Anthony et Vanille ont décidé d’aller à la piscine pour y penser l’après-midi. Ils ont demandé à Jonathan de les rejoindrelà-bas une fois qu'il aura terminé sa sieste.

Le soleil revenu, il fait déjà bien chaud. Avant d’aller s’allonger celui-ci regarde du côté du bungalow avoisinant et aperçoit les jumeaux partir avec leur serviette. Il devine à travers les voilages que Sérena et Guerric sont en pleine discussion dans leur location. Il les observe pendant bon moment avant d’aller se reposer. Les jumeaux partent en direction de la plage en laissant leurs deux amis à la demande de Serena car elle avait besoin de parler avec son meilleur ami. Quelques temps après, les deux jeunes garçons repèrent leurs amis les rejoindre.

• Tout se passe bien ? demande Paco.

• Oui, répond Serena, pas très convainquant.

Le jeune garçon se tourne vers Guerric qui lui fait comprendre qu’il ne faut pas se montrer autant insistant et qu'il lui expliquera plus tard. Sous le regard de son amie intrigué, Guerric se lève et se rapproche de Paco, lui glisse un mot à l’oreille puis revient à sa place avec un petit sourire. Les deux frères se dirigent vers leur copine, l’attrapent de chaque côté sous les bras et courent vers la mer.

• Aller dans l’eau, dirent d’une même seul voix les deux hommes.

Serena surprise de cette attaque, se débat et sait très bien qu’elle ne peut pas lutter contre ces deux grands gaillards sous le regard amusé du troisième.

• Laissez-moi tranquille, crie-t-elle d’une voie faussement énervée, je ne veux pas y aller.

Les jumeaux arrivent en courant vers la mer avec la jeune femme toujours dans leurs bras et se jettent dedans en rigolant. Elle sort la tête de l’eau et leur dit.

• Vous allez me le payer tout en se dirigeant vers les jumeaux.

Elle saute sur le dos d’un des deux garçons pour essayer de lui faire boire la tasse sans grand résultat. Guerric sourit en voyant son amie rigoler et s’amuser avec eux. La tristesse ne semble plus au rendez-vous et à ses yeux c'est ce qui compte.

Après s'être chamaillés, ils remontent tous s’installer sur leur drap de bain respectif, pour une petite séance de bronzage et de repos. Serena regard son ami attentivement.

• Je suis sûre que c’est toi qui leurs a dit de me jeter à l’eau, s’exclame t-elle.

• Moi ?! lui répond-il d’un air étonné, mais pas du tout, je n’aurai jamais osé.

Les trois garçons se mettent à rire aux éclats, la jeune fille s’allonge en faisant une moue boudeuse loin d'être convaincante aux yeux de ses amis qui continuent de se bidonner. La fin de l’après-midi est plus calme, ils se reposent en vue de la soirée à venir.

Jonathan vient de se lever et se dirige vers la piscine pour rejoindre sa sœur et son beau-frère. Vanille lève la tête et voit son frère s’installer à côté d’eux.

• Ça va petit frère ? lui demande t-elle, bien dormi ?

• Non pas du tout, répond il, assit sur le bord du bain de soleil, j’ai somnolé mais je me suis quand même bien reposé.

Le jeune garçon se met debout et va en direction du bassin pour y faire quelques longueurs. Il est rejoint assez rapidement par Anthony et sa sœur. Ils passent un bon moment à faire quelques allers-retours et se taquinent entre eux. Ils sortent de l’eau et rejoignent leurs transats.

• A qu’elle heure on les rejoint à la plage ? demande Anthony.

• En fin d’après-midi, début de soirée indique la jeune femme, ils seront déjà là-bas.

Les voilà tous les trois allongés, pour profiter un maximum du peu soleil car il qui commence à disparaitre derrière le haut des cimes des pins.

• Il est temps d’y aller ! s’exclame Jonathan, d’une voie en joueuse.

• Tu m’as l’air bien pressé Jonath, répond Anthony, en lui faisant un sourire.

• Évidemment, renchérit Vanille, avec la même expression que son homme.

• Non pourquoi ? reprend Jonathan, tout en avançant vers le bungalow d’un pas rapide.

• Attend-nous, crie sa sœur, pas si vite ! On n’est pas en retard !

Il continue de marcher sans se préoccuper d’eux.

Arrivé au logement Jonathan fonce dans la chambre pour préparer ses affaires puis file sans attendre sous la douche. Vanille et Anthony qui le suivent de loin. Une fois franchi la porte fenêtre, ils voient Jonathan se précipiter dans la salle de bain, ils se regardent en souriant.

• Il ne sera pas à la bourre, dit Vanille, en regardant son copain.

A je ne crois pas, répond son homme, en secouant la tête de droite à gauche. Tous les deux rigolent de le voir s’activer. Sous la douche Jonathan réfléchit à comment il va pouvoir aborder Serena. Il sait qu’avec sa timidité, ça risque d’être un peu compliqué. « Ce soir je me sens prêt pour faire le premier pas et la séduire » pense t-il. Une fois lavé et habillé, il sort de la salle de bain va préparer les affaires pour ce soir.

• Tu es beau comme un camion tout neuf, s’exclame Vanille, on dirait que tu vas à un mariage, si tu ne l’as la fais craquer ce soir, c’est qu’elle n’est vraiment pas intéressée.

• Je suis tout à fait d’accord avec ta sœur, renchérit Anthony, si je n’étais pas un mec ou avec ta sœur je te sauterais dessus tout de suite.

Jonathan en les regardant rougit et baisse la tête. Il est content de l’effet. Pendant que le couple se lave et se prépare, le jeune homme met tout ce qu’ils doivent prendre sur la table pour rien oublier. Une fois que tout est prêt, il va s’assoir sur la terrasse pour attendre le couple qui ne tarde pas à apparaitre sur le bas de la porte fenêtre.

• Vous êtes pas mal aussi, dit Jonathan, en les regardants de la tête au pied. Tourne toi grande sœur que je t’admire.

Elle s’exécute et fait un tour sur elle-même sous le sifflet de son frère. Les voilà partis tous les trois en direction de la plage, les bras chargés.

• Regardez ils sont là-bas, indique Anthony, en leur montrant du regard.

Un grand sourire apparait sur le visage de Guerric en apercevant leurs voisins arrivés chargés comme des mules.

• Vous avez dévalisé le supermarché ? demande Guerric, en s’avançant dans leur direction pour les aides.

• Oui, je crois bien, répondit Anthony, en secouant la tête de droite à Gauche.

• Il ne faut pas manquer, indique Vanille, avec un grand sourire.

Une fois que tout le monde s'est salué, ils commencent à tout préparer. Les jumeaux s’occupent d’allumer le barbecue tout en se chamaillant pour savoir sur la façon de le faire, sous le regard amusé des autres. Les trois autres hommes préparent l’apéro et les filles sortent la vaisselle en carton qu’elles mettent en bout de table.

• C’est bon les gars ? interroge Guerric, Il est parti le feu, on peut commencer à boire un coup.

• Oui, oui, répond Paco, on arrive.

Le début de soirée est convivial, tout le monde parle ensemble de leur journée. Sérena raconte à Vanille leur sortie au musée de l'hydraviation, qu’elle a trouvé très intéressant. Paco et Noah se battent presque sur la façon de faire cuire les saucisses qui fait bien rire tous les autres. La bonne humeur règne et le repas se déroule sous les blagues et quelques anecdotes.

• Si on se faisait une sortie tous ensemble, indique Anthony.

• Oui, reprend Guerric, c’est une bonne idée. On irait où ?

• Pourquoi pas faire de l’accrobranche, indique Jonathan, J’en ai vu un pas loin, quand on est rentré ce matin des courses.

Les filles ne sont pas trop enthousiasmes mais suivront le mouvement et les gars sont d’accord pour le faire. Pendant tout le repas Jonathan est resté prêt de Sérena, à veiller qu’elle ne manque de rien.

• Il est aux petits soins, chuchote Vanille, dans l’oreille de Guerric.

• Oui, répond-il, je trouve qu’ils vont bien ensemble.

Le duo se met un petit peu à l’écart du groupe. Jonathan prend la main de la jeune fille et l’attire doucement vers lui pour la prendre dans ses bras. Serena se laisse faire et affectionne tout particulièrement ce doux contact avec son torse et love sa tête dans son cou pour respire son odeur qu’elle apprécie.

Il la décolle, fond doucement sur ses lèvres pour s’abandonner sur cette partie « hum… sa bouche c’est du velours » se dit Jonathan. Tout d’un coup, il sent un grand vide, quand il ouvre les yeux, il voit Sérena s’éloigner en courant. Jonathan reste planté sans pouvoir comprendre ce qui lui arrive.