Chapitre 2 : Drôles d'exercices
Plusieurs secondes s'écoulaient, la porte s'entrebâilla de nouveau pour laisser apparaître dans l'encadrement de celle-ci, le réalisateur et ses deux interprètes. Ils étaient complètement nus à par mon responsable. Le premier à la peau hâlée, au corps musclé, de grande carrure, plongeait son regard noisette dans le mien. Ses pommettes joufflues étaient mises en valeur par sa courte chevelure brune. Il était aussi bien membré.
Ayant encore ma virginité, rien que d'imaginer son sexe en contact avec mon hymen, j'avais peur. Angoissée par la douleur qu'il pouvait me faire subir.
Quant à son collègue, il était de même taille, possédait une musculature égale, mais, son organe génital était légèrement plus petit.
Ses yeux en amande d'un noir profond marqués la dureté de son visage. Ses rides amplifiées la sévérité de ses traits. Ses cheveux bouclés ébènes enchatonner son sombre minois.
— Je vous présente Owen Cox ! me montra mon producteur du doigt l'homme à la chevelure frisée.
Je ne pouvais détacher mon regard de ce spécimen énigmatique. Je rougis quand il se rapprocha de moi. J'avais honte de me retrouver à quatre pattes devant ces deux beaux garçons.
Il se mit à genoux en face de moi pour me saluer.
— Je suis ravi de faire votre connaissance, miss Hale. me disait-il aimablement, en me dévisageant.
— Enchantée... lui répondis-je timidement.
— Tout au long de ce tournage, Monsieur Cox sera votre partenaire. Il a obtenu le rôle du chasseur royal.
Quant à Monsieur Adrien Roye, il jouera le prince Luxure. M'annonça mon chef en me désignant le type moins âgé des deux.
Il s'avança dans ma direction et vint se placer aux côtés de son camarade. Adrien me paraissait timide et réservé, mais il était aussi beau que l'acteur Owen Cox.
— Content de vous rencontrer. Me répondit-il.
— Moi de même... répliquais-je déstabilisée.
— Maintenant que tout le monde est présent, nous allons continuer votre dépucelage. Mademoiselle Hale, vous venez d'avoir un aperçu des préliminaires. Désormais, vous êtes prête pour l'étape supérieure. Il est temps pour vous de vous familiariser avec vos partenaires. Le meilleur moyen pour y parvenir, c'est de passer à la copulation.
À ses mots, je déglutis. Je n'étais pas préparée pour l'acte. Mais, j'y étais obligée. Le producteur comptait énormément sur moi. Je ne devais pas le décevoir.
Monsieur Mathews se dirigeait vers son bureau et ouvrit l'un de ces tiroirs pour sortir un rétracteur et des chaines. Instantanément, la frayeur s'empara de moi. Qu'allait-il me faire subir avec ses objets ? Je les fixais d'un œil méfiant. Mon supérieur marchait dans ma direction.
— L'exercice qui va suivre me permettra de vous tester pour savoir si vous êtes faites pour ce métier. M'informa-t-il d'un ton impérieux.
Monsieur Cox, vous vous placerez en dessous de mademoiselle Hale, afin que votre sexe rencontre le sien. Lui ordonna-t-il.
Celui-ci ne se fit pas prier et se faufila sous mon ventre. J'écartais légèrement mes jambes pour qu'il puisse y arriver facilement.
Au moment où je sentis son membre en érection effleurer ma vulve, je me contracturais. À mon goût, c'était une sensation désagréable, car sa verge était dure et déplaisante.
Pendant que j'essayais en vain de me détendre, le cinéaste profita de mon inattention pour m'attacher. À présent, mes mains et mes pieds étaient enchainés. Dénuée de mouvements et prisonnière des trois hommes, je me laissais guider par leur expérience.
Monsieur Mathews se positionna à ma portée. À l'instant où je vis l'écarteur dans sa paume prête à me l'enfoncer dans ma bouche, je lui demandais en tremblotant :
— À quoi va vous servir cet objet ?
— Vous le verrez bien assez tôt ! me répliquait-il d'un air implacable en ajoutant : Mademoiselle Hale, vous allez ouvrir grand vos lèvres pour que je puisse vous mettre ce rétracteur.
J'obéissais même si j'avais la frousse de ce qu'il allait me faire endurer. Il inséra son bidule dans ma cavité ouverte. J'avais vraiment l'impression d'être chez le dentiste. Ayant perdu l'usage de la parole, je le scrutais défaire sa braguette, abaisser son pantalon et son slip noir .
Son engin génital n'était pas redressé comparé à ceux de ses camarades.
Il se plia sobrement de manière à ce que son organe soit à la portée de mon visage. Ensuite, il le prit délicatement dans ses mains et le malaxa pendant deux minutes jusqu'à ce qu'il devienne rigide. Puis, il me le porta à ma cavité buccale.
Mes lèvres restreintes, je n'avais pas le choix de sucer son phallus. Ma langue touchait la peau douce de sa verge.
En l'espace de quinze minutes, il jouissait. Il lâcha son sperme à l'intérieur de mon gosier. Je n'avais qu'une envie c'était d'expulser son liquide. Je retenais difficilement mon haut-le-cœur.
Monsieur Mathews fit signe à son autre partenaire de se mettre derrière moi.
Adrien Roye me regardait avec compassion. Comme moi, il n'avait pas de florilèges et devait exécuter les ordres de son chef. Il se situa devant mes fesses. Avec sa main droite, il glissa celle-ci sur ma chatte pour venir me la caresser tout en prenant soin de ne pas gêner son collègue.
Une fois mes parois intimes suffisamment mouillées, il retira ses doigts. Avec son pouce, il chatouilla mon anus afin de le dilater.
Enfin, il inséra petit à petit son sexe à l'intérieur. J'avais mal. Actuellement, j'étais prise par deux membres vibrants dans toutes leurs splendeurs.
Tandis que je continuais d'ingurgiter la semence de mon patron, j'étais malmenée des deux côtés, par l'arrière et par devant.
Quant à celui qui était en dessous de moi, il enfonça sa verge plus profondément jusqu'à la fracturation de mon hymen.
À l'heure actuelle, je me sentais souillée et complètement affaiblie. Je ne voulais pas tout laisser tomber maintenant ! Je me maintenais à poursuivre mes efforts. J'étais tenace et résistais à leurs mouvements brutaux et ardents. Le pénis du cinéaste faisait des va et viens dans ma bouche. Celui en dessous de moi continuait de me pénétrer.
Cet exercice dura plus de deux heures. Une fois, les trois hommes satisfaits de leur besoin charnel, monsieur Mathews se retira en premier. Celui-ci s' habilla avant d'ôter le rétracteur de ma cavité buccale.
Mes lèvres étaient en feu, j'avais atrocement mal aux gencives. Juste après, c'était au tour des deux mâles. Ils enlevèrent en harmonie leurs outils géniteurs. En instant, je fus soulagée. Cependant, j'étais complètement vidée.
Le producteur me délivra de mes liens. Enfin, j'étais libre de mes mouvements. Sauf que je ne pouvais absolument plus bouger tellement, j'étais courbaturée de partout. Adrien Roye me lançait un regard inquiet.
— Vous allez bien, mademoiselle Hale ? me demanda-t-il soucieusement.
— Je ne peux plus me lever... soupirais-je mélancoliquement.
— Nous sommes allés un peu brutalement avec cette jeune femme, Monsieur Mathews. Osa-t-il réprimander son chef.
— Elle devra s'en remettre très vite ! je n'ai aucune remplaçante. Mademoiselle Hale est obligée de parvenir au bout de son contrat, sinon je la poursuivrais en justice jusqu'à ce qu'elle finisse ces jours en prison. Lui répliquait-il d'une intensité dévastatrice en me toisant de ses yeux gris glaciaux.
J'étais désenchantée. À ce jour, j'étais contrainte de me plier à ses ordres durant ma carrière chez lui. Mais, j'arriverais à gagner le sommet de la gloire même si je devais souffrir pour percer. J'observais mon patron s'avançait vers son bureau.
Il tira l'un de ses tiroirs pour s'emparer d'un tube de crème. À présent, il se dirigea vers moi. Monsieur Mathews dévissa le bouchon, mit un peu de cette substance blanche sur son doigt avant de s'accroupir à mes côtés. Il l'appliqua sur ma vulve tout en faisant de petits mouvements circulaires. Une fois terminé, il étala de nouveau du médicament sur son index avant de me l'enfoncer dans mon vagin. À cet instant précis, il faisait des va-et-vient à l'intérieur de celui-ci tout en approchant sa bouche près de mon oreille pour me murmurer des sermons.
— Dans quelques heures, votre clitoris aura désenflammé. Dès demain, vous entamerez votre formation. La semaine prochaine, nous commencerons le tournage. Si, jamais, vous refusez de faire certaines scènes ou vous rompez votre contrat avant l'échéance, je vous mettrais en procès. Avez-vous bien compris mademoiselle Hale ? me demanda-t-il avec malfaisance.
— Oui, monsieur... lui répondis-je d'une voix fluette.
Ses menaces me firent froid dans le dos. Mais, après tout, j'étais prête à affronter tous les obstacles qui se dresseraient sur ma route. Et, monsieur Mathews, n'allait pas m'en empêcher.
En parlant de lui, il apposait de la crème sur mon fondement. L'un de ses doigts s'enfonça profondément dans celui-ci. Je ressentis une terrible brulure.
Le cinéaste retira son index quand il perçut ma douleur.
— C'est terminé ! déclara-t-il en se relevant. Mes deux comédiens vous vont conduire à la salle d'eau. Là-bas, vous serez soigneusement lavée et habillée pour la prochaine étape.
— Quel est le futur stade ? réussis-je à prononcer.
— Vous le saurez bientôt ! me répliqua-t-il sèchement en faisant signe à ses employés.
Les deux hommes s'avancèrent vers moi. Ils me prirent chacun d'un côté pour me soulever. Je tenais à peine sur mes jambes tellement elles tremblaient.
Mes mains appuyées sur chacune de leur épaule, ils me portèrent jusqu'à la sortie.
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