Deux mois plus tard.

Pdv de Alice

Le soleil montait lentement dans l’horizon, ses doux rayons traversaient les rideaux de notre chambre, j’ouvrais lentement les yeux à cette lueur.

Je m’étirais sur le tapis pour remettre les os en place, puis plia et rangea ma couverture dans l’armoire, j’allais ensuite réveille Margaux lui chuchotant à l’oreille que je l’attendais en bas.

Je me dirigeais ensuite vers la cuisine à pas de loup pour part réveillée Maitresse Rosalie.

Une fois arrivée, je commençais par faire mon petit déjeune et celui de Margaux ; une salade de fruits et un jus d’orange.

Tout en mangeant mon bol, je faisais celui de notre maitresse ; des œufs brouillés avec des saucisses et un jus de fraise.

À peine ai-je fini la préparation et mon bol, que Margaux arrivait dans la cuisine.

Je lui dis que son bol l’attendait dans la cuisine et que vu son retard on risquait d’être puni par notre maitresse. Avec une petite voix encore bien endormie, ma sœur de soumission me dit qu’elle ne pensait pas trop, car il y avait une personne qui devait venir quelque jour à la maison pour faire un stage chez notre maitresse.

Je haussais alors les épaules tout en montant les escaliers et me diriger vers la chambre de notre dominante.

Après avoir toqué à sa porte, j’attendis la réponse de cette dernière pour entrer, après quelques minutes de silence, sa douce voix endormie me donna la permission de rentrer.

Une fois dans la pièce, je dépose le plateau sur le lit de rosalie et lui souhaita un bon appétit, puis je me dirigeais vers la chambre de Margaux pour l’aider à se changer.

A ma grande surprise, lorsque j’arrivais dans sa pièce Luna était presque prête, il ne restait plus qu’à mettre ses gants.

Juste avant de les mettre, je lui demandais si elle avait bien pensé à mettre le fil plastique sur son tatouage et la crème. Comme seule réponse la petite chatte miaula gaiment et fit oui de la tête.

Une fois les gants mis je lui fis un rapide bisou sur le front et alla répondre à la clochette dans la chambre de rosalie.

Quand j’arrivais dans la chambre, notre maitresse me tendit son assiette comme d’habitude et me donna après quelque minute la permission de la finir.

Pendant que je finissais, son petit déjeune après l’avoir remercié, elle me rappelait qu’aujourd’hui nous avions une visite qui arrivait peu avant midi donc que je devais mettre la table pour trois personnes et bien nettoyer son bureau.

Tout en me relevant, je lui répondis avec le respecte qu’elle mérite que cela serait fait.

Je l’aidais ensuite en enfiler un tailleur noir et à coiffer ses cheveux en un chignon haut et serrer.

Elle alla ensuite chercher un uniforme en tissus de domestique dans son armoire et me le tendit, après l’avoir enfilé et fais une tresse avec mes cheveux, je récupérais le plateau pour aller faire la vaisselle et commencer mes tacher de la matinée.

Alors que je sortais de la pièce, Luna entra en trombe dans la chambre pour aller demander des caresses à notre maitresse.

Juste avant onze heures, j’avais fini sans grand effort à faire ce qu’on avait demandé.

Alors que je commençais a préparé le repas ; une salade verte avec des crevettes à l’ail pour ma maitresse, son invité et moi. Pour Luna une salade de thon et saumon avec un peu de sel et de citrons.

La sonnette de la porte retendit, je me dirigeais donc vers la porte et l’ouvrit.

Une jeune femme se tenait là, elle portait une chemise bleue et une longue robe rose, ses cheveux étaient attachés en deux tresses qui lui donnaient l’air d’une enfant, elle me dit d’une voix un peu surprise et tremblante qu’elle avait rendez-vous pour un rendez-vous de stage avec madame Ren.

Il me fallut quelque seconde pour reconnaitre Cléo, alors que j’allais lui dire quelque chose, je vis une dame qui arriva en tenant une grosse valise dans sa main.

Je compris alors la raison de pourquoi j’avais Constance et pas Cléo en face de moi, la dame était sa mère.

Elle me salua d’une voix très hautaine et donna la valise à sa « fille » puis partie rapidement en direction de sa voiture.

Une fois sa mère partie, je vis des larmes couler dans le regard de Cléo.

Je le pris alors dans mes bras et le serrais très fort contre moi, après quelques minutes je lui proposais de venir dans le salon pour parler et attendre Rosalie.

En arrivant dans la salle, il poussa un petit cri de surprise en voyant Luna sur le canapé, a ce bruit, Margaux se leva d’un coup et vit le jeune homme, elle se leva alors sur ses jambes et lui sauta dessus pour lui faire tant bien que mal un câlin de bienvenue.

Le deux tombèrent alors au sol, je me précipitais donc pour demande s’ils allaient bien.

Ils me répondirent que oui, je les aidais donc à se relever. À ce moment-là, Rosalie descendit avec un petit sourire malicieux aux lèvres.

Je m’éclaircissais alors ma voix, à la vue de ma maitresse, et proposa à notre invité de passer à table pour manger.

Une fois dans la salle à manger, je tirais une chaise et l’invita à se mettre dessus, puis je fis de même pour ma maitresse.

Quand ils furent installés, j’allais chercher les assiettes que je déposais devant eux et mis la gamelle de Luna à sa place, à côté de la chaise de rosalie, j’allais ensuite me mettre à ma place à genoux.

Cléo me voyant faire se mit à rougir et ne savait pas trop ce qu’il devait dire.

Après quelques minutes, maitresse rosalie me donna la permission d’aller manger dans la cuisine, je la remerciais et parti alors à ma place pour manger.

À peine ai-je fini mon bol, qu’une clochette se fit entendre de la salle manger, je me dirigeais donc et vu que Cléo était devenu encore plus rouge de honte.

Je m’approchais donc de ma maitresse, cette dernière me demanda d’abord de monte la valise de notre invite dans ma chambre puis de sortir de son dressing le sac plastique et de le déposer sur son bureau puis d’aller faire mes taches de la journée.

Je reculais de quelque pas et acquiesce.

Vers la fin d’aprèm midi, j’avais tout fini, j’allais donc faire un petit tour à la recherche de Luna, tout en continuant à me demander pourquoi Cléo était là.

Après quelque minutes je trouvais la petite chatte sur le canapé à dormir, je m’approchais discrètement d’elle puis la réveillait en douceur.

La jeune fille ouvrit les yeux puis me regardait quelque minute, je compris alors qu’elle me demandait si j’avais des informations de pourquoi Cléo était là, je poussais un petit soupire et lui dit que non, mais que notre maitresse nous le dirait en temps voulu.

Pdv de maitresse rosalie

Cela faisait une bonne heure que nous parlions avec Cléo des termes de son stage dans mon entreprise.

Pendant toute notre discussion, j’avais remarqué qu’il y avait quelque chose qui le travaillait, ne voulant pas l’embarrasser, je ne lui posais pas la question, mais j’attendis qu’il le fasse.

- Bien je crois que nous avons fini. Annonçais-je en ranger un peu mon bureau.

- Heu oui je pense aussi. Dit-il en jouant avec sa jupe.

- Ah oui. Me rappelant un détail important. Sous ce toit tu es et tu seras toujours Cléo, de plus il y a dans l’armoire de la chambre que tu habites, quelque tenue plus adaptée.

- … il ne comprit pas vraiment.

- Je présume que tu as dans ta valise bien cachée au fond ton Binder. Continuais-je

- Heu oui ? dit-il très surpris

- Je pense que pour ce genre de tenue. Annonçais-je en sortant des habits très masculins. Cela serait bien que tu le portes.

Il ne sût pas quoi dire, mais ses yeux se remplirent de larmes.

- M… merci beaucoup, madame Ren. Articula-t-il en pleurant. Vous êtes vrai la meilleure responsable de stage.

- De rien Cléo. Dis-je avec un petit sourire. Tu peux m’appeler Rosalie et me tutoyer, il y a que certaine personne que me vouvoyé

- D’accord Rosalie. Dit-il en souriant. En parlant de certaines personnes… pourquoi est-ce que Alice le fait et tu l’appelles Libra ?

- Je présume que Alicia et Alison t’ont déjà parlé de ça. Dis-je en me redressant.

- Brièvement. Acquiesça Cléo d’une voix hésitante.

- Tu as déjà entendu parler du Bdsm ? demandais-je d’une voix calme.

- Très peu, et encore c’est en grande majorité par les médias et internet. Avoua le jeune homme en rougissant légèrement.

- Déjà est-ce que Alicia t’en a parlé ?

- Heu oui, mais ce n’était pas très clair sur le moment

- Hum je vois, bon en résumé le bdsm sous ce toit est présent, mais il est fait dans la sécurité, le respect et le consentement.

- Je crois comprend, mais alors pourquoi est-ce que Alice dut s’agenouiller avant d’aller manger ?

- Simplement par ce qu’elle accepte de le faire et que son contrat stipule qu’elle doit le faire

- Et le collier qu’elle et Margaux portent ?

- C’est leur marque d’appartenance, elles acceptent aussi de le porter comme le demande notre contrat.

- Je suis désolé si mes questions te gênent.

- Il n’y a pas de mal je suis là pour y répondre

- Merci Rosalie,

La discutions se poursuivit pendant encore trois heures, mais au moins j’avais puis éclairci et clarifier les choses.

Pdv de Alice

À peine j’ai fini ma phrase que je vis, maitresse Rosalie accompagne de Cléo dans une très jolie chemise noire et un pantalon noir aussi, la poitrine de ce dernier avait à nouveau disparu.

Maitresse Rosalie me demandait de rendre forme humaine à Luna et de les rejoindre avec Margaux dans le donjon après avoir mis des habits plus sobres.

Je montais donc avec Luna dans sa chambre et l’aidais à se changer, après qu’elle ait pris une douche rapide et qu’elle ait mis des vêtements plus simples, nous allâmes dans la salle de jeu.

En rentrant nous vîmes qu’il avait une chaise, sur la quel était installer Cléo, en face du trône de notre dominante. Cette dernière nous invita à nous mettre sur les coussins.

Une fois agenouillées et bien droite, notre maitresse nous annonça enfin la raison de pourquoi le jeune homme était là ; il allait passer quelque semaine avec nous pour faire un stage avec notre maitresse, nous ne devions pas changer nos habitudes de la journée. Mais que le soir pendant notre temps libre nous pouvons le passer avec lui. Il allait dormir pendant son séjour dans la chambre d’ami et que bien sûr ce n’était pas par ce qu’il était là que nous étions à l’abri de punition en cas de fautes.

Après nous avoir donné toutes les informations, elle nous annonça que ce soir c’était pizza donc nous avions trois heures de quartier libre avant de manger, elle se leva ensuite puis nous laissa avec le nouveau colocataire.

Nous restâmes quelques minutes silencieuses, puis Margaux et moi nous nous excusâmes de ne pas l’avoir appelé où contacter avant, que nous avions eu pas mal de choses à faire et penser, nous nous excusâmes aussi de ne pas l’avoir prévenue à la soirée d’initiation que nous pratiquions avec maitresse Rosalie une relation bdsm. Il ne répondit pas tout de suite ce qui nous stressa beaucoup.

Il prit d’abord une grande inspiration, puis nous dit sur un ton amusé qu’il ne nous en voulait pas, car comme il avait pu le voir aujourd’hui madame Ren me faisait beaucoup trop travailler, comme l’avait prévenue Alicia, et que oui c’est compliqué la vie de chat, que oui il avait été un peu dérouté, mais que sa responsable de stage madame Ren avait pris le temps pendant leur entretient d’embaucher de bien lui explique et répondre à ses questions. Et que donc à partir de ce jour et cela jusqu’à la fin de son stage, il entrait au service de maitresse Rosalie. À peine avait-il fini sa phrase qu’il lâcha un petit rire.

En le voyant rire, nous comprîmes qu’il n’avait pas été trop choqué de découvrir notre quotidien et notre manière de vivre, puis nous commençâmes à rire en comprenant sa dernière phrase.

Nous parlâmes ensuite de nos connaissances respectives et expérience bdsm.

Cléo ne connaissait que très peu de choses et ses seules expériences étaient les cours de shibari qu’il faisait avec Alison et Alicia.

Il avait rencontré Alison une année avant à une convention de tatouage où il avait entendu parlé d’elle comme étant la tatoueuse qui faisait les projets un peu particuliers. Il était donc allé à sa rencontre en tant que constance et lui avait demandé s’il était possible de tatouer son prénom.

Au départ, la jeune femme avait refusé, car elle pensait que c’était le prénom du mec de son client.

Mais après avoir discuté avec lui, elle avait accepté de le faire, tout en nous disant cela, il nous montra un tatouage sur ses cotes ; un phénix avec dans les reflets de noir et de rouge le prénom Cléo.

La clochette de la salle à manger nous prévient que l’heure du repas était arrivée, nous descendîmes donc rapidement manger avec notre maitresse.

Comme punition de ne pas avoir été là à l’heure et le retard du matin, Margaux et moi devions manger notre pizza les mains menottées, Cléo mangeait quant à lui sa pizza avec un petit sourire à cause de notre situation.

À l’heure du coucher, après avoir dit bonne nuit à notre invité et avoir pris une douche rapide, nous allâmes dans la chambre de notre maitresse pour aller dormir chacune à notre place.