III : NA NA

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Chase avait bien dormi. Il n'avait même pas été dérangé par le bruit de son réveil. Étrange...

Il ouvrit les yeux et vit l'heure sur son réveil. Il était dix heures du matin ! Il fit un bond et s'habilla en vitesse. Il passa rapidement à la salle de bain. Tout en nouant sa cravate autour du col de sa chemise, il sortit de la salle de bain. Il prit son sac et sortit de sa chambre.

Il passa devant sa famille qui parlait avec une personne qui lui était familière. Cette personne lui faisait penser à Charles. Il lui prêta que très peu d'attention en se dirigent en hâte vers l’ascenseur.

Il s'arrêta devant les portes de l'ascenseur, recula jusqu'à la table de la salle à manger où il vit ses parents et son cher frère attablés avec Charles. Il posa son sac et demanda à ses parents s’il était en train de rêver. Carter regarda tantôt Charles tantôt son grand frère, un sourire malicieux aux lèvres et lui répondit qu'il ne rêvait pas.

- Je t'ai demandé l'heure à toi ? lui demanda-t-il avec amertume.

- Chase, on est samedi matin. Tu n'as pas cours, dit sa mère avec douceur, amusée.

- Oh... Je... Hum... Je vais.. Hum... Poser mon sac et me changer.

Gêné, il partit se changer.

Il ouvrit la porte de sa chambre. Il balança avec violence son sac sur son lit. Et enleva son uniforme. Il se vêtu d'un haut blanc, d'une veste noire à capuche, d'un jean bleu délavé et se chaussa d'une paire de baskets.

Il alla au salon, s'assit aux côtés de Charles - c'était la seule place restante -. L’écossais souriait, il posa sa main sur sa cuisse. Il sursauta quelque peu. Charles, amusé par sa réaction, pressa sa peau. Chase se leva d'un coup, reversant son café brûlant sur son jean. Il pesta. Chase se rua vers sa chambre et se changea.

Il s'apprêta à sortir quand Charles ouvrit la porte.

Les deux garçons se faisaient face, Charles portait une chemise violette sous une veste de costume grise, un pantalon gris et était vêtu d'une paire de chaussures italiennes cirées et marron.

Ce dernier détailla la tenue de Chase, son regard évoquait la tristesse. Il s'excusa auprès de lui, la voix faible. Il s'apprêta à partir quand Chase lui proposa de rester pour le déjeuner. Le châtain ne refusa pas.

Le reste de la matinée se passa bien. Sauf quand Charles informa Chase de la mauvaise nouvelle : ils avaient un devoir à faire pour le cours de français.

Chase alla dans sa chambre, prit son portable et son ordinateur qu'il rapporta au salon. Il alluma son ordinateur, tapa son code et brancha - à l'aide de son chargeur - son iPhone. Charles le contempla en train de travailler.

Ils devaient faire un exposé sur un thème français. Ils avaient décidé de le faire sur la royauté française. Chase demanda à l'écossais si la musique le dérangeait pour travailler. Il lui répondit que cela ne le dérangeait pas. Il alluma donc son téléphone et mit Na Na de Trey Songz.

Ils chantèrent plus qu'ils ne travaillèrent.

Ils eurent fini vers midi et demie.

Ils partirent manger, la mère de Chase le prévint qu'ils seront en tête-tête. Elle lui fit un clin d'œil. Il la regarda d’un air meurtrier. Sa mère rit à sa réaction. Elle l'informa que des croque-monsieur - sa mère se contrôlait pour ne pas rire - et des apéritifs avaient été sortis. Il informa sa mère - qui lui avait fait un bisou sur la joue - qu'il n'était pas gay. Sa mère lui tapota la joue gentiment.

Il fit mine de bouder et partit s'installer à la table. Charles lui suivit. Ils mangèrent leurs croque-monsieur. Chase lui proposa à Charles une promenade digestive dans le quartier, l'écossais ne refusa pas, au contraire, il était même ravi !

Dès qu’ils eurent finis, ils rangèrent les assiettes dans l’évier quand elles furent vides. Chase enfila un manteau, Charles boutonna sa veste. Ils sortirent de l’appartement et prirent l’ascenseur.

Ils sortirent du hall de l’immeuble. Chase avait prit ses clés au cas où Carter aurait voulu lui faire une mauvaise blague. Chase mit ses mains dans ses poches, il avait froid. Charles, de son côté n’était pas frigorifié.

Ils croisèrent en chemin un lycéen, habillé d'une chemise écossaise à rayures bleues et blanches sous un pull bleu marine dont le col sortait quelque peu. Il avait un jean délavé et était chaussé d'une paire de baskets.

Chase continuait sa route tandis que Charles s'était retourné pour voir le fessier du lycéen.

- Trop jeune pour toi, McStan.

- Ferme la Chase.

Ce dernier sourit. Ils se posèrent à Central Park et y restèrent durant l'après-midi.

Le soleil commença à se coucher.

Ils rentrèrent à l'appartement de Chase. Charles reprit ses affaires ainsi que la copie de leur exposé. L’écossais fit la bise au brun et sortit.

Chase se dirigea vers sa chambre, reprit ses affaires de cours.

Il balança son portable et ses clés sur son lit. Il s'assit à son bureau, sortit une feuille et sa trousse.

Il fouilla dans ses tiroirs et en tira un sachet de poudre blanche. Il en mit un peu sur un livre à la couverture marron. Il tira un autre tiroir et en sortit une paille coupée. Il mit son index sur sa narine gauche, se pencha, mit la paille dans sa narine droite et respira la drogue. Une, puis deux fois. Il rangea le sachet et la paille dans son tiroir et prit son stylo en main. Il écrivit sous l'effet de la drogue. Comme toujours, en fait. Ses parents n'en savaient évidemment rien.

Après quatre heures, Chase finit d'écrire sa dernière phrase, après avoir noirci quelques copies doubles, recto et verso. Il rangea ses affaires, prit son portable, le mit dans la poche de son pantalon et sortit.

Il devait manger, son ventre criait famine.

Ses parents étaient déjà à table, un bol de soupe asiatique devant eux.

Chase s'assit et mangea en vitesse, ne prenant même pas la peine de raconter sa journée à sa mère. Il avait fini son bol. Il se leva et partit dans sa chambre, laissant en plan son bol et ses couverts.

Il se changea en pyjama.Il entra dans son lit et tira les couvertures sur lui

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