Chapitre 2
Vendredi 13 juillet 2018.
1 ans !!! Qui l'aurait cru ?
Sûrement pas Michel...
Néanmoins, toute la famille était invité. Mais personnes à part les parents
n'en connaissait la raison. Leurs famille ne connaissait même pas l'existence
de la petite fille.
Maléna était toute petite en taille, elle ne faisait pas son âge mais plus petite.
Elle parlait un peu mais ce n'était pas encore fameux. Elle ne marchait pas
du tout, pas de quatre pattes non plus. Elle rampait comme elle pouvait.
Évidement, la petite fille s’essoufflait facilement et était forcé d'abandonner
au bout de peu de temps.
Elle possédait des cheveux d'une finesse extrême qui lui arrivait jusqu'au
milieu du dos. Elle avait de long cils qui lui avaient valu le surnom de girafe.
Maléna était tout simplement magnifique...
La sonnette retentit dans toute la maison et fit sursauter Maléna qui
jusque là n'avait jamais reçu de visiteur et ne savait donc pas à quoi
attribuer le bruit.
La mère s'était levée du canapé et s’apprêtait à ouvrir.
Une vieille dame, Georgina, entra et alla s'asseoir à table.
Michel arriva à son tour et demanda à la personne âgé qui semblait être sa
mère si elle voulait un thé.
Elle accepta.
Marie était prête à sauter le pas, elle prit Maléna dans ses bras et l'emmena
à la même table ou était assise la mamie de la petite.
Georgina fit surprise de voir cette petite bouille et demanda alors au couple :
- Mais qui est cette ravissante jeune fille ?
Tout les regards se croisèrent et Marie prit l'initiative de répondre.
- C'est Maléna...notre fille.
- Votre fille...mais pourquoi vous ne m'avez pas prévenu avant que j'avais
une petite fille !?
- Désolé...on ne pensait pas qu'elle vivrait assez longtemps pour que vous
fassiez tous sa connaissance...
Marie était maintenant en pleure. Michel lui prit le bébé des bras.
- Mais pourquoi donc ? Elle est malade ?
Cette fois ci, c'est le père qui pris la parole.
- Oui...une malformation grave...on nous avait dis qu'elle ne tiendrait pas un
jour, mais la voilà !
- Je comprends mieux maintenant...pourquoi tu ne m'appelais plus...et
pourquoi me l'annoncée maintenant ?
- C'est son anniversaire aujourd'hui...elle fait 1 an...
- Je peux la prendre ?
- Oui, bien sûr, mais fait attention au fil, c'est ce qui l'aide à respirer...
Ce fut le coup de foudre entre petite fille et grand-mère. À partir de ce jour,
Georgina venait régulièrement prendre des nouvelles de Maléna qui
grandissait à vue d’œil. Les années passèrent et Marie n'avait toujours pas
repris le travail. Maléna avait enfin l'âge d'aller en petite section, mais les
parents ne pouvaient pas s'y résoudre, pensant que cela était trop
dangereux dans son état.
Cependant, une nouvelle vint rassurer la petite famille. Maléna pouvait enfin
subir l'opération qu'elle ne pouvait pas endurer lorsqu'elle était petite.
Les parents de la jeune fille la préparer psychologiquement à l'intervention.
Maléna ne semblait pas effrayait, bien au contraire, elle semblait épanouie
par l'opération, elle voulait tout savoir sur son déroulement, les outils mis à
disposition, etc.
Le médecin se fit une joie de lui répondre à chacune de ses questions. Il
n'arrêtait pas de dire qu'elle serait sans doute une futur médecin !
Tout allait donc pour le mieux, et comme prévu, elle ressortit guérit.
Bien évidemment, elle ne serait jamais comme les autres enfants, mais elle
pouvait enfin respirer sans l'aide d'une machine. Se déplaçait lui était aussi
devenue plus simple, même si ses parents veillaient à ce qu'elle ne court
pas après une telle opération.
Maléna allait enfin pouvoir aller en cours comme tout le monde.
Malheureusement, le sort s'acharnait sur la petite famille. Après quelques
événements étrange, les parents avaient ramené la jeune enfant à l'hôpital.
Il se trouvait qu'elle possédait une insuffisance cardiaque. Bien que ce ne
soit pas l'un des cas les plus grave, la fille dut dire adieu au sport à son plus
grand désespoir.
Elle n'avait que 4 ans, mais elle était bien plus mature que n'importe quel
autre enfant de son âge. Elle savait accepté ce que la vie lui donnait et
redonner le sourire à ses parents. Maléna restait malgré tout, une petite fille
pleine de bonne humeur.
Marie ayant repris le travail, lorsque la petite n'était pas à l'école, s'était sa
grand-mère qui s'occupait d'elle avec grand plaisir. C'était pour elle bien
mieux que de restait seule. À part Maléna, personne ne lui rendait visite,
même son fils ne passait que en coup de vent pour récupérer sa fille, sans
un mot.
Michel avait bien changé depuis qu'il avait une fille. Il ne parlait presque
plus. Il ne souriait seulement qu'à sa fille. La journée, il disparaissait jusqu'à
très tard le soir même durant les week-ends. Marie commençait à se méfier.
Elle avait l'impression qu'il cachait quelque chose mais n'osait rien dire, bien
trop épuisée pas son propre travail.
Maléna avait maintenant 6 ans. Elle s'épanouissait avec tout ses amis dans
la cours de récréation. Le CP était tout nouveau pour elle, les devoirs aussi.
Georgina avait du mal à l'aider, elle n'avait pas beaucoup été à l'école étant
enfant. On peut dire qu'elle faisait de son mieux et que pour le moment tout
se passait bien. Maléna courrait, elle riait, puis tout à coup, elle s'effondra au
sol et sentit ses paupières tombée sur ses yeux, comme un voile.
À son réveil, elle était à l'hôpital, à nouveau relié à des machines qu'elle ne
connaissait que trop bien. Le docteur s'approcha d'elle. La fillette se sentait
extrêmement coupable et ne put s'empêcher de s'excuser.
Le médecin fut surpris de son comportement.
- Mais de quoi t'excuses-tu ?
- Je sais bien que je n'ai pas le droit de faire de sport monsieur, mais je n'ai
pas put m'en empêcher en voyant mes camarades jouer au chat.
- J'aurais aimé te dire que tu as raison et que ce n'est que ça qui a causé ton
malaise Maléna, mais ce n'est pas le cas. J'ai quelque chose à te dire. Tu
veux bien m'écouter ?
- Ce n'est pas que le cœur alors...Qu'ais-je de plus ?
- Tu sais, c'est vraiment très rare d’enchaîner les maladies comme tu le fais.
En vraie, je n'avais même jamais vu ça avant toi, et j'en suis navré. Mais tu
te souviens de ce que je t’aie dis un jour ?
- Si j'ai autant de problème c'est que mon cœur est tellement pure que je
prends pour moi la maladie des autres pour les soulager. Comme ça, mon
malheur vaudra le sourire de plein plein de personnes.
- Exactement. Tu es prête à entendre ce que je vais te dire ?
- Oui, je crois.
- Tu as une leucémie.
- C'est quoi ?
- C'est...un cancer...tu sais ce qu'est un cancer ?
- Oui. Mon papi avait un cancer, il en ait mort. Ma mamie m'a raconté qu'on
avait un cancer quand on fumé des cigarettes. Je vous promet que je ne
fume pas de cigarette.
- Je te crois. Parfois, les cancers sont du à d'autre facteurs. Le tien n'est pas
le même que celui de ton grand-père.
- C'est le facteur qui me l'a donné ?
- Non...non...un facteur ça veut aussi dire une cause...
- Aaah d'accord. Mais je vais mourir ?
- On ne peut pas encore se prononcer pour le moment. Mais tu ne vas pas
abandonner sans te battre pas vraie ?
- Non, jamais ! On va combattre les vilains microbes ! Tu verras, on va les
avoir ! Tu m'aideras pas vraie ?
- Oui, bien entendue !
C'est ainsi que Maléna commença le traitement, la chimiothérapie. Le
médecin et Georgina la soutenaient de tout cœur, dans les mauvais moment
comme dans les bon moment. Pendant ce temps, ces parents travaillaient
d'arrache pied pour rembourser le traitement.
Maléna ne les voyait même plus. Ils ne daignaient même pas lui rendre
visite lors de son séjour à l'hôpital. Elle ne pouvait plus aller à l'école. La
petite était retournée à la case départ, si faible. Cependant, elle ne se
laissait pas abattre, puis elle n'était pas seule.
À chaque fois qu'elle avait la nausée, le médecin l'encourageait, il lui disait
qu'il fallait expulser les vilains microbe de son corps, et que c'était la seule
solution. Bien sûr, il lui mentait, ce n'était qu'un des effets indésirables, mais
Maléna, si petite, le croyait.
Aujourd'hui, la fillette vient de perdre ses premiers cheveux. Elle s'est
enfermée dans la salle de bain. Le médecin tente de la faire sortir mais ne
connaît pas la raison de son mal être.
- Maléna, il faut que tu sortes, tu dois allez prendre ton traitement.
- Non, je ne veux pas.
- Mais pourquoi ?
- Je suis trop laide, je vais te faire peur.
- Maléna, on en as déjà parlé. Si tu ressembles à un vampire c'est pour faire
peur au microbe, pour les faire partir.
- Ce n'est pas ça...
- Alors expliques moi ce qu'il y a.
- J'ai des cheveux en moins...mais je te promet que j'ai pas fait exprès de les
couper !!!
- Ah...je vois. Ce n'est rien ça. C'est que ton corps réagit enfin, il se défend
contre les microbes.
- Et quel est le rapport avec mes cheveux ?
- Tu sais, les vilains microbes, c'est comme des corsaires, il essayent de se
hisser jusqu'à toi en montant à la corde, soit sur tes cheveux. Alors, ton
corps à laisser tomber la corde, pour ne pas les laisser entrer.
- Alors il faut les couper !
- Quoi ?!
- Si mes cheveux les aident à monter, il faut les couper !
- Bien...faisons ça alors...tu me laisses entrer ?
La porte s'ouvrit sur une mignonne petite fille toute pâle aux cernes bien
voyantes. Elle était si fragile. Toutefois, toute sa force ressortait dans son
sourire. Elle était magnifique malgré tout ça.
Maléna fêtait ses 8 ans. Aucune fête n'avait été organisée en son honneur.
Georgina avait été surpris de trouver la jeune fille seule dans sa grande
maison, un dimanche le jour de son anniversaire. La grand-mère s'attendait
à ce que ces parents aient pris un congé pour elle, surtout un dimanche !
Mais ce n'était pas le cas. De toute évidence, même si la fillette était guérit,
les parents, quand à eux n'allaient pas en s'arrangeant. La vieille dame était
hors d'elle, elle ne supportait plus le comportement irresponsable de son fils
et de sa belle fille.
Maléna avait pris le temps de se préparer elle-même un gâteau. Georgina
en était émue, elle avait fait celui qu'elle lui avait appris à cuisiner.
Elles passèrent donc la journée entre fille. Le soir, ils rendirent visite au
médecin qui a pris soin de la petite lorsqu'elle était malade.
Le docteur fut ravis de la revoir et lui avait même préparé un cadeau. Il lui
avait offert un album photo avec un selfie de lui et la petite de chaque jour
durant le traitement et de son amélioration, rétablissement au cours du
temps que l'on pouvait nettement apercevoir.
Maléna l'avait remercier longuement.
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