Le démon sans cornes

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Deux mois plus tard.

Pdv de Alice

Le soleil montait petit à petit dans l’horizon, je m’étirais doucement dans mon lit en me frottant les yeux puis sentis tout à coup quelque chose sous mon duvet. Je soulevais le tissu et souris en voyant Margaux endormi.

Je poussais alors un petit soupire faussement agacer puis la réveille en lui caresse la tête. Elle ouvrit alors ses yeux et me sourit.

Je lui dis lentement que si elle avait envie de venir dans ma chambre elle pouvait, mais pas pendant mon sommeil.

Ma sœur s’excusa, mais à son sourire je compris qu’elle n’était pas sérieuse. Je lui donnais une légère tape sur les fesses comme punition, puis sortie de mon lit.

Le temps que la jeune fille se décider à se lever, j’enfilais mes sous-vêtements, un short en jeans et une tunique noire.

Avant de sortir, je lui annonce que je l’attendais en bas et que dans une demi-heure notre taxi serait là.

J’allais ensuite dans la cuisine prendre un verre de jus de fruits et commença à mange une banane.

Quand finalement Margaux, portant une robe bleue et un leggin, arriva dans la cuisine, je lui tendis son verre et un bol de céréale au chocolat.

À peine son petit déjeune finit, le son d’un klaxon se fit entendre.

Je me dépêche alors de faire la vaisselle et nous montâmes dans la voiture pour aller faire un peu de shopping en ville étant donné l’absence de notre Maitresse pour cause de travail.

Une fois arrivées, nous allâmes faire un tour de tous les magasins d’habits, que nous connaissons, à la recherche de jolie tenue à porter pendant nos congés.

Vers midi, nous allâmes, les bras chargés de sac, dans un petit restaurant pour déjeuner.

Une fois notre estomac remplié, nous continuâmes notre balade.

Je remarquais alors une boutique un peu particulière dans une petite allée, un magasin d’article médiéval, je proposais alors à ma sœur d’aller faire un tour.

Une fois l’intérieur, nous voyions des vêtements magnifiques, mais n’osions rien acheter à cause du prix.

Soudain Margaux fit tombe une épée du mur qui tombe avec fracas au sol.

Une jeune femme dans une longue robe bleu et violet avec traine apparut alors et s’approcha de nous d’un pas rapide et inquiétant.

Pdv de Alicia

J’étais dans l’arrière de ma boutique en train de finir de faire mon inventaire du moi tout en vérifiant que mon agenda du mois et de si j’avais bien tous qui me fallait pour ma prochaine convention fetish.

Alors que je posais ma tablette, j’entendis un bruit de fracassant venant de ma boutique.

« Merde, j’ai encore oublié de ferme la porte à clef pendant ma pause de midi et de bien fixe tous les armes au mur », me dis-je en partant en direction de l’origine du bruit

Pdv de Alice

Nous restâmes pétrifier ne sachant pas trop quoi dire, au moment où la jeune femme fut à notre hauteur, au lieu de nous crier dessus, elle nous demanda si tout va bien en remettant l’épée à sa place.

Nous lui répondions qu’il y avait qu’il y a eu plus de peur que de mal. Soudain la vendeuse nous dévisagea et nous caressa la tête. Un peu surprise, je la repoussais un peu.

La jeune femme se rendit compte de sa tenue puis s’excusa et après cela elle se présenta ; Alicia, je reconnais alors la jeune femme que nous avions rencontrée à la dernière soirée fetish où nous étions allées.

Elle nous propose alors pour se faire pardonne de son comportement de nous invite à boire un verre, nous acception avec joie sa proposition.

Une fois sa boutique fermée, nous marchâmes tous les trois vers une maison à un étage. Quand elle sortit sa clef, nous comprîmes qu’elle nous invitait bien à boire un verre, mais chez elle.

J’hésitais un peu à rentre vu de quoi notre hôtesse était capable, elle me sourit et me promit de sa voix envoutante qu’elle ne nous ferait rien, en tout cas pas sans l’accord de LadyRose. Un peu rassurées, nous entrâmes dans sa demeure.

L’intérieur était meublé de divers objets un peu Steam punk, malgré ce côté un peu surprenant la décoration était faite avec gout. Elle nous proposa de l’attendre dans le salon, le temps qu’elle aille mettre des habites plus confortable

tout en montant les escaliers, elle nous proposa une limonade maison pour nous rafraichir.

Nous nous installions donc sur le canapé en face d’une table basse, dans la quel se trouve une araignée dans un vivarium, en son centre. Surprise, Margaux attrapa mon bras qu’elle serra un peu fort de peur.

Quand l’Asiatique revint de la cuisine avec un plateau sur lequel il y a les trois verres.je l’observait rapidement et je trouvais que sa longue jupe avec un petit sac accroché dessus et son top gothique étaient très jolis. Elle déposa notre verre devant nous puis alla se mettre sur un fauteuil.

Après une première gorge et un court silence, je décidais de poser la question qui me trottait dans la tête depuis que j’ai rencontré l’ancienne soumise de ma Maitresse, comment se passais sa relation avec notre Maitresse à Margaux et à moi.

À son sourire je compris qu’elle s’attendait à cette question, elle me demandait malgré tout d’être plus claire.

Je pris une nouvelle gorge puis lui demandais ce que voulait dire notre Maitresse par une soumise Dominante.

Alicia nous demande alors si la fumée nous dérangeait, comme ce n’est pas le cas, elle sortit un paquet de cigarettes de sa sacoche et en alluma une, puis commença à raconter son histoire ;

« Alicia était un peu perdue dans la vie à cette époque, elle n’avait pas vraiment d’objectif et vivait au jour le jour. L’Asiatique avait toujours eu cette fascination pour le bdsm, pour le shibari en particulier.

La sensation des cordes lui donnait des frissons d’excitation inimaginable, au point de perdre le contrôle, elle en était tellement accro qu’elle s’amusait à s’attache elle-même et aller s’attache pendant la nuit dans des lieux publics déserts.

Mais comment elle ne savait pas trop avec qui commence et était trop timide pour se lancer. Elle avait déjà eu quelque expérience autant avec des hommes que des femmes, mais rien de vraiment concluant. Quelque petite fesse ou des coups de paddle, attache au lit avec des foulards, quelque insulte par-ci par-là. Mais ce n’était pas assez, la jeune fille voulait plus que ça, quelque chose de plus sérieux et sur du long terme.

Parfois elle pouvait avoir quelque chose d’à peu près suffisant, mais étant donné que c’était en soirée bdsm, beaucoup de ses partenaires de jeu avaient déjà une autre personne à leur charge, ils avaient aussi tellement d’expérience que cela lui faisait peur, elle pouvait donc pas se lance dans ce monde.

Finalement à une soirée fetish, où elle portait son collier, en cuir bas de gamme, Alicia était à la recherche d’une personne qui accepterait de la soulage un peu de son manque et lui donne un peu de plaisirs.

Son regard se baladait, de personnes en personne, sans vraiment trouver chaussure à son pied. Quand soudain, l’Asiatique avait vu un ange tombé du ciel ; une jeune fille qui semblait complètement innocente. Elle s’était approchée d’elle et lui avait demandé comment on avait pu laisser entrer une adolescente avec un petit rire amusé, la jeune fille lui répondu d’une voix douce, mais ferme qu’au vu le collier qu’elle portait l’autre devrait respecte un peu une Dominante, Alicia était un peu surprise, mais s’excusa de sa maladresse.

Tout à coup, une autre jeune femme avec une aura un peu plus effrayante s’approcha alors du duo puis demanda à la Dominante si tout allait bien.

Alicia l’avait reconnue tout de suite ; dame Eva, c’était une Dominante très sévère qui n’avait pas de gêne à humilier quiconque la cherche un peu, c’était aussi l’organisatrice de la soirée. L’ange rassura sa “mentore” et prit l’Asiatique, qui tremblait, par la main et l’amena un peu à part.

Une fois la tension descendue, la jeune femme se présenta sous le prénom et son statut ; dame Rosalie, Alicia s’excusa encore de sa maladresse et se présenta aussi, puis demanda ce que cherchait la jeune femme dans cette soirée.

Rosalie répondit qu’elle était sans soumise et voulait se lance dans une vraie relation bdsm pour mettre en pratique ce qu’elle avait appris avec sa mentore. Dans sa tête l’Asiatique se dit que c’était encore une de ses jeunes filles qui faisait ça par effet de mode.

Au moment où elle allait partir, elle sentit une main attraper son bras, quand Alicia se retourna, Rosalie lui demanda alors de sa voix d’ange ce qu’elle cherchait ici et si elle avait quelqu’un étant donné qu’elle portait un collier.

L’asiatique répondit sur un ton détache qu’elle était une soumise libre avec un peu d’expérience, qu’elle était juste là par ennui et qu’elle cherche peut-être une personne pour s’occupe d’elle pendant la soirée.

À peine a-t-elle fini ses mots que son interlocutrice lui proposa d’être cette fameuse personne. L’Asiatique se dit alors que l’idée de tester Rosalie pourrait être intéressante. Alicia proposa alors un jeu si Rosalie la pousse à lui dire *Maitresse* elle acceptera d’être sa soumise à part entière.

Elles allèrent donc vers des bracelets fixes au mur. Rosalie attacha Alicia et lui dit son mot d’arrêt *poison*, l’autre hocha la tête en se disant qu’elle n’aurait pas besoin de le dire étant les mains tremblantes qui l’avaient attaché. Quand la soumise regardait la Dominante, elle vit que ses mains tremblaient encore un peu en tenant un fouet un cuir, ce qui la fit un peu glousser intérieurement.

Quand elle reçut le premier coup sur sa cuisse, la jeune asiatique comprit son erreur de jugement, quand le deuxième coup la toucha, elle poussa un petit cri de douleur, au troisième coup, elle commença à ressentir un mélange de douleur et de plaisir. Au quatrième coup, elle poussa un cri un peu plus fort de douleur, mais sentait un plaisir nouveau monté en elle. Au cinquième, elle commença à gémir entre le plaisir et la douleur. Entre chaque coup, la Dominante allait vérifier l’état des poignets de la soumise et l’encourageait. Au sixième, l’asiatique hésita à dire le mot d’arrêt, mais se dit qu’elle voulait tester ses propres limites et que l’expérience était plutôt très excitante, au septième coup, elle commença à s’accroche à ses liens. Au huitième, elle sentait un vague de plaisir la remplir, au neuvième elle commença, arrêter de réfléchir et profita du plaisir en elle. L’échange dura quelque minute encore, mais au vingtième coup l’asiatique demande à sa “Maitresse” de s’arrête, car elle était à deux doigts de venir.

Quand la soumise fût libérée, Rosalie ordonna d’une voix un peu hésitante que la jeune asiatique se mette à genoux, elle lui enleva son collier et le remplaça par un autre en métal avec une boucle. Le reste de la soirée, le duo apprit à se connaitre et à jouer avec l’autre, mais à aucun moment Alicia ne se retrouva sous les cordes de sa partenaire ce qui la frustra légèrement.

À la fin de la soirée, la Maitresse demanda si la soumise était sérieuse quant à la récompense du défi, Alicia hocha la tête et proposa de concrétiser une autre fois, car elle n’était plus vraiment capable de tenir un stylo et d’avoir les idées claires.

Quelque jour plus tard, la jeune femme attendait à une terrasse avec un verre de soda à la main. Quand enfin, une voiture ne s’arrêta pas très loin d’elle, elle finit son verre, paya son addition et monta dans la voiture et salua sa chauffeuse.

Après quelques minutes de routes, elles arrivèrent devant une immense bâtissent.

Quand, elles furent descendues du véhicule, Rosalie l’invita à entre et de la suivre dans son bureau.

Une fois arrivée, la jeune femme tendit à l’asiatique un contrat de soumission qui stipule ; que en tant que soumise jeune femme devait porte un collier, acceptait tous que sa Maitresse lui demande de le faire tant que cela respectait ses limites, entretenir la maison, faire à manger pour sa Maitresse et qu’elle pouvait à tout moment comme sa Dominante demande l’arrête de la relation, qu’elle devait habiter dans le manoir.

Après avoir tout lu et avoir fait les pour et les contres, Alicia renonça à sa liberté et s’appellerait désormais la plupart du temps Virgo. Autant pour Rosalie que pour Alicia, c’était leur première fois.

Au début tout se passait normalement, la Dominante avait le contrôle et la soumise restait à sa place, elle faisait les tâches qu’on lui demande et acceptait les punitions en cas de fautes.

Mais un jour, sa Dominante lui proposa un jeu, qui changea à jamais leur relation.

Le jeu en question avait comme récompense pour la gagnante de pouvoir fait ce que l’on veut à l’autre pendant une soirée entière sans mots d’arrête. Étant assez fort aux cartes, Virgo gagna et proposa à sa Maitresse de change les rôles.

Le moment venu, Alicia s’amusa à attacher sa Maitresse dans différentes positions, elle renomma aussi sa Dominante LadyRose, pendant toute la soirée, l’Asiatique découvrit les joies et le plaisir intense de pouvoir domine quelqu’un.

Depuis ce jour fatidique, à chaque fois que sa Maitresse baissait un peu sa garde, elle en profitait pour renverse la situation, par exemple si ses poignets n’étaient pas assez bien attachés, elle attendait que sa Maitresse tourne le dos pour lui saute dessus pour l’attache et jouer avec. À force l’Asiatique réussit même à soumettre sa Dominante juste en l’appelant Rose.

Peu à peu la relation changea, la Dominante perdait son pouvoir alors que la soumise s’enivrait dans son rôle de Maitresse. Finalement, Rosalie ne fut plus qu’une soumise en prive et que Alicia une Maitresse des cordes. L’asiatique avait tellement bien dresse sa soumise que même la mentore de cette dernière ne remarqua rien.

Un jour fatidique, Rosalie demanda a arrêté cette relation dangereuse grâce à son mot d’arrêt, la jeune asiatique refusa, oubliant le contrat, d’abord puis proposa alors un jeu ; celui d’aller à une soirée fetish et dominer le mieux une personne.

La soirée venue, Alicia n’étant que douée pour attacher, perdit face à Rosalie qui avait reçu un apprentissage de Dominante. Une fois rentre, Alicia prit ses affaires et récupère son contrat, dans son bureau, qu’elle brula dans la chemine et parti, Rosalie n’avait même pas pu lui dire au revoir, car elle était dans sa chambre en larmes d’avoir échoué dans son rôle de Maitresse. »

Une fois son histoire finie, je me rendis compte qu’elle avait attaqué un deuxième paquet, que sa main tremblait un peu et que ses yeux sont remplis de larmes. Je demande alors gentiment si je peux la prendre dans mes bras. Elle accepte avec un petit sourire en écrasant sa cigarette dans le cendrier puis chasse la fumée d’un revers de main. Après quelques minutes, je sentis que Margaux nous avait rejoints dans notre câlin.

Quelque minute après, je retournais à ma place et remerciais chaleureusement notre hôte, puis m’excuse de l’avoir mis dans cet état.

L’asiatique sèche ses dernières larmes, tout en me répond que je n’ai pas à m’excuser, que nous avons le droit de savoir étant donné notre statut.

Nous voyons, alors que la nuit était tombée depuis un petit moment, à cause de la lumière automatique et de l’histoire, nous n’avions rien remarqué. Alicia nous proposa alors soit de rester manger et dormir soit de nous payer un taxi. Elle rajouta sur un ton faussement amusé qu’un peu de compagnies lui feraient peut-être du bien au moral.

À son sourire je comprenais qu’elle n’était pas vraiment bien, mais qu’elle essayait de pas nous le montre. Je regardais alors ma sœur qui me fit oui de la tête.

Nous acceptions donc son invitation et la prévenions que nous nous lèverions tôt, elle rit alors en nous disant qu’elle avait aussi ce souci depuis son passage chez notre Maitresse. Elle nous servit alors un poulet au four avec des frites maison.

Quand vint l’heure du coucher, elle nous montra notre chambre qui possède un immense lit deux places. Il y avait sur le lit deux longs t-shirts bleus et deux petits shorts en coton noir. Puis Alicia nous montra la salle de bain pour que l’on puisse se laver.

Une fois prête et dans le lit, elle nous souhaita bonne nuit et dit avant de ferme la porte qu’il y avait des choses intéressantes dans la commode si on n’arrivait pas à dormir.

Nous fermons les yeux et finalement au bout d’un moment, nous décidions discrètement de regarder dans le meuble.

Il y avait des rouleaux de cordes de toutes les couleurs et dans un autre tiroir, quelque instrument bdsm tel qu’un bâillon, un foulard des menottes en métal, et bien d’autres choses.

Je regardais ma sœur et à son regard compris que cette nuit allait être agitée.

Quand le matin vint, je vis sous la porte un mot disant de tout laissant dans la corbeille et partir sans autre, la porte d’entrée se verrouillerait automatiquement, elle nous remercie aussi pour les doux bruits de cette nuit et qu’elle était heureuse que rose ait trouvé deux aussi belles fleurs que nous.

Une fois dans le taxi pour le manoir, je dis à Margaux de pas parler de notre rencontre avec Alicia sauf si Rosalie nous le demande, et que nous devions aussi être à la hauteur des attentes de notre Maitresse.

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