Chapitre 33

18 minutes de lecture

Malgré son envie de rester traîner un peu au lit, j'ai dû remuer Amandine sans rien soulager de ce qui réchauffait son bas-ventre. Elle a râlé un peu, mais je lui ai rappelé les rendez-vous avec les artisans, et que j'avais besoin d'elle pour choisir les trucs comme la taille de la baignoire. Se projeter dans un lieu que je comptais bien destiner aux plaisirs charnels l'a tout de suite mise en joie. Sous la douche, il a encore fallu que je prenne sur moi pour réfreiner ses élans, malgré la violente érection qui m'a légèrement fait hésiter. En sortant de la douche, je lui ai conseillé de mettre une jupe courte sans culotte, quand même, tout en enfilant moi-même mon short sans caleçon.

Nous arrivons donc à la nouvelle maison dans un état de frustration que j'appellerai positive. Parce que, certes, j'aurais largement préféré me faire vider les couilles par ma goulue d'Amandine dès le réveil, mais je sais que cet état de tension interne va s'exprimer jusqu'à ce qu'on se jette l'un sur l'autre. Et mon côté exhibitionniste, exacerbé par celui d'Amandine, promet une matinée des plus délicieuses!

Je gare la voiture pour la première fois dans l'allée, en me sentant déjà chez moi. Un des artisans est présent et vient nous saluer. L'excitation monte en moi, car c'est lui s'occupera de la salle de bain. Et de la cuisine. Nous commençons par là, d'ailleurs. Je lui montre sur mon téléphone ce que j'ai choisi et rapidement, il confirme que ce sera très bien. À la fois rapide à monter, moderne et pratique. Personnellement, c'est l'ilôt central qui servira aussi de bar que je trouve super. Je la commande directement et apprend que je devrais la recevoir dès la fin de semaine prochaine. À l'étage, nous discutons plus. Sur internet, Amandine a déjà fait une sélection de baignoires... qui ressemblent plus à des jaccuzzis! La plupart ne passeront jamais dans la pièce et nous optons finalement pour une baignoire ilôt, comme il appelle ça, qui accueille largement deux personnes. À côté, je lui demande une douche à l'italienne. Sa surprise excite un brin ma blonde, lorsque je lui précise qu'il n'y aura pas besoin de portes ou de rideaux.

Lorsque nous entendons un nouvel artisan arriver, nous descendons et j'en profite pour glisser ma main sous sa jupe. Elle me lance un regard amusé en coin, lorsque mes doigts entrent en contact avec sa vulve légèrement humide. Aussitôt, elle se met à tortiller du cul. La voir comme ça est juste un délice. Je lui propose donc, avec un regard malicieux que l'artisan ne rate pas, de le raccompagner jusqu'à son camion, alors que je vais accueillir le suivant et encore plus important. Lui, je l'amène directement à l'arrière de la maison pour lui expliquer:

-- Je voudrais rendre invisible, depuis la rue et depuis chez les voisins, tout le jardin. Mais pas avec de la brique, bien sûr.

Il me regarde, interrogatif, mais finit par me montrer une sorte de book des matières possibles. Amandine vient nous rejoindre, roulant toujours ses hanches de façon provoquante. Elle vient se coller à moi, sa main posée sur mes fesses en demandant:

-- C'est pour quoi, ça, chéri?

-- C'est pour construire une barrière visuelle. Qu'on puisse vivre nus tranquillement sans choquer le voisinage.

-- Oh! Génial, ça!

Et je vois déjà le regard du gars changer. Gêné, il s'empresse de ne plus regarder Amandine, mais je sais déjà qu'il fera son maximum pour venir bosser ici.

-- Je... vous laisse faire votre choix, nous dit-il. Je vais commencer à prendre les mesures, pour le devis.

Dès qu'il commence à s'éloigner, Amandine me souffle à l'oreille:

-- Je crois que le premier fera la cuisine très rapidement. J'ai malencontreusement fait tomber son crayon et lui ai précisé, après l'avoir ramassé en lui tournant le dos, qu'une fois la cuisine installée, on pourrait sûrement nous aussi s'installer dans la maison. Je crois qu'il serait ravi de venir bosser pendant que je suis toute seule.

Discrètement, je glisse à nouveau ma main sous sa jupe courte et lui mets directement un doigt dans sa fente. Elle se raidit un instant mais continue de faire semblant de s'intéresser aux matériaux, serrée contre moi pour que mon geste ne se voit pas.

-- J'étais sûr que j'avais pas besoin de te préciser ton rôle, pendant cette matinée, petite salope.

-- En ta présence, je serai toujours la pire des cochonnes. Pour te plaire. Parce que je sais à quel point tu aimes les salopes.

Doucement, je ressors mon doigt de son con trempé et le suce en silence, les yeux braqués sur le catalogue. Finalement, je pointe le même doigt sur une image.

-- Ça, qu'est-ce que t'en penses?

Il s'agit de panneaux imitation bois, qui tout en bouchant la vue ont la particularité de ne pas bloquer complètement le soleil. Amandine prend un air concentré et regarde autour d'elle, avant de me sourire.

-- Je pense que ce sera très bien. Même si je ne serais pas dérangée que les voisins me voient nue.

-- J'ai pas envie de perdre mon temps avec des connards. Autant prendre les devants.

Je vais rejoindre le type qui n'arrête pas de jeter des regards vers nous en prenant des mesures et usant de son laser pour les hauteurs et lui dit notre choix.

-- Ça va être difficile, quand même, de bloquer la vue avec les deux maisons d'à côté, me dit-il une fois sur la terrasse. Avec les règlementations, on pourra pas aller assez haut. Par contre, il y a une solution pour être le moins visible possible. Je vous conseillerais d'avoir une sorte d'abri de jardin, tout en longueur, dans le fond du jardin. Avec une hauteur de 3m20 maximum, on peut considérer que vous serez tranquilles sur les deux premiers tiers du jardin, sans compter la terrasse. Ce qui laisse déjà pas mal d'espace, cela dit.

-- Pour moi, ce serait parfait, oui. Il faudra penser à une ouverture possible, quand même, sur le pignon de la maison. En double battant sur quasiment toute la largeur. Et puis là-bas aussi, lui dis-je en désignant le coin du jardin qui donne sur la propriété de Stéphane et Annais. Faire sauter une partie de la haie pour que nos voisins puissent venir nous voir par là. Ce sont de bons amis.

Le gars n'en croit pas ses oreilles, mais il note. Une porte pour chez le voisin. On le laisse prendre les mesures pour l'abri qu'il nous a suggéré, puis finir de prendre toutes les côtes nécessaires à son devis. Je reste un moment sur la terrasse à imaginer cet endroit une fois que nous serons installés, pendant qu'Amandine va accueillir les derniers artisans: un homme et une femme qui viennent pour s'occuper de la décoration. Hors de question de garder les tapisseries dégueulasses un peu partout. Ils avaient quand même eu le tact de garder plusieurs pans de mur tout blanc. Pendant que ma blonde commence à discuter avec les autres, j'embarque mon artisan dans la cave:

-- Ici, j'aimerais y faire une sorte de salon, assez bien isolé, pour ne pas que... la musique s'entende, disons.

-- Ça devrait pas demander trop de boulot, me répond-il en passant ses mains un peu partout sur les murs. C'est plutôt du bon boulot, les murs sont sains. Y aura juste à isoler un peu, sans oublier la ventilation. Une petite moquette au sol, et vous aurez un endroit plutôt agréable, même avec votre... hobbie.

Je pars dans un rire nerveux et l'invite avec une tape à l'épaule à remonter jusqu'à la maison une fois les mesures prises.

-- J'espère que ça vous gênera pas, si on s'installe avant que vous n'ayez fini vos travaux.

-- Le client est roi! s'exclame-t-il en riant à son tour, le regard pétillant.

Je suis étonné de constater que lorsque celui-ci s'en va, Amandine est déjà arrivée à l'étage avec les autres. Je monte les escaliers en entendant des éclats de rire et je les rejoins dans ce qui sera notre chambre. Je trouve ma petite salope en train de ricaner, épaule contre épaule, avec la décoratrice. Un peu plus loin, le gars prend des mesures et tout ce petit monde se retourne vers moi quand j'arrive. Les regards posés sur moi sont révélateurs du type de leur humour, mais Amandine coupe court et vient me prendre dans ses bras.

-- Tu as fait un super choix, ils sont géniaux. Ils ont tout de suite compris quelle ambiance donner aux pièces!

-- Le principal, c'est que ça nous ressemble.

Le "nous" fait son petit effet. Je vois dans son regard le plaisir que ça lui fait que je l'intègre dans cette aventure. Je ne peux m'empêcher de l'embrasser à pleine bouche, au point que les deux autres se taisent pendant tout le temps que dure notre baiser. Nos lèvres se quittent dans un soupir qui traduit notre envie, puis je souris à la femme et à l'homme qui nous regardent. Je vois ou imagine du désir dans leurs yeux. Si l'homme semble plutôt bien bâti, je trouve dommage qu'il se rase la tête. Ça lui donne un air mauvais que son sourire contredit. La femme, elle, est tout en muscle, même sa poitrine. Son débardeur laisse voir des épaules et des bras énergiques que j'imagine aisément prendre possession de ma belle blonde qui reste contre moi, ses mains sur mon torse.

-- Suivez ses directives, dis-je aux deux décorateurs. Je lui fais entièrement confiance. Je vais proposer à Stéphane et Annais qu'on mange ensemble ce midi. Comme ça, on sera déjà sur place.

Elle ronronne quasiment de plaisir, lorsque je la laisse avec les décorateurs pour me rendre chez nos nouveaux voisins à qui je propose d'aller faire des courses pour tout le monde.

Lorsque je reviens, Amandine est déjà installée à l'apéro avec eux. Les enfants jouent dans le jardin et tout le monde est sur la terrasse. Je fais comme chez moi et mets les plats au four. Lasagnes, pour faire plaisir, surtout, à ceux que je considère comme des neveux. L'ambiance est déjà aux caresses discrètes sous la table entre les deux femmes. Je m'assieds donc à côté d'un Stéphane rougissant de plaisir.

Tout le long du repas, nos deux femmes s'amusent à nous chauffer ainsi, par des regards, des petits gestes discrets, des phrases à double sens que les enfants ne sont pas encore en âge d'interpréter comme mon pote et moi. Ce qui fait que quand la voisine arrive pour chercher les loustiques, Amandine n'y tient plus et m'attire vers un coin de la terrasse qu'on ne peut pas voir depuis l'intérieur. Aussitôt, elle se plaque contre moi et m'embrasse avec l'excitation qui est la sienne depuis le réveil. Elle ne passe pas par quatre chemins et commence à me déshabiller alors qu'on entend Stéphane et Annais dire au revoir à leurs enfants. Si bien que lorsqu'ils reviennent sur la terrasse, ma blonde s'amuse à me tourner vers eux, plaquée contre mon dos, une main qui saisit mon membre déjà durci.

-- Oh! s'exclament en choeur Stéphane et Annais.

-- Il est tout à toi, Annais, lance Amandine en astiquant mon pieu avant de le lâcher et me contourner pour se diriger vers eux.

-- On sera mieux à l'intérieur, dit Stéphane.

Annais vient me prendre la main, non sans un baiser langoureux pendant lequel elle passe le bout de ses doigts fins sur ma verge tendue, et je remarque avec plaisir que Stéphane et Amandine se tiennent eux aussi la main pour se diriger vers les fauteuils. Mais avant que Stéphane ne s'asseye, ma blonde, apparemment dans une phase maniaque de sa boulimie, se colle à lui et fait courir ses mains sur son corps, entraînant déjà son t-shirt vers le haut:

-- Tu ne feras peut-être que regarder, Stéphane... Mais il n'y a pas de raison qu'on ne profite pas de ce beau corps nous aussi. T'es pas d'accord, Annais?

Celle-ci s'est déjà agenouillée, ne me laissant même pas le temps de m'asseoir sur le canapé face à Stéphane. Sa langue court sur ma verge et sa main prend la relève alors qu'elle se tourne, tout sourire, vers les deux autres:

-- Ce serait une bonne idée, oui...

Stéphane, lui, est devenu pivoine. Toutes ces attentions tournées vers lui le mettent un peu mal à l'aise, mais il se laisse faire jusqu'à s'asseoir dans la tenue d'Adam. Annais a repris ses caresses. Ses mains se baladent sur mon corps avec délicatesse, sa douceur me fait frémir, tout autant que sa bouche qui aspire ma queue sur toute sa longueur, sa langue qui me caresse. Stéphane est déjà bien dur, alors qu'Amandine vient nous rejoindre. Elle m'embrasse avec la même tendresse qu'Annais me suce et il me semble que mon âme jouit. Mon corps entier est parcouru d'un frisson torride qui me laisse pantois quelques secondes, alors qu'Annais se relève, un petit sourire en coin pour ma blonde vers qui elle dirige son visage pour recevoir aussi un baiser.

C'est l'occasion d'entamer les festivités comme nous l'avions prévu. Alors que les deux femmes redoublent de sensualité l'une contre l'autre, je me place derrière la brune et baisse son shorty, puis son string. Pendant ce temps, Amandine s'occupe du haut puis décide de ne même pas attendre qu'on la déshabille pour offrir à notre vue ses seins gonflés et sa vulve déjà dégoulinante. Annais se jette sur sa poitrine et la lèche avec avidité pendant que j'ondule contre elle, mon membre tendu allant et venant le long de la raie de ses fesses.

Notre voyeur s'astique déjà. Je sens son excitation dans chacun de ses gestes. Ses doigts blanchissent quand il se branle convulsivement, puis s'arrête net, comme s'il était prêt à tout décharger. De mon côté, il suffit d'un regard avec ma blonde pour qu'ensemble, nous nous mettions à genoux, chacun d'un côté de notre amante qui se retrouve face à son mari. Amandine plaque son visage entre les cuisses d'Annais et moi, j'écarte ses fesses pour lui lécher l'anus. Je la sens se tendre de plaisir, elle lâche un râle puissant et glisse une main dans mes cheveux, l'autre dans la tignasse d'Amandine qui lui suce le clitoris.

-- Oh c'est si bon... sussure-t-elle doucement en ondulant contre nos visage. Regarde-moi, mon amour. Regarde la petite salope que je suis. Tu aimes ça? Voir ta femme devenir une véritable salope sous les bouches de nos amis?

-- Oh bébé... Ça me rend dingue... Tu es si belle quand tu es comme ça.

Alors que leurs mots échangés me rendent de plus en plus fiévreux, je glisse deux doigts dans sa fente déjà grande ouverte. Elle se tend de plaisir et je ne peux m'empêcher de les faire aller et venir, avant de les ressortir et les plaquer contre son anus frétillant et reluisant de salive. Elle se cambre et ma blonde en profite pour remplacer mes doigts par sa langue. Je regarde avec une sorte d'émerveillement son cul s'ouvrir, un peu difficilement, et je sens la main d'Amandine qui s'agrippe à ma queue. En rythme avec son autre main posée sur son bouton, elle se met à me branler, ses gémissement étouffés par le sexe d'Annais, qui s'agrippe des deux mains à ses cheveux en râlant d'une certaine douleur, jusqu'à ce que mes doigts finissent de s'enfoncer en elle.

À ce moment, elle lâche un cri qui ne peut être que du plaisir. Elle jouit aussitôt, se mettant à s'agiter dans tous les sens, sur le visage d'Amandine et mes doigts. D'un petit coup d'oeil vers Stéphane, je vois qu'il a lâché sa queue, pourtant encore bien raide. Je me doute alors que mes impressions étaient vraies: il se retient de jouir. Alors comme pour l'empêcher d'attendre, je me mets à doigter Annais avec virulence, dont les cris redoublent de puissance. Excitée comme une dingue, Amandine se met à lui claquer le clitoris en ricanant:

-- Oh oui, jouis, petite salope! Putain qu'elle est bonne, ta cyprine.

Je suis à la fois excité et survolté. Ma petite chienne qui se met à prendre Annais de cette manière. Je la laisse pourtant un peu faire, les couinements aigus de mon amante n'y étant pas pour rien. Je retire mes doigts et me relève, toujours derrière elle, pour les lui faire sucer. Amandine a remplacé sa main par sa langue et ensemble, Annais et moi posons les yeux sur Stéphane qui a repris, doucement, ses caresses. Alors que je malaxe ses seins, elle l'attise, veut, réclame son foutre:

-- Jouis, mon amour. Viens, pour moi.

Me vient alors une idée et comme d'habitude, je ne réfléchis pas plus. Je pose ma bouche contre l'oreille d'Annais et lui chuchote de manière à ce qu'elle soit, j'espère, la seule à m'entendre.

-- Va le faire jouir en toi.

Elle s'en mord la lèvre et se défait de notre étreinte pour se diriger vers Stéphane, surpris. Elle s'empale sur lui alors que je relève Amandine qui ne rate pas une miette du spectacle. Il jouit aussitôt. Ma brune sensuelle a tout juste le temps de le prendre dans son fourreau qu'il se contracte en râlant. Alors que sa femme se met à onduler sur lui, il est pris de violents spasmes. Je profite de cet instant pour allonger Amandine sur la table basse. Elle semble comprendre très vite, je crois qu'elle peut lire dans mes pensées, maintenant. Lorsque Stéphane semble amorphe, je prends la main d'Annais en me penchant vers Stéphane qui a à peu près la même gueule que quand il est bourré:

-- Tu permets?

-- Ouais... fait-il avec un mouvement mou du bras, et un sourire béat aux lèvres.

Dès que le sexe d'Annais quitte celui de Stéphane, je plaque ma main sur sa chatte et la dirige vers Amandine qui tire déjà la langue. Ricanant, Annais passe une jambe par-dessus la table basse et s'assied sur le visage de ma blonde.

-- Oh putain, lâche Stéphane. T'as aucune limite, Julien...

Alors qu'Amandine s'est jetée autant sur la vulve d'Annais que le foutre de mon pote et qu'Annais se remet à couiner de plaisir sous ses coups de langue, je me tourne vers lui, étalant sur ma queue les liquides sur mes doigts qui viennent de la chatte d'Annais.

-- Oh si, mon pote, j'en ai, lui réponds-je en penchant Annais en avant.

Je passe à mon tour une jambe par-dessus la table et plaque mon gland turgescent contre sa rondelle, alors que ma blonde la dévore de plus belle, comprenant ce que je fais. Et tout en commençant à pousser, je précise à Stéphane:

-- Mais je suis pas sûr que j'oserai te les montrer à toi.

Ce disant, mon gros gland s'engouffre dans le cul de sa femme. Je crois qu'il ne m'a pas entendu. Ses yeux vont et viennent de la bouche d'Amandine, où coule son foutre, à ma queue qui continue de s'enfoncer dans le fondement d'Annais en la faisant carrément crier. Il est subjugué. Et je profite de ce moment pour le regarder. Sa peau reluit de sueur, son membre reste dressé. Bon Dieu, comment fait-il? S'il aimait participer, nos femmes n'auraient de cesse de jouir. Mais en même temps, s'il prenait son pied à baiser, nous ne serions pas là.

Je ne serais pas en train de tirer sur les cheveux bruns de mon amante qui peine à respirer, tellement elle est assaillie de partout. Sous moi, je sens le corps de ma blonde onduler de plaisir. Et Stéphane. Je le trouve si beau, en cet instant. Toute cette tension en lui, rien qu'en nous regardant. Alors je me mets à pilonner sa femme, sa délicieuse femme qui crie, couine, râle, grogne. Elle jouit en continu, de partout.

Mais je dois me préserver, et dans son cul serré, je ne tiendrai pas bien longtemps. Je me retire donc d'elle, et par réflexe, elle attrape les cheveux d'Amandine pour plaquer le visage de celle-ci contre sa vulve devenue fleuve impétueux et s'y frotter allègrement pour continuer de jouir. Encore et encore.

De mon côté, j'ai envie de contenter ma blonde. Je lui écarte les jambes et me plante en elle sans autre forme de procès. Son cri est étouffé par la chatte d'Annais qui se retourne vers moi, tenant toujours Amandine par les cheveux:

-- Défonce-la, bébé, vas-y.

-- Viens par là, toi.

J'attrape ses hanches et, planté au fond d'une Amandine au vagin pulsant déjà méchamment, je relève la croupe de mon amante jusqu'à ma bouche avide. Je me mets à la dévorer, tout en cognant par à-coups de toutes mes forces au fond du puits de ma blonde qui se met à couiner de façon très aigue. Je ne comprends pourquoi qu'en apercevant Annais se pencher pour l'embrasser, tout en torturant son téton droit. Ce qui a le don de me rendre dingue.

Mes mains claquent violemment sur les fesses d'Annais au point d'y laisser une marque. Son cri de surprise fait grogner Stéphane de plaisir. D'un coup d'oeil, je me rends compte qu'il a repris ses caresses. J'appuie sur la croupe de mon amante pour qu'elle pose son pubis contre celui d'Amandine. Aussitôt, je change de fourreau.

De longues minutes passent, il me semble, où j'alterne entre Annais et Amandine. Lorsque je suis dans cette dernière, Annais lui dévore la bouche, tout en jetant des coups d'oeil complices à son homme au visage rougi par l'excitation. Quand je la prends elle, ma blonde se jette sur ses seins ou sa bouche, ondulant sous elle comme pour augmenter son plaisir.

Je ralentis un peu, me faisant plus ondulant dans Annais qui en profite pour rouler une pelle des plus sensuelles à Amandine. Je sens que je vais jouir très vite et lorsque je les vois tourner leur visage vers Stéphane et sourire ensemble, je sais comment je veux jouir.

Je me retire d'Annais et la prends par la main en allant m'asseoir sur le canapé.

-- Viens récupérer ton dû, ma belle, lui dis-je haletant. Et toi, Amandine. Je crois que Stéphane aurait bien besoin d'un coup de main, non?

Il ne dit pas non. Amandine, pleine d'initiatives délicieuses aujourd'hui, se penche à l'oreille de Stéphane qui hoche la tête et se lève pour venir s'asseoir aussi sur le canapé. Et nous voilà tous les deux, côte à côte, en train de nous faire sucer par nos femmes respectives qui se tiennent la main, les doigts mêlés. Je suis persuadé que c'est cette vision qui fait venir Stéphane dans la bouche de ma belle Amandine. Tout comme moi. Je n'ai qu'à glisser mes yeux de ces mains qui se serrent fort jusqu'au regard d'Annais posé sur moi pour que j'explose, presque synchro avec mon pote déjà pris de spasmes. Nous laissant pantois un instant, elles échangent dans un baiser dont elles ont le secret nos fluides dont elles n'ont raté aucune goutte.

Puis elles troquent leur place et viennent s'asseoir sur nos genoux pour nous embrasser à notre tour. Je ne sais pas pour mon pote, mais Amandine m'en a gardé un peu. J'aime ce goût. Je la serre contre moi et après quelques secondes où chacune retrouve son chacun et vice versa, Amandine pose sa tête sur mon épaule et regarde nos voisins:

-- Vous êtes beaux, tous les deux.

Stéphane ricane. Je pense que s'il pouvait devenir encore plus rouge, la réflexion d'Amandine l'aurait rougir encore. Annais, elle, se penche simplement vers Amandine, lui caresse la joue et pose un baiser sur ses lèvres avant de déclarer:

-- Je vous aime. Tous les trois. Chacun... et chacune à votre manière, mais je ne veux pas que ça s'arrête, j'ai besoin de vous trois. Pour toujours.

À mon tour de rougir. Elle fait cette déclaration sans me quitter des yeux. Et mon coeur s'emballe. Encore plus lorsqu'Amandine me serre encore plus fort contre elle, elle aussi touchée par les mots d'Annais qui semble maintenant légèrement gênée. J'ouvre la bouche pour lui répondre, mais Stéphane me devance:

-- Tu es tout pour moi, bébé. Et je ne peux pas m'empêcher de penser que je mérite pas tout ça. Tu as vécu pendant des années avec cette frustration, à cause de moi. Et pourtant, tu partages tout avec moi. C'est nous qui avons besoin de toi.

Amandine hoche la tête en caressant la cuisse d'Annais:

-- Moi comme Julien, Annais. Et j'aime cet amour que vous vous portez tous les deux. J'aime être la spectatrice privilégiée de ce qui vous lie, toi et Julien. Et plus je vous connais, plus je vous aime aussi.

Pour ma part, je ne réponds rien. Je considère que mes yeux au bord des larmes est une réponse suffisante. Sinon, je vais chialer pour de bon. Si je ne considère pas que c'est honteux de pleurer, je sais que je me sentirais quand même ridicule. Avec un sourire vers moi, Stéphane me sauve la mise:

-- Qui est-ce qui irait nous chercher un truc frais à boire?

-- J'y vais, mon amour, répond Annais en se levant.

Amandine se laisse tomber près de moi dans le canapé et garde sa tête sur mon épaule. Je passe mon bras autour d'elle avec tendresse alors que mon pote enchaîne, comme si rien ne s'était passé et comme on n'était pas à poil, les queues encore reluisantes de la salive de nos femmes:

-- Alors qu'est-ce que vous allez faire, comme travaux, à côté? On a vu plein de camions venir, ce matin.

Je me rends alors compte pourquoi je le trouvais si beau tout à l'heure. C'est parce qu'il est dans son élément. Il s'est accepté tel qu'il est, accepté son désir, ses désirs, et il en rayonne. On doit rayonner tous les quatre, il le faut. Je veux être aussi beau que lui.

Annotations

Vous aimez lire Zeppo ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0