Chapitre 42
J'ai trépigné toute la journée. Je me suis forcé à ne le dire à personne. Je veux que ce soit une surprise. Je rentre bien plus tôt que d'habitude en renvoyant Amanda chez elle et arrive comme une furie dans l'appartement où Amandine est en train de bosser sur son mémoire. J'ouvre tellement brutalement la porte, chargé d'une pile de cartons pliés, qu'elle sursaute en me criant dessus:
-- Non, mais ça va pas? Tu m'as fait peur! Mais ques-ce que...?
Je balance les cartons par terre et lui sourit:
-- Ce soir, on dort dans notre maison, Amandine!
-- Oh putain!
Je saute sur le rouleau de scotch et nous voilà, riant, surexcités, remplissant les cartons en se bécotant comme des adolescents. Juste l'essentiel. La cuisine, la salle de bain, quelques fringues, et le lit. J'ai loué un camion, mais ce n'est pas aujourd'hui qu'on va le remplir. On a tout le week-end pour ça. Juste ce qu'il faut pour passer la nuit. Amandine insiste pour qu'on embarque au moins un fauteuil. Je souris à ma belle blonde quand avec son air malicieux, elle va attraper le sac avec tous ses jouets avant qu'on ne parte.
Nous nous enlassons longuement devant la porte. Je la sens réceptive à mes caresses, mais j'ai trop envie d'avoir installé le lit et posé nos affaires dans la salle de bain. C'est Stéphane et Annais qui vont avoir une sacrée surprise en rentrant de leur soirée et voyant de la lumière dans la maison!
J'embarque donc Amandine jusqu'au camion, et je sens déjà qu'elle ne va plus beaucoup m'aider si je ne la laisse pas évacuer son excitation du moment. Je roule donc doucement et ouvre moi-même la braguette de mon pantalon.
-- Monsieur a une petite envie pressante? me demande-t-elle en se penchant déjà vers mon sexe encore mou.
-- Mademoiselle a besoin d'extérioriser, je sens...
-- Toujours à tenter d'anticiper mes besoins?
Je sens son souffle chaud sur ma queue en me demandant si les piétons la voient. Pas sûr, avec la hauteur du camion. Cette sensation suffit à me faire dresser, et elle reste regarder mon membre durcir sans même le toucher.
-- C'est bien simple, tu as toujours besoin, lui dis-je alors.
-- Tu me connais bien...
Je lâche un râle de plaisir en sentant ses lèvres enserrer ma verge et glisser jusqu'à la garde. Lorsqu'elles emet à coulisser ainsi, montant et descendant sa tête le long de mon chibre maintenant plus que tendu, il n'y a plus de doute. Certains passants remarquent ce qui se passe dans l'habitacle.
-- Je vais te faire gicler dans ma bouche avant même qu'on soit arrivé...
-- J'y compte bien, bébé... Ton besoin d'extérioriser est plus partagé, maintenant!
Prenant appui sur mes cuisses, la voilà qui me pompe comme une furie. Sur ma droite, je peux deviner son ventre se mettre à brûler, sa fente commencer à suinter de ce nectar revigorant. Alors dès que la route me le permet, je tends un bras et soulève sa robe pour voir ses fesses rondes et roses. Elle porte un string en dentelle qui ne m'oppose aucune résistance, et je peux rapidement apprécier la moiteur de son entre jambe.
Caresses qui semblent lui donner de l'entrain. Cette salope me suce en se baisant littéralement la bouche. Je sens mes jambes se mettre à flageoler et mon bassin se mettre à s'agiter sans que je ne puisse rien contrôler. Sentant sûrement que je suis en train de partir à une vitesse folle, elle ressors mon pieu de sa bouche et me souris, un filet de bave au coin des lèvres et les yeux brillants d'envie.
-- Peut-être qu'il vaudrait mieux t'arrêter deux minutes... Parce que j'ai pas vraiment envie de ralentir, là...
Ni une ni deux. Le fond du parking d'un McDo fera l'affaire. C'est vendredi soir et j'avoue avoir une seconde (tout au plus) de remords quand je vois les nombreuses familles assises en terrasse. Mais d'où on s'arrête, personne ne peut nous voir à part ceux qui viennent à leur voiture. Amandine ricane en voyant ma tête. Je dois être tout rouge, les yeux fous d'une envie pleine de rage. J'arrête le moteur et serre sa nuque d'une main.
Elle n'a pas tardé à me reprendre en bouche et me pomper comme une délurée. Mais je lui imprime un rythme encore plus rapide avec ma main, si bien que j'ai cette délicieuse impression de me branler dans sa bouche. Mes râles et ses bruits de sucion, ses reprises d'air en bavant sur mon chibre tendu, emplissent l'habitacle du camion.
Le moment devient rapidement si intense que je ne vois pas le couple qui vient jusqu'à sa voiture, les bras chargés de sacs qu'on voit si souvent sur les bords de route.
-- Vous pourriez pas aller faire ça ailleurs? me lance le gars alors que sa femme ouvre de grands yeux ébahis et choqués sur nous. C'est dégueulasse, merde! Y a des gosses, par ici!
Amandine ne s'arrête même pas. Malgré que je relâche sa nuque en entendant le type me parler comme ça, elle continue de me sucer en grognant son plaisir sans même un coup d'oeil pour eux. C'est sûrement elle qui a raison. Je devrais les ignorer. Mais puisque j'ai la fenêtre ouverte, que je l'entends parfaitement et qu'il peut m'entendre, je me tourne vers lui et lui souris:
-- Ce qui est dégueulasse, c'est de faire croire aux enfants que le plaisir, c'est mal. Tant que tu tiendras ce discours, y aura des enfants qui deviendront des violeurs. Si t'avais déjà fait jouir ta femme, tu saurais de quoi je parle!
-- Qu'est-ce que...? s'étouffe le gars en s'énervant pour de bon alors qu'Amandine ricane sur ma queue.
Il continue en me disant que sa vie privée ne me regarde aucunement, mais me précise quand même qu'il sait très bien faire jouir sa femme. S'il le dit, je le crois volontiers. Je ne l'écoute plus vraiment. Mes yeux se posent sur sa femme qui semble de moins en moins choquée mais dont les yeux restent tous ronds, fixés sur moi et les cheveux de ma blonde qui montent et descendent pendant que le gars s'égosille à me dire qu'il va appeler les flics. Je le coupe pourtant net dans sa tirade:
-- Aaaaaahhhhhh...
Mon foutre gicle dans la bouche avide de ma belle tout en souriant à la femme qui nous mate clairement en laissant son homme s'irriter de la situation. Je reste un instant pantois, haletant, pendant qu'Amandine prend le temps d'aspirer les dernières gouttes de mon nectar. Puis elle relève la tête. Je sais à son sourire que d'une part, elle a joui de la situation sans même que je le remarque, et d'autre part qu'elle va embraser les choses. Elle avale mon sperme et tourne la tête vers la fenêtre:
-- Y a toujours de la place pour deux, si vous avez une tension à faire passer... Et même vous, rajoute-t-elle pour la femme.
Celle-ci baisse enfin les yeux en rougissant. Son homme rougit aussi, mais de colère. Il est donc temps de mettre le contact et d'y aller. Encore choqué, il reste sans voix, mais quand ça va sortir, il vaudra mieux ne plus être là. Je l'imagine facilement m'intimer de descendre et de vouloir jouer les mâles protecteurs. Je n'ai vraiment pas envie que ce moment se termine comme ça. Je fais ma marche arrière et le bruit du moteur semble le réveiller. Heureusement, la femme se meut jusqu'à l'intérieur de la voiture et le gars ne voit ni le baiser que mon Amandine lance à sa femme, ni même le petit sourire en coin que celle-ci a quand nous disparaissons.
Il nous faut travailler un bon moment, encore, avant de pouvoir se poser et grignoter un petit quelque chose. Je m'assieds dans le fauteuil et Amandine me rejoint en me tendant une bière. Elle sent bon la chaleur et la transpiration, quand elle vient s'asseoir sur mes genoux, face à moi. Son regard reflète l'amour, et j'espère que le mien aussi. Nous trinquons et nous embrassons, avec tendresse.
-- Je suis si heureuse, me dit-elle en me serrant dans ses bras.
Je la serre à mon tour, ma tête sur son épaule, quand je me retrouve ébloui par un léger éclat. Je fais comme si de rien n'était, jetant des petits coups d'oeil innocents vers la fenêtre en caressant son dos, mais je finis par repérer une silhouette dans la maison d'en face. Mon regard n'insiste pas, pour ne pas le faire fuir. Je n'arrive donc pas à savoir qui cela peut être. Mais je suppose qu'au pire, il s'agit d'un adolescent remué par ses hormones. Au mieux, un voisin qui pourrait faire partie de nos jeux, même en temps que simple voyeur.
D'ailleurs, il est déjà intégré dans les caresses que j'offre à ma blonde. Je sais que ça la met dans de magnifiques dispositions, quand je place mes mains sur ses hanches, et les remonte dans des caresses fermement appuyées, entraînant son haut avec, puis termine juste sous ses aisselles, mes paumes viennent câliner la peau de ses seins alors que mes doigts sont à deux doigts de la chatouiller. Elle se tortille alors de plaisir, ricanant à cause du bout de mes doigts qui se font frôlant, puis je glisse mes mains vers ses monts délicieux et les malaxe, n'oubliant pas de jouer avec ses tétons comme deux petits clitos dressés.
Elle sait, à chaque fois, comment ça va se passer. Elle sait qu'elle va aimer, au point que je la soupçonne de commencer à ressentir de ces caresses dès que je pose mes mains sur ses hanches. Lorsque je joue ainsi avec ses seins, lui souriant, heureux de voir que malgré la répétition de ces gestes, ils ne perdent pas de leur efficacité, elle passe une sorte de point de non-retour. Dans son regard, il y a écrit en lettres capitales: "ORGASME". Un seul but, quel que soit le chemin parcouru pour y parvenir.
En ce début de soirée, pourtant, je retire rapidement mes mains, malgré ce regard de braise que j'ai tant envie de satisfaire.
-- Déshabille-toi, lui dis-je. Devant moi.
Bien qu'elle ne soit pas dans une tenue aussi aguicheuse que celle d'une strip-teaseuse, Amandine ne se fait pas prier pour se relever, prendre un peu de distance, et se mettre nue devant moi en prenant son temps. Elle ondule d'une telle façon que je ne peux m'empêcher de sortir mon sexe tendu de mon pantalon. Elle me cache la vue, donc je ne sais pas si la silhouette est toujours là, mais je suis d'autant plus excité que j'imagine ne pas être le seul à profiter du spectacle.
Elle revient vers moi avec ce truc dans le regard qui me fait dire que j'ai intérêt d'assurer. Le mode "salope insatiable" activé, elle me déshabille et fait voler mes fringues dans la pièce:
-- C'est la seule tenue qu'on devrait porter une fois avoir passé cette porte.
-- Mais j'arrêterai pas de vouloir te baiser...
-- Je devrais survivre, me répond-elle en passant une jambe de chaque côté des miennes.
Elle se penche et m'embrasse tendrement en baissant son bassin le long de ma tige de chair qui lui remplit son fourreau brûlant de désir.
-- Ta bite est exactement ce qu'il faut à ma chatte. Je te sens si bien. Regarde comme tu me fais mouiller.
Ce disant, ele se penche en arrière et prend appui sur mes genoux pour que je puisse bien voir nos sexes emboîtés. Je peux voir son clitoris fièrement dressé, ses lèvres rouges d'où coule un flux continu de cyprine qui m'inonde le pubis et coule sur mes couilles jusque sur le fauteuil. Si seulement notre voyeur pouvait voir ça!
Mes mains posées sur ses cuisses, je relève les yeux jusqu'aux siens. Dès que nous sommes dans ce contact, il se passe un truc. Je sais que ça va aller crescendo, que nos lubricités vont s'exprimer et se nourrir l'une l'autre. Amandine se met à coulisser le long de mon pieu, remontant doucement, et s'empalant d'un coup sec, à chaque fois.
-- Je vais jouir. Tu me rends dingue.
À peine a-t-elle prononcé ces mots qu'elle laisse tomber son bassin le long de ma verge. Ses lèvres semblent serrer ma garde comme le fait sa bouche quand elle me suce avec son appétit féroce. Elle enserre mon pieu comme rarement et tremble de tout son son corps, obligée de revenir contre moi pour ne pas tomber, tellement elle se tortille dans son plaisir.
-- Oh bordel, Julien. Un jour je jouirai rien qu'en posant les yeux sur toi.
-- J'espère qu'il y aura plein de monde autour et que tu ne porteras pas de culotte ce jour-là.
En réponse, elle pose sa bouch sur la mienne, me serrant de toutes ses forces en reprenant des ondulations dignes de la plus habile créature de damnation du diable. Tout en enroulant ma langue autour de la sienne, je sens qu'elle continue de jouir. Cette jouisance continue qui explose de temps en temps en orgasmes de plus en plus violents, qui la fait perdre totalement le sens des réalités... Et les miennes avec.
Ses mains prennent mon visage, si douces qu'elles me font sourire. Son baiser est plein de luxure et son regard empli d'amour. Je glisse un doigt dans son cul. Je sais, dit comme ça, ça paraît vulgaire, totalement hors de propos dans ce moment sensuel et tendre. Mais c'est tout le contraire. Ses yeux clairs n'en deviennent que plus passionnés, ses mains sur mes joues me serrent plus. Elle explose délicatement de cette attention, et je sens qu'elle m'emporte avec elle un peu plus loin, un peu plus proche de l'extase.
Lorsque ses contractions ralentissent, je retire mon doigt et le lui fait sucer en lui souriant. Petit moment où nous reprenons notre souffle. Mais je sais que ce qui va suivre va être une sorte de dernière ligne droite, un sprint vers notre satisfaction mutuelle. Je lui relève la bassin et lui intime de se retourner. Elle ne me pose aucune question, se laisse simplement faire. Et comme si elle avait lu dans mes pensées, elle n'essaye même pas de glisser ma queue dans son fourreau débordant de cyprine. Tenant ma queue poisseuse d'une main, elle présente le gland à sa rondelle et pousse elle-même en grimaçant autant qu'elle grogne de plaisir.
Je manque décharger quand elle s'empale pour de bon. Nous restons un petit moment sans bouger, s'habituant mutuellement à cette pénétration. Moment de calme qui lui suffit pour remarquer la silhouette à son tour.
-- Putain, Julien, y a...
-- Je sais. J'ai ton cul. Je vais te doigter pour notre voyeur. Caresse-toi les seins.
-- À peine arrivés et tu commences déjà... T'es le meilleur!
Elle se met à onduler de plus belle, malaxant sa poitrine, tirant sur ses tétons, alors que je glisse trois doigts dans son antre grand ouvert.
-- Oh la vache! Vas-y, défonce-moi, Julien...
J'en oublie notre ami de l'autre côté de la rue, j'en oublie les travaux, le boulot, le monde entier. Je peux sentir ma queue dans son cul sur mes doigts, à moins que ce soit ma queue qui sente mes doigts. Sa chatte clapote aussi fort qu'elle couine, coule sur ma queue et la lubrifie pour l'enculer encore plus fort.
-- Oh oui! Putain Julien! Je suis sûre qu'il adore autant que moi!
-- Montre-lui ce que c'est une vraie salope!
Aussitôt, elle prend appui sur les accoudoirs du fauteuil. Je n'ai pas vraiment le temps d'anticiper sa réaction à mes mots. Ni le temps ni même la présence d'esprit. Elle remonte le long de ma verge érigée dans son petit trou, puis retombe d'un coup sec en criant. Elle se met à enchaîner, les mâchoires tendues, les cris de plus en plus rauques. Mes doigts glissent de son vagin. Amandine s'atomise l'anus toute seule comme une grande, m'emportant avec elle dans les vagues de plaisir qui la submergent.
Je n'ai plus qu'à attraper sa tignasse et tirer dessus pour la cambrer à s'en péter les reins. Nos corps se raidissent presque ensemble. Son anus écrase la garde de ma queue pendant que tout son être est parcouru de petites convulsions. Ses râles sont tout ce que j'entends, sa jouissance est mon monde. Pendant que son orgasme la rend presque muette et fait trembler son corps, je m'agrippe à elle, la serre dans mes bras aussi fort que mes mains pressent ses seins.
Pourtant, lorsqu'elle se ramollit, que son corps se détend en reprenant son souffle, je n'en ai pas fini avec elle. Je jette un coup d'oeil de l'autre côté de la rue et remarque que notre voyeur - ou voyeuse, après tout! - est toujours là. Ah! T'en veux encore, hein?
Je relève ma belle blonde et me mets debout aussi, prêt à la défoncer de plus belle. Mais bordel, lorsque je me retrouve face à elle, ce regard posé sur moi, qui semble être celui qu'une mortelle poserait sur un dieu, me fait oublier toute véhémence. Je lève mon bras pour toucher son visage, la caresse comme une chose fragile. De profil à la fenêtre, la personne qui nous mate participe un peu à ce moment de tendresse. Je me plonge dans les yeux d'Amandine et elle me sourit en penchant la tête sur le côté, pour se lover dans le creux de ma main. Nos bouches se frôlent, se touchent. Sa langue vient chercher la mienne en me faisant sentir ses tétons durcis sur mon torse. J'en frissonne tellement c'est bon.
Mes mains se mettent à courir sur sa peau, mais lorsqu'une d'elles se glissent entre ses cuisses, les choses partent en vrille. C'est d'ailleurs elle qui lance les festivités. Profitant que je caresse ses lèvres grandes ouvertes, elle exécute un coup de bassin et mes doigts se retrouvent plantés en elle. Sa cyprine abondante inonde jusqu'à la paume de ma main. Elle cesse de m'embrasser et commence à remuer en saccade, haletant en même temps, ses yeux suppliants braqués dans les miens, sa bouche entrouverte, ses lèvres charnues tendues vers moi. Ses couinements ne tardent pas à me remettre dans un état bien plus que lascif. Mon poignet accompagne alors ses mouvements et je la doigte sérieusement jusqu'à la sentir exploser.
Elle baisse la tête mais je la retiens aussitôt par le cou. Je veux la voir, jusqu'au bout. Je continue de secouer mes doigts en elle. Les clapotements ont repris de plus belle, elle semble ne plus pouvoir s'arrêter de jouir et j'aime... Putain, j'adore ça! Je ne suis pas dupe, par contre: la prise que j'ai sur elle la fait monter encore plus haut. Je la sens complètement soumise, comme par réflexe pavlovien. Alors au moment où je retire mes doigts pour les présenter devant sa bouche, elle ne se fait prier. Elle les suce comme si c'était ma bite, comme si elle comptait en faire gicler ce jus qu'elle aime tant.
Je les retire pour plaquer ma bouche contre la sienne. L'urgence qui m'habite est forcément due à l'excitation qu'elle fait naître chez moi, devenue presque insoutenable. Mais elle est aussi et surtout née de ces sentiments qui semblent grandir jour après jour. Pendant que nos langues se mêlent, que nos souffles ne font plus qu'un, je me rends compte à quel point je ne pourrai plus me passer d'elle. J'aimerais qu'Annais soit là, en ce moment. J'aimerais qu'elle voit avec quelle passion j'aime Amandine, malgré celle qui me dévore quand je pense à elle ou que je suis avec elle.
-- Je veux ta queue, mon Maître...
La voix d'Amandine fait fondre mes pensées, alors qu'elle quitte ma bouche, tentant de couler à genoux pour me faire exploser à mon tour.
-- Tu veux? lui dis-je alors en resserrant mon emprise sur son cou, l'empêchant ainsi d'atteindre son but.
-- Pardon, Maître! s'exclame-t-elle alors, les yeux ronds de surprise. Je ne voulais pas... Je... Tu serres... fort...
Et elle a raison. Son visage rougit sous le manque de circulation du sang. Pourtant, si elle appréhende clairement, elle me laisse faire. Mon regard dans le sien, je lui montre que je contrôle. Toute mon attention est portée sur mes doigts. J'enregistre en moi la force avec laquelle je peux diminuer sa respiration sans l'empêcher de respirer. Petit à petit, je la sens partir. Elle respire, avec de plus en plus de facilité, il me semble. Mais clairement, chaque bouffée d'air n'apporte pas assez d'oxygène et je sens qu'elle a la tête qui tourne légèrement.
Ne voulant pourtant pas tenter le diable trop longtemps, je me penche à son oreille et lui murmure tout en relâchant la pression:
-- Je vais t'apprendre à vouloir, sale petite chienne.
Elle s'en mord violemment la lèvre inférieure. Je m'écarte d'elle avec un coup d'oeil vers l'extérieur. Le rideau a été tiré. Dommage. Mais ce qui m'importe le plus, c'est Amandine. Je monte à l'étage sans prendre la peine de lui dire quoi que ce soit. Lorsque je redescends avec le sac que je laisse tomber lourdement à ses pieds, elle n'a pas bougé d'un poil. Elle a retrouvé ses couleurs et je la sens aussi stressée qu'excitée.
La mienne est un peu retombée, et tant mieux. J'ouvre le sac de sport et en sors la cravache.
-- Penche-toi sur le fauteuil.
Sans un mot, le regard sur le sol, elle s'exécute. Elle pose ses mains sur les accoudoirs et tend sa croupe vers l'arrière. Lorsque je lui écarte les jambes, un mince filet de cyprine s'écoule de sa vulve, gigotant de plus en plus à mesure qu'il s'étend. Je caresse ses fesses du bout de cuir en admirant la vue. Il y a quelque chose de fantastique dans ce petit cordon de cyprine qui me laisse un instant rêveur. Né de ses sentiments envers moi, de cette soumission qu'elle m'offre de plus en plus souvent, du plaisir de me sentir la prendre comme mienne... Bordel, elle l'est, en fait. Cette longue goutte de nectar est le symbole de son attachement à moi. Pas juste au plaisir que je lui donne, mais à celui qu'elle a, elle. C'est parce que c'est à moi qu'elle se soumet qu'elle prend autant son pied. Et pas personne d'autre.
J'en tombe à genoux devant cette superbe croupe tendue vers sa punition. De la langue, j'attrape délicatement le bout du filet et remonte doucement jusqu'à avaler son sexe, l'aspirer comme si je voulais l'avaler. Aussitôt, elle se met à gémir de plaisir. Peut-être surprise de recevoir cette attention plutôt que la cravache, mais elle s'y donne avec la même vigueur. Mes papilles dansent sur ma langue, je me délecte de son goût prononcé, mêlé de sueur et d'urine. Puis ma langue remonte jusqu'à sa rondelle, encore bien dilatée d'avoir reçu ma colonne de chair.
Une fois debout, elle se remet en position, docile. Mais je n'ai plus le coeur à la punir. Pas après ce que je viens de voir, de comprendre. Je prends ses mains et les croise dans son dos, la forçant à rester courbée ainsi sans aucun appui. Je serre ses poignets dans ma main, la retenant de tomber, quitte à lui faire mal. De l'autre main, je prends mon sexe tendu et le dirige droits vers son antre qui dégouline encore. Elle râle de plaisir, autant que d'effort pour ne pas tomber en avant. Je la sens forcer de tout son corps, serrant ma verge en son sein comme rarement, alors que je la pilonne directement sans retenue possible.
-- Tu t'en sors bien, petite chienne, lui dis-je en cognant son gland contre son utérus de toutes mes forces.
Je ne suis même pas sûr qu'elle m'entende, tellement les décibelles qui sortent de sa gorge gagnent en puissance. Mais je veux lui dire, qu'elle sache.
-- Je viens de te comprendre pour de bon. À moi, bordel. Tu ne fais pas que t'offrir à moi, hein?
-- Je suis à toi, Maître! crie-t-elle en réponse.
-- Oh oui, putain! Ma sale petite chienne dévergondée!
-- Ta pute attitrée! Défonce-moi! Ouiiii!
On dit que la jouissance des hommes est bien plus mécanique que cérébrale, que les femmes auraient ce monopole de l'intellect quand il s'agit de sexe. Laissez-moi vous dire que c'est pure connerie. Je sais qu'une fois excité, je ne raisonne plus vraiment de la même manière. Et c'est assez répandu, comme comportement, chez les hommes. Mais c'est volontaire, quelque part. Notre queue n'est pas un deuxième cerveau qui prend le relais. Déjà parce qu'il m'est possible de n'utiliser que mes doigts ou ma bouche, de prendre du plaisir sans jouir. Mais encore plus lorsque je l'entends me dire ça.
Mon bassin part en avant avec un force que je ne maîtrise pas. Les poignets d'Amandine me glissent des mains en même temps qu'elle hurle de douleur. Elle s'effondre dans le fauteuil, le visage dans le dossier moelleux, et mes couilles se vident sur elle. Mon sperme jaillit de ma queue sans que je ne sente venir. Le dossier du fauteuil, ses cheveux, son dos, ses fesses. Il y en a partout. Je me sens faillir, comme si mes jambes étaient parties ailleurs sans le reste de mon corps.
Mais je suis bien, tellement bien. Je regarde les giclées blanches littéralement sauter de mon gland avec presque le même détachement que si ce n'était pas le mien. Au point que j'arrive presque à voir le méat de mon gland s'ouvrir en grand juste avant de cracher.
Lorsque que les vagues de plaisir qui ont secoué mon corps baissent en intensité, je m'écroule sur ma blonde qui n'a pas bougé, recevant simplement ma semence. J'essaye difficilement de reprendre mon souffle en embrassant sa peau, sans même savoir sur quelle partie de son corps se posent mes lèvres.
-- C'est la première fois qu'on me fait mal dedans, me dit-elle d'une petite voix.
-- Excuse-moi, je...
-- Non... Au contraire. Il fallait que ce soit toi qui me fasse sentir ça. C'est douloureux mais ça vient de toi, alors j'aime.
-- C'est donc bien à ce point?
-- Oui, Julien. Je n'ai jamais eu quelqu'un aussi profondément en moi, qu'il réussisse à baiser mon âme à chaque fois qu'il me pénètre. Je suis à toi. À 200%.
-- J'aurais jamais cru être capable de faire naître ça chez quelqu'un, dis-je en séchant une petite larme sur ma joue. Désolé, je suis ému. C'est que c'est tellement réciproque.
Elle passe une main particulièrement douce sur ma joue en posant un regard amoureux sur moi qui me fait fondre... et couler une autre larme.
-- J'aimerais qu'Annais soit là et nous voit, me dit-elle.
Et je crois qu'un jour, elle me fera mourir de bonheur.
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