À chaque fois que je ressens l’envie, le besoin d’écrire ici, j’ouvre ce fichier, et en voyant son titre je me dis que je suis au bon endroit… “Autodestruction”. Pour être honnête j‘avais oublié que c’était le titre de ce défouloir, et pourtant ça me paraît si logique à chaque ouverture ! Quand j’ai commencé, c’était un constat. J’étais en train de m’autodétruire et j’avais besoin d’extérioriser ces pensées un peu nulles mais bien présentes, pour prendre conscience qu’elles existaient et les prendre au sérieux, ou peut-être pour les ridiculiser en les formulant noir sur blanc, je ne sais pas. Plutôt pour les ridiculiser je dirais, pour me relire ensuite et me dire que tout ça c’est n’importe quoi ! Mais finalement, quand je vois le titre, je me dis que c’est là où j’ai envie d’être, dans l’autodestruction. C’est plus un constat mais un besoin.

Alors c’est un moment de panique, je me dis que c’est pas sain de penser comme ça, alors je prends peur, je me dis qu’il faut que je trouve une solution. Et puis finalement non. À ignorer ce sentiment on ne fait que le reporter à plus tard. Et puis quand on y réfléchit un peu, l’autodestruction c’est pas si mal, c’est déconstruire des choses soit même avant que d’autres le fassent. Depuis quelques années je déconstruit chaque certitude, chaque a priori sur ce que je suis, sur mon rapport aux autres, sur mes qualités, mes défauts… Et quand je vois comment j’aborde les choses maintenant, c’est ça qui fait ma force.