Chapitre 1

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Sigmund, manifestant sa tristesse à son journal, commença à se mettre en larmes, à regretter. Pour finalement partir dans sa salle de bain couvert de larmes et de remords. Il prit une fiole remplie de sels de cyanure qu’il trouva dans une armoire à pharmacie. il prend conscience que la vie qu’il a vécue n’était que pourritures sur pourritures, il a tellement souffert que de quitter ce monde reviendrait à être libéré de ses chaînes qui le blessent; il s’allongea dans sa baignoire, ouvrit sa fiole et commença à la consommer d’un coup sec, comme pour prouver qu’il affrontait la mort.

Suivie de trente petites secondes, la mort arriva vers lui, de petites convulsions s’exprimèrent, sa bouche se remplissait de mousse.

La mort lui arracha peu à peu son âme hors de son corps, lui laissant juste dans son bain son cadavre, sa peine et ses remords.

Par la suite, la mort l’apporta dans une pièce sombre, avec juste une lumière l’appelant comme une sorte de tunnel sans fin qu’il avait pu s’imaginer dans les moments perdus de sa vie ; il remarqua que malgré sa mort, son corps était toujours là. Il s’approcha de plus en plus vers cette lumière étrange mais plus la lumière était proche de lui, plus le froid l’abordait, un froid digne des plus grands glaciers du Groenland, il s’arrêta, se demandant pourquoi il était là, pourquoi n’était-il pas tout simplement en enfer à cause de son suicide ; toutes ces questions qui se baladaient dans sa tête.

Il arriva à la conclusion qu’il était dans sa propre tête ou dans une sorte de purgatoire, il hésita à avancer de nouveau, il était à la fois stupéfait et apeuré de ce nouvel univers qui le basculait dans la folie.

Il reprit ses esprits, commença à courir vers la lumière sans craindre le froid qui l’envahissait de plus en plus, il combattait ce froid d’une ardeur inégalable ; la lumière l’enveloppa de sorte à le rendre aveugle.

Cette cécité s'en alla peu à peu au fur et à mesure que Sigmund s’arrêta de courir pour lui donner ce nouveau monde qu’il attendait depuis toujours. Il ouvrit doucement les yeux pour éviter de se les brûler, regarda autour de lui et vit un paysage remplis de collines et de champs.

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