Sans plan, que reste t-il ? La famille, les amis, les bons moments ? Le travail ? La créativité ? Aucune idée… Peut-être que sans plan il reste le bonheur... Mais quel concept encore bien flou qu’est le bonheur ! On nous fait quand même sacrément chier avec cette notion… Les philosophes se sont tous cassé les dents là dessus, les psy essayent d’y mener, les prêtres prient on ne sait qui pour lui et les Christophe Maë le cherchent encore… Le bonheur, on nous vend ça comme un espèce d’état constant, un état général de vie, avec parfois des petits bas, mais qui n'enlève rien à cet océan de bonheur dans lequel tout le monde est supposé nager... C’est la question favorite de ma grand-mère ça, “est-ce que t’es heureuse ?”. Comme s’il fallait l’être, toujours. Comme si finalement c’était ça, le plan. Mais en même temps, être heureuse tout le temps, qu’est ce que ça doit être chiant ! Et ça c’est un fait, tout le monde est au courant que si on abuse des bonnes choses on s’en lasse. Alors il faudrait être heureuse, mais pas tout le temps, pour profiter des moment où on l’est. Est-ce que finalement, le bonheur ça ne serait pas d'avoir une vie bien merdique avec quelques moment positifs pour bien en profiter et arriver enfin au bonheur tant recherché ?

Eh bien quelle vie de merde ! Comme quoi l’injonction au bonheur c’est pas ce que je cherche moi. Ce que je cherche c’est l’adrénaline, c’est les frissons constants, c’est la limite du danger pour y trouver l’amusement, c’est la débandade !