Chapitre 41
Mon retour à l'appartement a été des plus festifs. Retrouver ma douce Amandine, qui m'attendait à genoux et réclamait son Maître a été clairement jouissif. Mais la question d'Amanda, et ma réponse qui m'a parue si claire à cet instant, me travaillent de plus en plus. Comment a-t-on fait pour vivre autrement? Mais surtout pourquoi!
Tout en jouant avec Amandine à lui faire payer qu'elle ait été une telle salope en mon absence, je me posais cette question: pourquoi? Pourquoi se mettre autant de freins? Pourquoi avoir honte de vivre de vivre pleinement? Et en goûtant la cyprine de ma blonde à la peau striée des coups de cravache, j'ai cru comprendre, commencer à comprendre: notre plus grand fantasme, c'est l'éternité. On préfère vivre croulant, laisser un semblant de vie à nos vieillards sur des lits médicalisés, plutôt que de mourir. Et à force d'avoir peur de mourir, on s'empêche de vivre. Jésus, lui a réussi son coup. Il est éternel parce que les gens continuent de penser à lui. Il est éternel même à travers ceux et celles qui ne croient pas qu'il était le fils de Dieu, parce qu'ils continuent d'en parler, d'éduquer leurs enfants en leur disant qu'il faut s'aimer les uns les autres, de partager le pain et le vin, bref dans des concepts du début de la chrétienté (parce qu'il faut bien avouer que ce n'est pas dans les plus fervents adorateurs de Jésus qu'on trouve aujourd'hui les plus grands partageurs!).
J'ai défoncé ma petite chienne adorée en la remerciant intérieurement. À travers sa lubricité, à travers ses râles de plaisir exubérant, je savais qu'elle serait celle, qu'elle ferait partie de celles qui me feront exister plus longtemps que ma propre vie. J'ai joui comme jamais. J'ai joui comme jamais parce qu'il ne s'agissait plus que de me vider les couilles. Ces retrouvailles sont allées bien au-delà du plaisir charnel et je crois qu'Amandine l'a bien senti. Je la soupçonne d'avoir un train d'avance sur moi, sur cette question, même.
Ce jeudi matin, alors qu'elle me regarde me caresser devant la fenêtre avec Lydia, je regarde Amandine adossée au dormant de la porte avec un coeur qui part dans les tours.
-- Je t'aime, Amandine.
Je le lui dis avec un sérieux qui me surprend moi-même. Je vois dans son regard et son sourire la satisfaction d'entendre ces mots sur ce ton. Peut-être d'autant plus satisfaite qu'ils sont prononcés à ce moment-là. Comme chaque jeudi, de l'autre côté de la rue, Lydia se dépêche de jouir pour ne pas être en retard. Je détourne mon regard vers elle alors que ma blonde se meut jusqu'au salon sans un mot, juste un sourire de femme heureuse aux lèvres. Lydia se doigte les deux orifices comme une folle et je suis surpris par un flash.
-- Je me suis permis d'immortaliser le moment où notre relation prend un tournant, me dit Amandine en posant son téléphone pour venir me rejoindre.
Je n'ai rien à répondre à cela, parce qu'elle a tout à fait raison. Je le sens. Mon amour enfin possible avec Annais était trop neuf pour réussir à pleinement vivre celui avec elle. Mais aujourd'hui, je suis prêt. Je l'aime comme un fou et c'est de sa main que vient ma jouissance pour Lydia, adossée à son armoire à nous regarder en se caressant les seins après avoir joui. Elle nous envoit un baiser en souriant, et nous nous retrouvons seuls, en tête à tête.
Amandine s'agenouille pour récolter mon foutre au sol et remonte en embrassant mon corps. Elle commence par les pieds, les jambes, mon sexe encore palpitant qu'elle nettoie de sa langue habile et tourne autour de moi plusieurs fois pour ne rien rater de mon corps. Lorsque nos bouches se retrouvent, nos langues s'enroulent ensemble, longuement, tendrement.
-- Je t'aime tellement aussi, Julien, finit-elle par me dire en posant sa tête sur mon épaule alors que nous nous enlaçons en oubliant que nous sommes encore devant la fenêtre.
Je la serre fort contre moi et je dois bien avouer que c'est une déchirure de devoir quitter sa peau pour se préparer à cette nouvelle journée de boulot.
Au bureau, je retrouve une Amanda plus qu'enjouée. Ces deux jours nous ont rapprochés indéniablement, car nous ne nous sommes pas arrêtés à cette soirée. Dans des toilettes publiques, elle a osé me sucer, même si elle a ensuite avoué être un peu honteuse, malgré l'excitation que ça lui a procuré. Puis avant de quitter l'hôtel, nous avons souillé les draps une dernière fois. Et ses retrouvailles avec Cyrielle se sont passées d'une excellente manière, apparemment.
Si elle garde sa posture professionnelle qui est devenu un réflexe, elle a ces petits moments où son regard pétille en me regardant, et je sais exactement à quoi elle pense. Bientôt, elle me sucera sous le bureau. Il n'y a pas de raison que je sois le seul à assouvir les fantasmes de l'autre!
De plus, le lancement de la collection est un véritable succès. Antoine lui-même ne tarit pas d'éloges à notre égard et il semble avoir oublié le fait que je lui ai piqué sa secrétaire préférée. Sur la toile, les premières parutions numériques s'arrachent littéralement, et surtout Karine, l'amie d'Amanda que l'on avait rencontrée dès le début de cette aventure. Nous attendons encore les premiers livres papier mais je sais que dès qu'ils sortiront, ils s'arracheront comme des petits pains. Et alors les salons seront vraiment des moments de fête.
À la réunion du comité de lecture, nous commençons déjà à parler du futur. Des concours de nouvelles érotiques, des tables rondes sur la littérature érotique contemporaine, des résidences d'auteur.e.s, et même des lectures publiques... Les idées foisonnent et sont toutes aussi exaltantes les unes que les autres.
Ce qui faiit qu'en fin de journée, je suis encore sur mon petit nuage lorsque je reçois un message d'Amandine avec des coeurs partout, et une photo de notre future chambre avec vue sur la salle de bain terminée. Rapidement, un deuxième message suit: "Il ne reste plus que l'artiste qui a fait la salle de bain. Je peux le remercier, chéri?". Elle est intenable et j'adore ça. Je ricane tout seul au milieu des piétons et lui réponds un grand "OUI!". Je me garde bien de lui dire que je vais foncer là-bas et les surprendre, histoire de donner un peu de piment à leurs ébats. Je passe par l'appartement et prends un pack de bières avant de sauter dans ma voiture.
Parce qu'il y a une personne qui me manque, dans tout ça. Annais. Tout en roulant, je lui envoie un texto pour dire que je paye l'apéro. Sa réponse me fait comprendre que Stéphane sera des nôtres. Il n'y a pas à tergiverser. Ce que j'ai répondu avant-hier à Amanda est tellement vrai. Être toujours prêt à saisir les occasions offertes par la vie. Sur la route, je repense à ce moment où Annais avait ouvert ses cuisses pour me montrer qu'elle ne portait pas de culotte. Tout aurait pu s'arrêter là, dans d'autres circonstances, mais elle a su choisir son moment, tout comme j'ai su sauter sur cette occasion.
Et me voilà garé devant chez Annais et Stéphane, pour ne pas me faire entendre depuis ma maison. J'attrape les bières et me dirige tranquillement vers la porte d'entrée. Dès que je l'ouvre, le doux son des gémissements d'Amandine me parvient. Lui a-t-elle dit qu'elle avait mon autorisation? Ou bien le laisse-t-elle penser qu'elle me trompe? Je pose délicatement les bières sur le sol, en bas, et monte les escaliers à pas de loup.
Lorsque j'arrive à la chambre, il continue de la limer. Je reste un moment à écouter, sans qu'ils ne puissent me voir. Le type la fesse allègrement en la besognant sûrement contre la baignoire.
-- Il te baise pas comme ça, ton mec, hein?
Avant qu'Amandine ne réponde, si elle comptait le faire, je passe ma tête et les vois. Amandine est penchée sur le lavabo, devant le miroir et le gars aux muscles bien plus saillants qu'il n'y paraissait habillé, la prend par derrière sans ménagement, les mains sur ses fesses. Je bande aussitôt à la voir en plus de l'entendre et dis à l'artisan en souriant:
-- C'est vrai que moi, je lui tirerais les cheveux pour mieux apprécier sa cambrure.
Le type sursaute, affolé, en se tournant vers moi. Dans le même temps, il recule et se retrouve la bite à l'air, enveloppée de plastique, devant moi, baffouillant déjà des excuses incompréhensibles, tout en tentant de relever son pantalon. Mais Amandine ne semble pas surprise une seconde. Elle me connaît sûrement mieux que ce que j'avais imaginé. Elle tend le bras et chope l'artisan pour l'attirer vers elle à nouveau:
-- T'arrête pas, mon beau, lui fait-elle sur un ton presque autoritaire. Coucou chéri, j'étais sûre que tu viendrais! me fait-elle en souriant de toutes ses dents alors que son besogneur du moment hésite franchement à y retourner.
Je souris et m'avance vers eux et chaleureusement, m'adresse à l'artisan:
-- Aucun souci... Elle m'a prévenu, je savais ce que j'allais trouver... Lui tirer les cheveux, elle adore ça!
-- Heu... ok... heu... merci... bredouille-t-il.
Puis je le laisse se remettre de ses émotions tout en glissant à nouveau dans ma blonde, et me penche vers elle pour l'embrasser. Nos bouches sont encore collées l'une à l'autre que le gars se remet à aller et venir, doucement, comme pour nous laisser nous embrasser tranquillement. Puis lorsque nos lèvres se quittent, je la préviens de la suite:
-- Je descends. Stéphane et Annais viennent boire une bière.
Puis après un coup d'oeil sur la queue en train d'écarter les chairs de ma belle blonde, je tapote l'épaule de l'artisan:
-- Vraiment du beau boulot, cette salle de bain, merci! Et n'oubliez pas... Les cheveux!
Amandine ricane quand je m'éloigne et à peine ai-je quitté leur champ de vision que l'homme reprend ses coups de boutoir. Et cette fois, aux gémissements de ma belle salope, je suis certain qu'il lui tire les cheveux.
Tranquillement, souriant au son de ma blonde qui se fait démonter juste au-dessus de moi, je pose les bières sur l'ilôt central de la cuisine et fais un petit tour. Tout le monde a magnifiquement avancé, et la plus grande surprise, c'est qu'une fois dehors, je constate qu'il ne manque plus que le cabanon au fond du jardin. Je m'y déplace un peu et constate que seule une fenêtre sur chaque maison d'à côté peut nous voir. Du côté de chez Stéphane et Annais, il me semble que c'est la fenêtre du bureau-bibliothèque. De l'autre, je n'en sais rien. Mais cela, ce n'est que quand on est au fond du jardin. Jusqu'aux deux tiers, on reste totalement invisible. Les panneaux sur les pignons de la maison nous cachent totalement du reste du quartier.
Je sors de ma rêverie en voyant Amandine à la fenêtre me faire coucou. Nue. Je la vois se passer un doigt sur les seins et le porter à la bouche. Je souris. Je suis heureux, serein. Je rentre dans la maison et dis au revoir à l'artisan qui part, un peu gêné. Dommage. Mais peut-être que j'aurai d'autres travaux à lui demander, dans le futur. Dès qu'il ouvre la porte, je vois les visages enjoués d'Annais et Stéphane. Ils le saluent et le laissent s'en aller avant de rentrer. Je tape la bise à mon pote et embrasse tendrement Annais. Son odeur m'a terriblement manqué.
Alors que je sers les bières, Amandine redescend. J'en reste presque bouche bée, quand je la vois nue, si belle. Bordel, qu'elle est excitante. Juste le temps d'une petite toilette et elle nous vient toute fraîche et rafraichissante. Elle embrasse langoureusement Annais et Stéphane puis vient se coller à moi, qui ne trouve rien d'autre à faire que lui offrir une bière après avoir reçu, moi aussi, un de ses baisers qui me chauffent tant.
-- J'espère qu'il nous fera une ristourne, me dit-elle avec sa malice que j'aime tant.
Je fais faire le tour de la maison à Stéphane pendant que nos femmes restent entre elles. Je vois dans ses yeux qu'il s'imagine déjà toutes les possibilités sensuelles que le lieu pourra offrir et j'aime ça. Je n'ai jamais vu un tel regard chez lui. La luxure. Il y est, lui aussi. Enfin. Je termine exprès par la cave, où mon pote devient presque dingue, devinant largement ce que je compte faire de cet endroit.
-- Tu sais, me dit-il en regardant autour de lui. Je te dois une fière chandelle.
-- Comment ça?
-- Tout ça... Sans toi, j'aurais jamais compris ce que j'aime vraiment, ce qui éveille mes sens. Sans toi et ta capacité à sauter sur la femme de ton meilleur pote!
-- Ouais, enfin... Pour ma défense, j'aurais rien fait si j'avais pas été sûr que c'était réciproque.
-- Julien, me dit-il avec sérieux en plongeant son regard dans le mien.
-- Oui, Stéphane?
Mon coeur accélère un peu, parce que je sens venir une confession importante de sa part. Impatient de l'entendre, craintif de ne pas l'aimer, mais certain que je vais apprécier. Il prend son temps, rassemble ses mots, puis se lance:
-- Je pensais jamais te dire ça un jour, mais grâce à toi, j'ai pris mon pied à baiser pour la première fois de ma vie. Un putain de pied, Julien. Je sais pas comment t'as pu faire ça, avec cette trans. C'est clair que moi, j'aurais refusé en bloc. Mais quelque part, ça m'a excité. Il m'a fallu un peu de temps pour comprendre, mais tu sais ce qui m'a excité autant?
-- Tu vas me le dire, je le sens...
-- C'est que ce mec, capable de prendre une bite dans le cul, juste pour le plaisir, sans aucune honte, comme si c'était normal... Ce mec-là, c'est celui qui m'aide à rendre ma femme heureuse. Si tu l'avais vue, à me raconter cette soirée... C'était quelque chose!
-- Crois-moi, c'était pas rien de le vivre non plus! lui dis-je en plaisantant. Mais je te rassure tout de suite, je te demanderai jamais de me le faire!
-- Ça tombe plutôt bien, parce que j'ai aucune envie de ce genre!
-- Toute façon, ta bite est trop grosse pour moi! Faut dire qu'avec le traitement d'hormones, elle avait pas une érection aussi solide que nous... Enfin, je te passe les détails.
-- Ah! Ah! Non, mais sérieux, tu me troues le... heu... tu m'épates, je veux dire!
-- Mais dis-moi, Stéphane... Un truc me turlupine, depuis ton coup de fil.
-- De quoi?
-- J'entends bien le plaisir que tu as pris avec Annais. Est-ce que... ça veut dire que tu serais prêt à participer un peu plus, les prochaines fois?
-- Je sais pas... Je crois qu'il faut attendre, mais j'avoue que la dernière fois, j'ai eu comme une frustration de ne pas finir par le faire. Pas sur le coup, mais après. Alors peut-être que ça arrivera. Ça te dérangerait pas?
-- Tu déconnes? Elles vont finir par avoir ma peau, avec leur appétit! Un petit coup de main de temps en temps serait pas de refus!
-- Si ces messieurs ont fini de rêver sur ce qui se passera bientôt dans la cave, il y aurait deux belles femmes à satisfaire, ici!
La voix d'Annais nous parvient de l'étage. Je souris à Stéphane et il explose de rire.
-- Tu vois? Qu'est-ce que je te disais!
Mon meilleur ami me fait signe de passer devant:
-- Ne les fais pas patienter, ou tu pourrais le regretter...
Un large sourire aux lèvres, je monte les marches quatre à quatre, pressé de rejoindre mes deux amours. On les retrouve nues toutes les deux, Annais plaquant Amandine contre l'ilôt central, sa bouche dévorant ses seins. Je suis presque persuadé qu'Amandine lui a dit avoir reçu là le foutre de l'artisan. Je reste un instant près de Stéphane à les regarder puis finis par m'avancer vers elles en lui lançant:
-- Désolé, aujourd'hui t'auras pas de fauteuil, mec...
Je viens me plaquer contre Annais qui continue de picorer les seins d'Amandine. Aussitôt, elle trémousse son joli cul contre ma bosse naissante. Je l'entoure délicatement de mes bras, mes mains venant épouser la forme de sa poitrine, avant de se refermer énergiquement sur elle. Je plonge mon nez dans ses cheveux, les respire à plein poumons en souriant à ma blonde qui me souris aussi en gémissant sensuellement.
Stéphane s'est approché à son tour et est accoudé à l'ilôt, le visage si près du corps d'Amandine qu'elle détourne la tête vers lui et l'embrasse. La voir ainsi, à la fois offerte à l'appétit d'Annais et attisant son mari me rend dingue. Je retire tout ce que je porte en haut et me place près de mon amante. Chacun son sein. Ma blonde ricane de plaisir et plonge ses mains dans nos cheveux, revenant à nous et délaissant Stéphane pour un temps. Mais je sais qu'il n'est pas en reste, au contraire.
Lorsque je glisse une main vers le bas-ventre de ma compagne, je tombe sur celle d'Annais qui m'a devancé. Qu'à cela ne tienne! Je plaque la mienne contre la fine toison brune de ma future voisine et la caresse. Voilà mes deux amours qui se mettent à gémir ensemble.
-- Vous me donnez chaud, nous fait Stéphane en commençant à se déshabiller.
-- Mets-toi à l'aise, mon amour, lui répond Annais. Mais toi dépêche-toi, bébé, les enfants sont tous seuls à la maison, je ne voudrais pas qu'ils débarquent ici.
Annais gagne en assurance quand Stéphane est là. De plus en plus prompte à prendre les devants plutôt qu'à subir et j'aime ça. Je me débarasse de mon pantalon pendant que Stéphane change de place, de façon à rester proche de nous, tout en ayant la possibilité d'avoir un oeil sur la cour et voir si quelqu'un arrive.
C'est Amandine la première qui saisit mon membre déjà à son paroxysme. Elle me branle vigoureusement, au point de me laisser pantois un instant, et Annais se met à malaxer mes bourses, tout en caressant mon torse velu.
-- À toi de choisir, mon doux, me fait Amandine. Laquelle tu vas baiser en premier?
-- Je vais commencer par la plus affamée des deux, si ça ne te dérange pas.
-- Qui te dit que c'est moi? me fait Annais avec un ton de défi qui ne me déplaît pas.
Pas très loin, j'entends mon pote ricaner alors que mes deux femmes se lancent un regard joueur entre elles.
-- À nous de te prouver qui est la plus en manque de ta queue, alors...
Et je les vois, ensemble, se baisser jusqu'à être à genoux, mon pieu pointant vers elles.
-- Oh putain, vous...
Mais je n'ai pas le temps de terminer ma phrase. Amandine m'avale d'un trait, sa langue remuant comme jamais le long ma verge veineuse. Ses mains se plaquent sur mes fesses pour me retenir alors qu'elle pousse sa tête encore plus loin, bientôt enfoncée dans mon bas-ventre. Je sens déjà sa bave abondante couler sur mes couilles, et ses dents appuyer sur la base de mon sexe. C'est douloureux et grisant à la fois, au point que je râle de plaisir en m'agrippant à sa tignasse.
Elle sourit de toutes ses dents, une fois qu'elle a libéré mon membre, les larmes aux yeux, la salive coulant sur ses seins gonflés.
-- Je te boufferais tout cru, bébé...
Et je la crois, quand elle me dit ça. Mais si j'avais dans l'idée de lui répondre quelque chose du même acabit, Annais ne m'en laisse pas le temps. À peine la place libre, elle me prend en bouche à son tour et se met à me pomper avec un appétit digne d'une ogresse. Ses lèvres charnues coulissent le long de mon mât avec une certaine hargne, jusqu'à terminer exactement comme Amandine, m'avalant entièrement jusqu'à en suffoquer.
Mon sang ne fait qu'un tour. Et je vois au sourire d'Amandine qu'elle n'est aucunement vexée, au contraire. J'attrape ma belle brune par les cheveux et retire ma queue de sa bouche. Elle sait qu'elle a gagné, que je vais la prendre sans ménagement, et en rigole d'avance. Je la relève en la tirant ainsi et la plaque contre l'ilôt, face à son mari. D'ailleurs, je lui relève bien la tête pour qu'elle le regarde pendant que je m'enfonce en elle.
-- Oh putain, oui... Elle m'a manqué, cette queue...
De l'autre côté du meuble, Stéphane me sourit. Il est tout rouge d'excitation, son sexe dans la main en train de l'astiquer déjà sérieusement. Mais je le sens plus fébrile que d'habitude, je ne sais pas pourquoi. Je me mets à pilonner le con de mon amante adorée et la fais couiner d'un plaisir décuplé, sûrement, par la vision de son mari qui se penche vers elle pour l'embrasser tout en se branlant. Amandine, elle, se place derrière moi, une main entre ses cuisses. Dans mon dos, je peux sentir ses gros seins me caresser.
J'avoue ne pas m'être attendu à ce que je sens ensuite. Elle glisse son doigt trempé de cyprine entre mes fesses et me caresse l'anus pendant que je besogne Annais. Je ralentis pour la laisser aller jusqu'au bout de son idée, et Stéphane relève la tête vers moi:
-- Défonce-la, Julien...
C'est pas comme si je m'y attelais déjà. Ou comme si je ne l'avais pas déjà fait devant lui. Mais cette fois, il le dit clairement. Je comprends mieux sa fébrilité. Il ne se contente pas de regarder et de prendre du plaisir. Il prend réellement part aux ébats, à sa manière, mais ça marche et augmente encore mon désir.
À moins que ce soit le doigt fin d'Amandine dans mon cul qui me rende aussi dingue. Bordel, je n'en sais plus rien. Mon bassin reprend son rythme effréné sans même que j'y pense vraiment, ou alors juste avant que j'y pense. Je suis bien incapable de savoir si j'y ai pensé par moi-même ou si c'est le fait de recommencer à la baiser vraiment qui m'y a fait penser. L'oeuf, la poule, le corps, l'esprit. Lequel en premier? Annais se met à couiner de plus belle, des yeux que je devine suppliants braqués sur son mari. Je tire encore plus fort sur ses cheveux, pour la cambrer comme j'aime, et je vois la main libre de ma blonde venir claquer sa fesse gauche.
-- Oh oui, une belle salope, cette Annais, hein?
Sa main claque et claque encore, au point que je vois la peau d'Annais rougir. Son sexe n'en coule que plus et Stéphane a délaissé sa queue pour lui prendre le visage et l'embrasser à pleine bouche. Ils sont beaux. Et je sens clairement le vagin de ma belle brune à la peau hâlée se contracter sauvagement. Elle met fin à ce baiser enflammé en criant carrément et je lui offre encore quelques bons coups de reins pour qu'elle jouisse comme je sais qu'elle aime tant: pleinement.
Je sens ma blonde complètement déchaînée, alors je n'hésite pas à me retirer d'une Annais encore tremblante pour positionner ma compagne près d'elle, dans la même position. Je glisse en elle comme si j'étais en train de la baiser depuis plusieurs minutes. Entre sa partie de jambes en l'air dans la salle de bain et la cyprine de mon amante qui inonde mon pieu, je ne ressens pas la moindre résistance.
Pourtant, je reprends un peu mon souffle, allant et venant avec douceur, tout en plantant deux doigts dans l'antre dégoulinant d'Annais qui s'est mise à branler son homme paisiblement. Mes deux amours ondulent ensemble, l'une sur ma queue, l'autre sur mes doigts. Aussi sensuelle l'une que l'autre, aussi belles... et aussi aimées par celui qui les prend.
Je dois bien finir par m'avouer à moi-même qu'être à la fois en train d'aller et venir dans ma belle blonde, et doigter ma brune n'est pas bien pratique. L'envie d'accélérer me prend mais je n'arrive pas à tout gérer. Sûrement ce fameux mythe des hommes qui n'arrivent pas à faire deux choses à la fois! Pour régler le problème, je me retire un instant d'Amandine et la relève pour la placer derrière Annais. Stéphane semble aux anges, les yeux braqués sur Annais. Je penche la tête de ma blonde vers la croupe de mon amante.
-- Occupe-toi d'elle... Et t'arrête pas tant qu'elle gicle pas...
Je n'ai pas besoin de le lui répéter deux fois. Annais tourne sa tête vers moi avec son petit sourire en coin si excitant, n'ayant pas oublié nos ébats dans la chambre d'amis.
-- C'est pas dit qu'elle soit aussi douée que toi, me lance-t-elle.
-- C'est ce qu'on va voir! s'exclame Amandine avant de plonger son visage entre les cuisses d'Annais.
-- Et toi aussi, reprend Stéphane pour sa femme. T'arrête pas tant que je gicle pas.
Je lui souris de toutes mes dents alors qu'Annais se remet à le branler et se penche même pour lui sucer le gland, pendant qu'il continue de jeter des petits coups d'oeil dans la cour. Pour ma part, je m'accroche solidement aux hanches d'Amandine et m'enfouis à nouveau en elle en râlant de plaisir.
Quelques secondes plus tard, l'ambiance est totalement déchaînée. Je pilonne Amandine à tel point qu'elle a dû remplacer sa bouche par ses doigts qu'elle insère dans les deux trous d'Annais qui, elle, est carrément affalée sur l'ilôt central en train de sucer Stéphane qui lui donne volontiers des coups de reins pour se sentir au fond de sa gorge. Ce n'est que sa bouche, mais cette fois, Stéphane est actif et y prend un plaisir qui augmente le mien.
Et tout ce petit monde râle, gémit, lâche des petits cris. La luxure à l'état pur, alors que des enfants innocents en profitent sûrement pour jouer à la console sans avoir d'autorisation. Je le sais pourtant, aucun des deux n'aura le coeur de les engueuler après cet apéro improvisé. Je ferme les yeux et écoute. Ces sons sont si délicieux, même ceux de Stéphane, même les miens. Amandine jouit en continu, tout comme Annais, pendant que mon pote et moi montons au même rythme, j'ai l'impression.
Je repère les râles d'Annais, plus sourds, plus graves. Ceux-là même qui avaient précédé son silence la dernière fois. Elle ne fait plus que tenir la queue de Stéphane, fermement, en subissant les assauts des doigts d'Amandine qui se déchaîne complètement. Cette dernière finit par recevoir une petite giclée de cyprine au visage. Rien à voir avec le long jet de la dernière fois, mais elle est satisfaite d'elle-même.
Je choisis donc ce petit moment suspendu pour que tout ça se termine en beauté.
-- Putain, viens là, Stéphane, lui dis-je en mettant Amandine à genoux devant moi.
Annais suit le mouvement et Stéphane contourne l'ilôt pour nous rejoindre. Je me place devant Annais, il vient devant Amandine. Les deux femmes se mettent à nous sucer avec amour. Je les vois se prendre la main en le faisant. Je tourne mon visage souriant, rayonnant, vers Stéphane qui est dans le même état.
Je viens le premier. Annais reçoit mon sperme comme un cadeau, en s'exclamant comme si elle jouissait. Peut-être même le fait-elle vraiment en sentant mon jus sur ses papilles. À ma gauche, Amandine décide de faire venir Stéphane aussi. Elle l'avale entièrement et je vois ses petits mouvements de gorge, signe qu'elle remue sa langue le long de sa tige, tout en pressant ses bourses et massant son périnée. Dans un long râle, il remplit la bouche de ma blonde de son nectar.
Il ne nous reste plus qu'à reprendre notre souffle en admirant nos belles s'embrasser et mélanger nos fluides dans leurs bouches. Il ne nous reste plus qu'à être heureux, exactement de la même manière que nos femmes jouissent de nous et que nous jouissons d'elles: pleinement.
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