Comment ouvrir son cœur
Je vais m’efforcer d’utiliser ce chapitre comme une sorte de catharsis, un moyen d’exprimer tout ce que je ressens, tous ses sentiments sur lesquels je n’arrive pas à poser des mots, et qui tournent en rond dans ma tête au point de me bloquer dans l’avancement de mes pensées.
L’objectif est de pouvoir éliminer toutes ces pensées, afin de garder un équilibre mental stable, de ne pas sombrer dans la folie que je vois poindre quelque fois.
Il ne faut donc pas prendre ces lignes comme une pensée construite et ordonnée, mais bien comme un déversoir de tout ce qui peux trainer dans ma tête à un instant précis, qui peut disparaitre d’un instant à l’autre, comme rester pendant des semaines au point de me mener au précipice de la folie.
S’il est un exercice que je n’ai jamais su faire, de tout temps, ce fût bien d’ouvrir mon cœur.
J’ai toujours gardé en moi tout sentiment, derrière une carapace d’acier, afin de ne jamais montrer mes faiblesses, qui pourtant sont bien rendues apparentes par le changement de comportement obtenu par l’activation de cette carapace de protection.
J’ai toujours été extrême en amour. Je donne tout, ou je ne donne rien. Je n’ai jamais été capable de faire dans la demi-mesure. Ce passage d’un extrême à l’autre, de l’amour total à la protection intégrale, est également pesant pour mon cœur, qui passe du trop-plein au vide sidéral.
Je suis un amoureux de l’amour. Je n’assume pas, par peur de tour perdre, de me perdre peut-être aussi. Me protéger de l’amour est tellement plus simple. Garder un train-train quotidien est tellement plus réconfortant et sécurisant que la folie et les risques que peuvent créer cette vie de l’amour.
J’aime ma femme comme un fou. Elle a été ma première fois, pour tout ce qui concerne la vie amoureuse. Je ne la quitterai pour rien au monde. Je ne veux pas la blesser ou la décevoir.
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