Chapitre 9

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Je ressentais toujours ce mauvais pressentiment, peu importe ce que je faisais je savais que cette secrétaire allait me causer encore des ennuis.

Je suppose qu'elle doit être à la police en train de tout raconter, enfin dans tous les cas je connais le commissaire. Ça m'étonnerait qu'il écouter réellement ce que cette femme a à dire il est probable qu'il va simplement faire un jeu de comédie comme il a l'habitude de le faire avec ses criminels, pour preuve le dernier a pleuré avant même qu'il rencontre il a suffi simplement de son nom pour lui faire perdre tous ses moyens et avouer

Mais je ferai tout de même mieux d'assurer mes arrières, ce serait dommage tout de même.

C'est pourquoi je lui ai proposé de payer son hôtel et tous les frais, bien sûr, je lui ai dit après qu'elle soit virée.

Une semaine plus tard

Je viens de rentrer au bureau, un de mes collègues m'a annoncé que j'avais une nouvelle assistante qui était arrivée. Ce collègue avait l'air de rigoler comme si cette nouvelle assistante me préparait une farce.

– Bonjour, ravi de vous rencontrer, vous devez être la nouvelle assistante, ai-je dit sans vraiment regarder la personne.

– Ravi de vous revoir, monsieur, sachez que votre nouvelle assistante a eu un empêchement, du coup je suis revenu.

— Que faites-vous là, je vous avais...

Elle sourit, elle savait que nous étions en public et que je n'avais aucune raison valable de la virer. Si je dis quoi que ce soit qui aille dans ce sens, on me suspectera.

– Oh, je suis désolé, mais de ce que je sais, vous avez été traumatisé par l'incendie qui a eu lieu dans votre maison. Bien sûr, vous n'y étiez pas dedans, mais il en fallait de peu.

– Je vous remercie pour votre sollicitude, mais je ne vois pas où vous voulez en venir ?

– Et bien comme vous avez été traumatisé et que vous n'avez plus de domicile fixe, j'ai cru que vous allez partir ailleurs.

– Ne vous inquiétez pas, si je suis revenu, c'est bien parce que je suis prête mentalement et physiquement.

– Tant mieux et bien, je vous souhaite une bonne continuation dans notre entreprise.

Je me suis rendu à mes bureaux, en fermant la porte, je cassai une tasse de rage. C'était de la provocation : comment avait-elle osé revenir alors qu'elle est clairement virée. Non, il ne faut pas paniquer, je ne la rémunérerai pas de toute façon : elle est virée officiellement, donc au bout d'un moment, elle n'aura plus assez d'argent pour vivre et finira à la rue.

Après quelques heures de travail interminables, je décide d'aller me prendre un café. Depuis qu'elle est partie, j'ai pris la mauvaise habitude d'aller prendre mon café à la même heure.

En sortant de mon bureau, Scarlett m'attendait avec deux tasses à café. Est-ce que l'un d'entre eux est empoisonné ?

– Ah monsieur, j'ai appris de vos collègues que vous preniez depuis mon départ votre café toujours à la même heure, alors j'ai pris les devants en le préparant d'avance : il est tout chaud.

Je me dirige vers les tasses, pour moi tout semblait en forme : ça sentait l'odeur du café, il avait une bonne couleur. Rien ne pouvait m'indiquer qu'il y avait du poison ou quelque chose en plus.

J'ai donc pris la première tasse qui me venait, et j'ai commencé à la boire tout en regardant Scarlett qui me fixait avec un joyeux sourire. C'est alors que la gorgée de café que je venais de prendre a été bouillante. Elle avait fait deux tasses à café bouillantes ; on ne pouvait pas en boire. Ça m'a brûlé la langue immédiatement : la seule gorgée que j'avais prise a suffi pour me détruire tout mon palais.

– Ah, mais c'est bouillant !

— Oh là là, mais je vous avais prévenu que c'était chaud.

Elle rigolait pendant que moi je souffrais, puis elle me tendit un verre d'eau qui était juste à côté de son ordinateur. Je n'ai pas hésité et je l'ai bu, mais là aussi, tout n'était pas comme les autres. L'eau avait un goût de sel très prononcé ; en voyant son panier à repas, je compris qu'elle avait versé tout le sel qu'elle avait ramené dans ce verre d'eau qu'elle a ensuite dilué.

Nous étions toujours en présence du public ; je ne pouvais ni cracher cette eau infecte ni me plaindre ; je n'ai pas eu le choix que de boire la grande gorgée que je venais de prendre. C'était une belle victoire venant de Scarlet, mais je comptais bien me venger.

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