Edmond Slighorn, alias Ed le frustré, est un être abject.

Il n'a rien pour lui. Il a beau afficher les stigmates de l'intellectuel en chambre, tant décriés par le reste du monde, il n'en est pas moins un imbécile fini. Et il le sait. Il déteste donc tout le monde. Par envie, par jalousie, il serait prêt à oblitérer n'importe quel universitaire et sournoisement prendre sa place. Il est comme ça, Ed le frustré. Si l'herbe est toujours plus verte dans le jardin d'à côté, dans son cas c'est vrai ! Tous les gazons de tous les jardins du monde ! sont plus verts que dans son lopin grisâtre !

Il renifle bruyamment et répète son horrible sentence.

— Moi, je l'ai vu discuter avec la voleuse !

La bibliothécaire allume des yeux comme des brasier. Le bucher vous attend, c'est sûr.

Si vous vous encourez, tel un lâche, pour retrouver l'air libre, libérez-vous au 67

Sinon...

Sinon, vous regardez Rufus, l'air désemparé et implorant. Mais il vous a déjà abandonné.

Sinon, vous regardez la bibliothécaire, l'air désemparé et implorant. Mais elle vous a déjà condamné

En désespoir de cause, vous regardez Ed le frustré, l'air désemparé et implorant. Mais il convoite déjà votre pupitre, le salaud.

Quelques instants plus tard, c'est H. Armitage, le directeur, ce dieu vivant, qui vient vous toiser de tout son mépris. Vous perdez un point de santé mentale. (S'ils tombent à zéro, vous devez vous rendre au 100)

Avec la promesse d'une mesure correctionnelle, on vous congédie. De fait, ça aurait pu être pire. Au moins vous avez encore quelques chances de vous en sortir.

Vous rentrez chez vous – enfin chez les Flemmington – la boule au ventre, votre carte de bibliothèque risque la suspension. Vous êtes tellement déboussolé que vous avez du mal à vous rappeler qu’il faut aller au 103