sa vie pour la protéger, pour la protéger qu'elle n'ait même pas une seule petite égratignure. Il ne comprenait pas, leur propre fille avait huit ans, Talia cinq. Pourquoi donné sa vie pour une enfant qui n'était pas la sienne ? Il ne l'avait jamais compris jusqu'à ce qu'il lise cette fichue prophétie sur l'équilibre. Que cette gamine et Mickaël étaient les gardiens de l'équilibre, enfants de l'Ombre, de la Magie. Ils étaient les deux seuls à pouvoir garder l'équilibre entre leur monde et celui des humains mais surtout à pouvoir peut-être sauvé la magie. Elle s'éteignait, tous dans les plus anciens le sentait, la Magie s'éteignait et... personne ne savait ce qu'il arriverait si elle disparaissait complètement de leur monde. Comment vivraient-ils ? Comment feraient-ils ? Ils avaient tous grandit avec ! C'était comme les amputer d'un membre ! Certains des enfants qui avaient dès la naissance des aptitudes à la magie... naissaient sans une once de sensibilité à celle-ci et les plus vieux d'entre eux... perdaient en puissance, en aisance, cela leur demandait plus d'énergie d'appeler la magie à eux. Cela inquiétait leur clan qui demandait des comptes à Gaël. Ce dernier ne savait que faire, il ne comprenait pas pourquoi la magie faiblissait mais surtout pourquoi ces deux gamins devaient resté en vie ! En quoi la mort de l'un détruirait l'équilibre ? Il faisait les cents pas indécis. Trop de choses pesait sur ses épaules et s'il écoutait la Doyenne... Il fallait sacrifié Talia et Mickaël à la magie pour qu'elle rétablisse elle-même l'équilibre mais... Cela marcherait-il sachant que la magie elle-même faiblissait ? Rien n'était moins sûr. Il faisait les cents pas dans son bureau. Il sentait le regard de sa fille mais surtout sa colère, il s'arrêta et fixa la porte qui s'ouvrit quelques secondes plus tard sur la jeune femme furieuse.
- Ils se sont unis ! Lança-t-elle avec colère.
- Comment cela ? Demanda son père décontenancer durant quelques instants.
- Il faut que je te fasse un dessin en plus ?! Ajouta-t-elle, la colère lui faisant oublié qu'elle s'adressait à son père.
- Astrid, gronda-t-il, je suis ton père, parles-moi tu un autre ton ! Ordonna-t-il.
- Mickaël et Talia se sont unis !
- Je vois, je t'avais dis que tu ne pourrais pas les séparé quoi que tu tentes qu'ils finiraient ensemble. Le destin est la plus puissante de toutes les forces de cet univers.
- Tu m'as toujours dit que c'était notre libre arbitre !
- Pour les humains normaux, chez nous... le libre arbitre est aussi fort que le Destin, mais pour certaines âmes... Le Destin les réunira toujours, c'est le cas de Mickaël et Talia.
- Leur âmes n'avaient jamais été unis ! Ragea Astrid, elle mourrait toujours avant la cérémonie !
- Oui, lorsque les traditions étaient respectés ! Nous ne sommes plus à cette époque Astrid, tu devrais t'en réjouir sinon tu aurais du être marié au premier homme qui t'a défloré !
Astrid pâlit, elle n'osait imaginer l'enfer qu'aurait été sa vie si elle avait dû l'épouser. C'était un rustre, un coup d'un soir qu'elle a qui elle avait donné sa virginité avant de le tuer froidement. Elle avait quinze ans à l'époque. Son premier assassinat, loin d'être son dernier, ce qui lui avait valu son surnom de veuve noire. Elle était une très bonne assassin, et n'avait pas peur d'user et abuser de ses charmes pour accomplir ses tâches. Elle était peut-être encore jeune mais... Elle avait été élevé pour tuer, sa notion de l'amour était biaisé, on possédait quelqu'un comme on possédait un objet ou un vêtement et si l'on s'en lassait on s'en débarrassait. Ou le tuait selon. Ce qu'elle faisait souvent refusant que son partenaire appartienne à quelqu'un d'autre. Elle redressait le menton.
- Je te rappelle que c'était pour une mission que j'ai fais ça. En rien cela...
- Mission ou non, je ne t'ai jamais ordonné de donner ta virginité pour réussir, tu as fais tes choix seule. Certes il est mort mais tu l'aurais laissé en vie, nous aurions été à cette époque que tu dis tant chérir... Tu aurais été dans l'obligation de l'épouser, et lui aussi. Remercie la Magie que nous ne soyons plus à cette époque. Maintenant, arrête de vouloir les séparer. Ils nous les faut tout les deux. Nous devons les sacrifier. Rappelles-toi de ce que la Doyenne a dit.
- Mais ils se sont unis !
- Leur sang n'en sera que plus puissant, il faudra simplement faire attention à les éliminer parfaitement en même temps pour ne pas rompre l'équilibre.
Astrid se tut, la colère faisant battre le sang à ses tempes. Elle était persuadée que le sang d'une vierge était plus puissant que celui d'unis, mais peut-être se trompait-elle, elle n'était pas aussi vieille que son père, n'avait pas sa forcer ni sa sagesse. Elle serra les poings, fermant un instant les yeux essayant de calmer le tourbillon d'émotions colérique qui passait en elle, sans grand succès.
- Astrid. Je pense que je vais te retirer de cette mission, tu es beaucoup trop impliqué, dit Gaël, un mauvais pressentiment s'éveillant en lui en voyant dans quel état cela mettait sa fille.
- Non ! Hurla la jeune femme, je réussirais !
- Je refuse de perdre ma fille dans ce combat ! Répliqua Gaël avec colère, tu es ma seule enfant ! Je refuse catégoriquement de te perdre.
- Tu ne me perdra pas.
- Tu n'en sais rien, pour le moment retires-toi. Reprends le contrôle sur toi même, ensuite nous en rediscuterons, tu es suspendue jusqu'à nouvel ordre, dit-il avant de faire un signe de la main pour la congédier.
Astrid sortit de la pièce, pâle. Qu'avait-elle fait ? Qu'allait-elle faire maintenant ? Elle était désœuvrée pour la première fois depuis qu'elle avait commencer à travailler avec et pour son père. Elle erra de longues heures dans les couloirs du manoir avant de finalement regagner sa chambre, comme amorphe. Elle ne savait absolument pas quoi faire, elle n'avait jamais eu de temps pour elle. Et là, elle se retrouvait avec pleins de temps libre, à vingt et un ans... Astrid se retrouvait avec du temps libre pour la première fois depuis longtemps et ne savait qu'en faire. Ses tentatives pour approcher Mickaël, que Talia doute de lui avait été étouffer dans l'oeuf. Le jeune homme ne la laissait même plus le toucher. Ils avaient été proche fut un temps et puis il l'avait violemment repoussé en découvrant quelques demi-vérité. Notamment qu'elle voyait d'autres hommes alors qu'elle essayait de s'approrier Mickaël.
Le temps passait rapidement, trop rapidement peut-être, mais au final... Gaël avait décidé de passé à l'action, après les fêtes de fin d'année. Il préparait donc ses troupes, comme on préparait la guerre, car c'était un peu ça au final. Gaël et son clan avait passé les fêtes à préparer leur attaque, sans vraiment profité de la période de fin d'année, contrairement à d'autres.
Talia avait passé les fêtes avec son oncle et Alban mais aussi avec ses amis surtout avec Mickaël. Elle regardait par la fenêtre, les flocons tourbillonnaient lentement, comme dansant au son d'une musique audible d'eux seuls. Un sourire étira ses lèvres lorsqu'elle sentit celle de Mickaël se poser sur son omoplate.
- Bonjour..., murmura-t-il, tu es magnifique ainsi..., dit-il la dévorant du regard.
Talia était allongée sur le lit, la tête vers la fenêtre regardant les flocons tombés, elle se tourna vers Mickaël pour capturé ses lèvres d'un baiser.
- Bonjour..., répond-t-elle en se lovant contre lui, caressant son torse d'une main distraite. La jeune fille s'épanouissait de plus en plus avec lui, elle prenait confiance en elle, conscience de son corps de femme, de son désir, de ce qu'elle pouvait provoquer chez Mickaël. Elle sourit en le sentant passer au dessus d'elle son baiser s'approfondissant.
- On va être en retard si tu me touches comme ça... murmura Mickaël en souriant amusé.
- En retard pour... ?
- L'ouverture des cadeaux.
- C'est pas toi mon cadeau ? Demanda-t-elle d'une voix candide.
- C'est toi mon cadeau Talia... dit-il en l'embrassant dans le cou ce qui tira un gémissant à la jeune femme.
Lentement, progressivement il embrassa chacune partie dévoiler de son corps avant de s'unir à nouveau à elle comme il le faisait presque tout les jours depuis qu'ils avaient franchit le pas. Après ce moment de tendresse torride, Talia et lui s'habillèrent avant de rejoindre la famille du jeune homme dans le salon. Eléana était levé et attendait impatiemment faisant des allers-retours entre le salon et la cuisine.
- Maman ! Ils sont réveillés ! Cria Eléana en souriant de toutes ses dents avant d'aller embrasser son frère et Talia pour leur dire bonjour.
Sylvia passa la porte de la cuisine en riant,
- Heureusement que vous vous êtes levés, je n'aurais pas pu la retenir plus longtemps, vous avez bien dormi les enfants ?
Ils discutèrent en souriant avant d'ouvrir les cadeaux. Ils s'étaient arrangés pour fêter le 25 au soir avec la famille de Mickaël, et donc pouvoir ouvrir les derniers cadeaux du Père Noël. Eléana était toute excitée, elle ouvrait les quelques cadeaux lui appartenant au pied du sapin avec l'excitation propre aux jeunes enfants. Chacun ouvrit ses cadeaux, gâtés, heureux. Ils passèrent la journée en famille avant que le couple ne sortent prendre l'air. Il neigeait toujours, des flocons plus fins leur permettant d'avoir un peu plus de visibilité. Emmitouflée dans sa veste et son bonnet Talia marchait le nez en l'air, un air heureux et détendu sur son visage.
- Tu as l'air sereine...
- Je le suis, je suis heureuse même, dit-elle en regardant Mickaël, merci.
- Pour ? Demanda le jeune homme un peu perdu.
- Pour tout, pour être toi... Pour prendre autant soin de moi, pour tout... Je... Pour la première fois depuis des années... Je me sens complète, je n'ai pas l'impression d'être vide, et... Je me sens en sécurité...
Mickaël la regarda avant de l'embrasser avec tendresse en prenant son visage entre ses mains.
- Tu n'as pas à me remercier... Tu me rends tout au centuple Talia, je t'aime plus que tout, j'ai l'impression... que tout est naturel avec toi, évident.
Talia sourit lui rendant son baiser avant de s'éloigner espiègle et de lui lancer une boule de neige.
- Hey ! S'exclame le jeune homme, je te déclame mon amour et voilà comment tu me réponds ? Dit-il avant de lui renvoyer une boule de neige en pleine figure.
Talia éclata de rire avant de lui renvoyer la pareille, ils jouèrent comme des enfants durant un long moment avant que Talia demande grâce. Elle avait les mains gelées, elle sentait à peine ses doigts.
- Talia ! Tu aurais du me dire !
- Jusqu'ici cela ne me gênait pas, rit-elle en cachant ses mains dans ses manches.
Mickaël soupira avant de prendre Talia par les épaules, ils rentrèrent chez le jeune homme, sa mère et sa sœur étaient sortit faire quelques courses. Ils étaient donc seuls chez lui.
- Va dans le salon, je vais préparer des chocolats chauds, c'est des chaufferettes pour gants que j'aurais du t'offrir, rit Mickaël.
- Oh non... Je préfère largement aller au parc thermal avec toi ! Sourit Talia, encore merci.
- C'est un cadeau égoïste, c'est comme si je me l'offrais ! Dit-il en lui tirant la langue avant de disparaître dans la cuisine.
Ainsi était le couple de Talia et Mickaël aussi fort et adulte qu'enfantin. Mais tous deux profitaient de cette période, ils pressentaient que quelque chose de grave allait se produire, ils ne savaient pas encore quoi mais cela les inquiétaient tout deux. Samwell était vague, il ne voyait rien, sentait seulement que quelque chose d'important allait se produire, et il les préparait à toute éventualité. Samira et Samiael s'étaient rapidement joint à leur groupe, ils n'avaient pas la sensibilité de Mickaël et Talia à la magie, mais ils savaient au moins se défendre si on s'en prenait à eux. C'était ce que craignait Samwell que Gaël et ses hommes s'attaquent aux amis de Talia et Mickaël, qu'ils s'en prennent à eux pour les atteindre, les affaiblir. Ils leur avaient donc appris à se défendre comme il le pouvait, mais le vieil homme avait peur que cela ne soit pas suffisant. Samwell sentait que quelque chose changeait, il avait de plus en plus de mal à manipuler les énergies à les diriger comme il le souhaitait, alors que Mickaël et Talia y arrivait avec aisance. Il voyait clairement les liens, ils étaient directement reliés à la Magie, à croire que leur énergie vitale étaient liés à celle-ci ou... l'inverse. Et si c'était l'inverse cela l'inquiétait. Que ce passerait-il si tel était le cas ? Que la Magie s'était lié à sa nièce et à Mickaël ? Que se passerait-il s'ils disparaissaient ? Il soupira et regarda par l'extérieur levant le nez de son livre. La neige tombait dru à présent, et recouvrait le paysage d'un blanc mousseux, presque cotonneux. Il aimait cette saison, il aimait voir la neige tomber dans la nuit, l'éclat argenté qu'elle prenait... Il rappelait les cheveux de sa nièce et le sourire de son épouse. Elle était une amoureuse inconditionnée de l'hiver, passion que partageait aussi sa sœur et sa nièce.
Samwell s'enfonçait dans ses souvenirs, le bois craquant dans la cheminée l'aidant à se replonger facilement dans ses souvenirs.
Samwell était assis dans son fauteuil favoris discutant avec son beau-frère et sa sœur tenant contre elle, la petite Talia à peine âgée de deux mois. Son épouse arrivait avec un plateau chargé de petits mets qu'elle avait passé la journée à préparer interdisant l'accès à la cuisine à quiconque chercherait à venir l'aider.
- Tu es sûre que tu ne veux pas que je t'aide ? demanda Catia.
- Certaine ! Rétorqua Camille avec un large sourire en posant ce qu'elle avait sur son plateau sur la table du salon, occupes-toi de notre petite princesse !
Catia sourit berçant sa petite fille contre elle avant qu'elle ne voit le regard de son frère
- Tu veux la prendre ? Proposa-t-elle.
- Je veux bien, répondit Samwell avant que sa petite sœur ne se lève et lui place sa nièce dans les bras.
- Tiens lui bien la tête, dit Alexandre en voyant son beau-frère à la fois émerveillé et tendu.
- Ce n'est pas le premier bébé que je tiens, rit Samwell en redressant la petite fille qui le regardait de ses grands yeux gris.
Samwell sentait la magie, la puissance qui passait à travers sa nièce, il ne doutait pas un seul instant que chacune des personnes présentes ici sentent la puissante magie du bébé. Il caressa du bout des doigts la joue de Talia, elle était minuscule ! Tellement petite, si fragile ! Il avait peur de la briser au moindre geste brusque...
Talia regarda son oncle, remontant le plaid sur lui après avoir retirer le libre qui reposait lâchement sur ses genoux. Il s'était endormit un sourire bienheureux flottant comme une ombre sur son visage. Il y avait si longtemps qu'elle ne l'avait pas vu aussi détendu ! Elle sourit embrassant le front du vieil homme avant de monter dans sa chambre, elle était fatiguée et elle se laissa rapidement tomber dans son lit, sombrant dans un sommeil agité, ses inquiétudes concernant l'avenir venant l'assaillir, tout comme les souvenirs de ses vies passées. Elle avait parler de ses rêves à son oncle qui lui avait expliqué que son âme était bien plus vieille que son corps, qu'ils se réincarnaient tous plus ou moins régulièrement, normalement sans souvenirs de leur vie passée, mais qu'elle devait avoir été tellement marqué par cet événement que son âme en avait garder des traces. Elle en avait finalement parler à Mickaël, qui lui avait aussi avouer avoir rêver d'elle mais, lui dans des faits présents. Il avait rêvé de sa mort de nombreuses fois, tellement qu'il s'en était rendu malade. Il n'avait jamais réussi à la sauvé, et il avait été très attentif à chaque fois que les dispositions de son rêve se retrouvait appliquer à leur vie. Talia et lui avait longuement discuté de ses rêves avant d'en parler à Samwell. Le vieil homme avait prit très au sérieux les rêves de Mickaël, lui expliquant qu'ils avaient une portée prémonitoire. Mais, leur actions quotidiennes faisaient toujours bougé le futur et le jeune homme n'avait plus rêver de la mort de Talia depuis qu'il l'avait rencontré. Samwell ne savait donc pas quoi penser, normalement ses rêves ne s'arrêtaient pas. Au final, les rêves n'étaient peut-être que des rêves ? Mickaël l'espérait, il ne supporterait pas de perdre Talia...
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