ADOLESCENCE

Acrostiche au malaise

La métamorphose

Il m’arrive parfois e ne plus me sentir,

De vouloir tout casser, de ne plus rien souffrir.

Et puis, l’instant d’après, je suis mélancolique,

Ne voulant plus rien, fatigué, flegmatique.

Tout en moi se réveille et je ne sais que faire.

Il me faut des amies, un groupe de copains ;

Finalement, je reste ancré dans mon repaire,

Inutile et sans force, avec l’esprit chagrin.

Changeant toujours d’idées, je ne sais plus penser.

Ah ! Si je pouvais voir ce qui se passe en moi,

Tout serait merveilleux ! Mais je ne peux changer

Intérieurement. Non, je n’ai pas le choix.

Où est donc mon enfance ? A quand ma vie d’adulte ?

Nul ne peut deviner, en moi, ce grand tumulte