Chapitre 2

2 minutes de lecture

Arrivé dans cette nouvelle contrée, Sigmund, émerveillé, contempla les différents lieux qui lui inspiraient une sérénité assez particulière puisqu’il se trouvait dans un endroit complètement inconnu, presque vide mais enivrant. Il avança à travers des champs ainsi que des collines. Puis il s’approcha et vit un grand panneau en amont d’un grand bâtiment, il continua en suivant la seule route qui lui était proposée.

Il arriva près du panneau qui lui indiqua le nom de la ville, Coniunctio. Il s’approcha d’un banc puis essaya de comprendre où il était et pourquoi il était là. Pendant les quelques heures où il est resté sur ce banc, il s’est assoupi. Il se réveilla en sursaut puis une jeune femme lui demanda qui il était, surpris il expliqua à la jeune femme son parcours depuis la mort de sa mère à ses premiers instants de désespoir. La jeune femme l’emmena dans la ville et lui fit arpenter les rues en toute quiétude. Sigmund fut étonné de l’humeur des personnes qui vivaient ici, elles avaient l’air tellement heureuses. Cela l’intriguait beaucoup, c’était une chose dont il n’avait pas l’habitude à Whitechapel.

La jeune femme l’hébergea et lui expliqua le fonctionnement de l’endroit. Les bâtiments administratifs, les rues, des restaurants, des magasins qui fonctionnaient d’ailleurs sans argent.

Après quelques jours dans la ville Sigmund était toujours aussi hébété de l’humeur allègre des habitants.

Quelques semaines plus tard, Sigmund, continua de contempler les différents aspects de cette nouvelle vie, de cette nouvelle société. Puis il s’attarda sur un sujet plus politique et essaya de mieux comprendre.  Cela lui semblait étrange puisqu’il n’avait jamais connu de telles bonnes conditions, Il se rendit dans un forum et entra dans une conversation avec des personnes discutant de la politique actuelle. Il entra et salua chaque homme et chaque femme comme s’ils étaient proches depuis longtemps, tels de bons amis. Il releva les discussions qu’il a interrompues avec ses salutations et demanda pourquoi ce continent était sous un régime se composant d’une seule femme et comment cela fonctionnait.

On lui expliqua tout d’abord que l’égalité était le mot d’ordre dans cette communauté ; et que seuls les liens humains existaient. Sigmund troublé de ce qu’il entend continua et s’intéressa de plus en plus à la conversation.

Une femme âgée intervient.

« Ici, personne ne se pense supérieur, personne ne détient de pouvoir sur quiconque. Nous sommes dans une civilisation où les classes sociales n’existent pas, ou l’argent n’est rien puisque nous n’en avons pas besoin. Et puis nous avons le temps. La seule chose que l’on peut trouver ici est le calme puisque la guerre nous est inconnue, puisque l’intelligence règne et que cela durera éternellement. »

Sigmund hébété par cette déclaration pensa que cette société n’était qu’une illusion, une apparence et en fit part aux personnes présentes. Elles lui répondirent donc que cette femme n’était pas folle. Sigmund resta irrésolu.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Dovineca ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0