Ce que je lui ai répondu...
Il faut faire fi des promesses ! C’est une prophylaxie nécessaire.
Les promesses ne sont rien de plus que des chaînes fleuries.
Elles fanent mais demeurent, qui nous lacèrent l’âme, entravant notre enthousiasme.
Et la promesse amoureuse est d’entre toutes les promesses sans doute la plus douloureuse.
Souvent, d’ailleurs, elle est le premier mot. Celui que l’on veut partager lorsque tout commence.
Le premier mot de la fin.
C’est manquer d’humilité que promettre. Qu’être ce que nous sommes et promettre.
Le don de soi n’est pas affaire de lendemains. C’est, en quelque sorte, un problème d’actualité.
Aimer, c’est être là.
Ecrire, aussi, est don de soi.
Mais on ne « lâche » pas les mots. Les mots ne sont pas les molosses furieux d’une meute féroce.
On ne lâche pas les mots. On les enfante. Et on les offre. Comme un humble présent.
Il faut faire fi des promesses ! C’est une prophylaxie nécessaire.
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