42. Fin d'une ère - Partie 7

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Pour public averti : Ce chapitre contient du contenu, des thèmes ou propos explicites susceptibles de choquer les lecteurs les plus sensibles.

Amos était assis sur son lit, une faible lueur de bougies éclairant la pièce tandis qu'il relisait les notes qu'il avait prises au cours de la journée. Les changements de comportement chez son maître étaient de plus en plus inquiétants ces temps-ci, et il ne parvenait plus à le comprendre. Des moments de confusion, puis une froideur distante, et récemment des accès de colère ou de violence… rien de tout cela ne ressemblait à l'homme qu'il admirait.

Au cours de cette dernière année, ils avaient même pris l'habitude de partir en mission séparément. La seule bonne nouvelle à ça, c'était que le roi ne le considérait plus comme un enfant et lui accordait maintenant une confiance, des privilèges, ainsi que des responsabilités croissantes, bien qu'il n'ait jamais prononcé ses vœux.

Les traditions des al'Cynan concernant leur mage de cour ne leur permettaient pas d'en prendre officiellement deux à leur service. Quant à Vardan, le roi, il devait trop à Mezhelan pour simplement le destituer de son statut, sans compter l'admiration générée par ses quinze années de loyaux services auprès du peuple ; il avait pleinement conscience de l'image que cela donnerait de lui s'il le faisait. Pourtant, le souverain avait, lui aussi, remarqué les changements radicaux chez son mage, mais espérait sans doute que cela finirait par s'améliorer. Amos posa son livre et partit regarder par la fenêtre, observant la lune presque pleine qui baignait le paysage d'une lueur argentée : "Que t'est-il arrivé, à la fin ?" murmura-t-il pour lui-même, sentant une lourde inquiétude peser sur son cœur. Il ne savait plus quoi faire.

Soudain, un cri perça la tranquillité de la nuit. C'était un cri aigu, chargé de peur et de douleur. Le garçon se redressa d'un bond, son cœur battant à tout rompre. Il se précipita hors de sa chambre, ses pieds frappant précipitamment le sol de pierre froide.

Alors qu'il approchait de la bibliothèque, la scène qui se déroulait devant lui était pire que tout ce qu'il aurait pu imaginer. Mezhelan, dans un coin peu éclairé, maintenait Lise contre une étagère. Son visage, jadis bienveillant, était à présent abrité d'une rage sauvage. Une main appuyait fortement sur sa bouche tandis que l'autre glissait sur sa poitrine dénudée, laissant peu de place à l'interprétation.

Les yeux de Lise étaient écarquillés de terreur, ses joues baignées de larmes.

Amos sentit une onde de choc parcourir son corps. Pas lui, pas son maître. Cela ne pouvait pas être réel : "Mezhelan ! Lâche-la !" hurla-t-il en s'avançant vers eux.

Ce dernier tourna lentement la tête vers son disciple, ses lèvres retroussées laissant apparaître un certain amusement : "Mon cher Amos, tu m'appelles par mon prénom, maintenant ?" remarqua-t-il d'une voix glaciale : "Quel est le problème ? Pourquoi ne pas aller voir ailleurs ?"

Le jeune homme sentit une boule d'angoisse se former dans son estomac ; pour ces paroles et ce ton, autant que pour la présence de ce qui ressemblait à du sang, sur son visage : "C'est pas toi, ça ! Laisse-la partir. Parle-moi, nom d'un chien ! Dis-moi enfin ce qui se passe… Qu'est-ce qui t'est arrivé là-bas ? Pourquoi tu es comme ça !?" Il enchaînait ses phrases les unes après les autres, incapable de refréner les questions brulantes qui le hantaient, tout comme l'indignation qui montait en lui.

Mezhelan ne répondit pas. Au lieu de cela, il raffermit sa prise sur Lise. Il plaqua son avant-bras contre ses épaules en poussant ses hanches contre elle : "Hmm…" gémit-il, pelotant ses seins de sa main libre avant de l'embrasser de force.

Un sanglot de contestation étouffé s'échappa de la femme.

Amos était pétrifié par ce qu'il voyait. Ce que son mentor faisait était tellement révoltant et ne ressemblait, en plus, qu'à une simple provocation de sa part. Le pire, c'était qu'il semblait réellement être excité par ça, terrorisant complètement Lise au passage. Cette femme était l'une des figures maternelles qui avaient toujours veillé sur lui, alors la scène était très difficile à voir. Il était incapable de rester passif à son sort.

"Mon Dieu, que se passe-t-il ?" intervint la voix d'Hans dans son dos.

Envahi par la colère, Amos ignora le majordome pour claquer sa main contre le sol : "Je t'ai dit de la lâcher !" hurla-t-il. Aussitôt une dalle sous les pieds de Mezhelan décolla du sol, le projetant violemment en arrière.

Lise, légèrement secouée mais libre, courut aussitôt en direction de son jeune maître, tentant de se couvrir comme elle le pouvait dans la panique.

Le garçon sentit son cœur battre à tout rompre : "Je ne sais pas ce que tu cherches à faire, mais je suis vraiment furieux, maintenant !" mit-il en garde sans le quitter des yeux.

Hans avait, lui aussi, du mal à croire à la scène à laquelle il venait d'assister. Complètement scandalisé, il eut quand même le réflexe de couvrir Lise avec sa veste.

Mezhelan, qui s'était réceptionné avec une agilité surprenante, éclata de rire, un son cruel et dénué de toute humanité, aux antipodes de ce qu'il avait toujours été : "Tu penses pouvoir me battre, mouflet ?"

Amos serra les mâchoires et ordonna dans son dos : "Allez-vous-en, tous les deux !"

Les domestiques obéirent immédiatement en se précipitant vers les grandes portes des quartiers magiques.

Mezhelan avait un sourire de plus en plus large alors qu'il s'approchait progressivement : "C'est toi qui devrais fuir."

Amos fit instinctivement un pas en arrière, ses mains tremblant légèrement. Il avait beau se sentir furieux et le haïr pour ce qu'il venait de faire, il ne se sentait toujours pas prêt à se battre sérieusement contre lui. Il leva la main, invoquant de l'eau pour l'asperger au visage : "Tu es sûr qu'on ne peut pas trouver une solution pacifique ?" interrogea-t-il, espérant le dégriser.

L'homme s'était stoppé et s'essuya le visage de sa manche.

"Allez, ce n'est pas encore trop tard ! Tu as toujours été un bon père pour moi, un mentor compétent et juste. Mais là, tu perds complètement la tête ! Parle-moi, explique-moi. Ne te laisse pas consumer par cette folie, je veux juste t'aider !" poursuivit le jeune homme en fronçant profondément les sourcils. Au fur et à mesure qu'il parlait, sa colère laissait apparaître une blessure à vif. Il avait mal, haletait ; il suffoquait, même.

Mezhelan ne répondit pas immédiatement, puis se contenta d'une réponse moqueuse : "Tu es pathétique."

Amos lutta pour ne pas céder à ses émotions, parce que la douleur était toute proche de le faire craquer. Mais il ne pouvait pas se laisser aller, ou il perdrait toute chance de gagner. Il savait déjà qu'il avait peu de chance de l'emporter s'il était obligé de se battre contre lui, car ils étaient séparés par des années de pratiques et d'expériences, mais aussi par son génie. Mezhelan connaissait beaucoup de magies destructrices qu'il était terrifié de voir utilisées contre lui, et de son côté, il s'était surtout concentré sur l'assistance et la défense, souhaitant initialement combler ce que son maître ne possédait pas.

Ce dernier leva la main pour envoyer une rafale sur son disciple.

À la seconde où il avait reconnu son mouvement de main, ce dernier souleva le sol, formant un mur de terre entre eux. Il se sentait désemparé et réalisa d'un regard terne les dégâts qu'il venait de faire au sol de cet endroit qu'il affectionnait tant. Tout à coup, ses pupilles se levèrent en haut du mur, constatant que Mezhelan était en train de passer par-dessus. Comment c'était possible ? Depuis quand était-il capable de sauter aussi haut ? Il invoqua un bouclier d'eau au-dessus de lui pour se protéger d'un coup de poing, mais glissa sur le cul jusqu'à heurter l'une des bibliothèques, ce qui fit tomber plusieurs manuscrits sur sa tête. Il ramassa un livre sur ses jambes pour le lui jeter dessus, complètement perplexe d'avoir été surpris par une attaque au corps à corps, mais également par la force qu'il y avait mise. Il se releva aussi rapidement que possible.

Sans perdre son sourire effrayant, Mezhelan tenta de l'attaquer au cou.

Amos parvint à se défendre in extremis à l'aide d'un nouveau sort d'eau, et à chaque fois qu'il parvenait à parer encore, il réalisait la précision critique de ses mouvements. Il était rapide et efficace, bien plus que tout ce qu'il avait imaginé. Mais surtout, il lui voulait vraiment du mal, cela ne faisait plus aucun doute.

Le combat s'intensifia, et la bibliothèque se trouva de plus en plus détériorée sous les attaques. Des étagères entières de livres s'effondraient sous les assauts, les pages se dispersant comme des feuilles mortes. La moitié des livres jonchaient à présent le sol, certains trempés, d'autres brûlés, ou même piétinés.

Le garçon avait du mal à ne pas se prendre les pieds dans tout ce qui trainait, ne faisant que se défendre inlassablement. Il était en pleine panique et essayait toujours de trouver un sens à tout ça, un détail qui lui échappait. Pourquoi n'utilisait-il pas sa magie davantage, d'ailleurs ? Il aurait pu le tuer mille fois en emportant tous les quartiers dans le feu, mais ses sorts semblaient faiblards, à contrario des coups physiques qu'il portait. Le garçon savait qu'il avait tout intérêt à trouver rapidement un moyen de contre-attaquer, ou il ne pourrait jamais retourner la situation.

Les bruits de confrontation résonnaient dans les couloirs du château, attirant de plus en plus l'attention. Ce fut à ce moment que des gardes royaux firent irruption en courant, épées dégainées, mais parurent rapidement confus et hésitants sur la personne à aider.

"Putain, qu'est-ce qui se passe ?" s'exclama Edyrn, son regard passant de Mezhelan à Amos avec incompréhension.

"Il est devenu fou !" cria l'apprenti, essoufflé : "On doit l'arrêter !"

Mezhelan se stoppa au milieu de ses attaques pour dire d'un grand rire : "Salut Edyrn ! Tu viens t'amuser avec nous ? Le p'tit a besoin d'une leçon !"

Le comportement et l'expression du magicien étaient beaucoup trop anormales, et le capitaine de la garde ne prit qu'un instant pour décider de se ranger du côté d'Amos.

Le garçon fit sortir des racines du sol pour tenter de piéger Mezhelan, mais celui-ci les réduisit en cendres en une seconde. Profitant de l'aide et de la protection des gardes, il tenta d'atteindre son maître, mais sa main ne fit que frôler la sienne.

Ce dernier, parvenant à gérer l'intervention des gardes, se défendait en se moquant : "T'espères faire quoi comme ça !? Quel niveau pitoyable, après le mal que j'me suis donné !"

Les soldats mirent rapidement en place une stratégie, déployant des filets pour tenter d'entraver Mezhelan.

Ce dernier surveillait autour de lui avec un sourire jubilatoire. Il donnait vraiment l'impression de s'amuser, son visage laissait passer tout un tas d'expressions contradictoires, contrastant terriblement avec la personne calme et impassible de ses souvenirs. Son maître semblait… dément.

Amos profita néanmoins de la distraction pour concentrer toute sa magie en un sort plus complexe. Une masse d'eau se forma rapidement devant ses mains, puis il la propulsa, l'envoyant violemment percuter Mezhelan.

Ce dernier fut emporté à travers la bibliothèque pour traverser la porte vitrée avec fracas, s'étalant dans la pelouse à l'extérieur.

La respiration saccadée, le jeune mage transpirait à grosses gouttes sous l'effort : 'Pourvu que ça ne l'ait pas tué, mais pourvu que ça l'ait au moins assommé…' pensa-t-il en son for intérieur.

Edyrn écarquilla les yeux en fixant l'apprenti, impressionné par la puissance de son sort : "Il faut absolument le capturer !" ordonna-t-il immédiatement.

Les hommes coururent pour profiter du moment de latence de l'adversaire, tentant de le piéger dans les filets. Bien qu'ils soient beaucoup plus libres de leurs mouvements en extérieur et que l'atmosphère y était plus respirable, la lumière se faisait rare et ils ne profitaient que de celle de la lune.

Amos prit lentement leur direction sans pouvoir détacher son regard de l'action, ayant l'impression désagréable qu'ils étaient sur le point de capturer un animal.

Mezhelan, sur le dos, se redressa d'un bond rapide et totalement imprévisible, il attrapa l'homme le plus proche pour l'envoyer voler dans l'étang.

Lorsque Edyrn constata la distance parcourue par son homme dans les airs avant de traverser bruyamment la surface de l'eau, il en resta sous le choc. Ce fut d'autant plus le cas lorsqu'il vit le magicien se retourner vers eux.

Le garçon aussi avait du mal à comprendre ce qu'il voyait, car ses yeux brillaient dans le noir d'une couleur rouge éclatante. Il ne pouvait même pas essayer de comprendre ce que ça signifiait, puisque le plus urgent était de simplement l'arrêter pour l'instant. L'épuisement le tiraillait, mais il ne pouvait pas abandonner, il en était de sa responsabilité.

Le magicien courut vers le capitaine pour l'attaquer, mais ce dernier para sans trop de difficulté.

Les soldats rassemblèrent leur courage, se coordonnant autour de lui pour attaquer en même temps.

Cependant, Mezhelan semblait infatigable, presque enhardi par les obstacles devant lui. Aucun d'eux n'avait jamais douté de sa puissance, mais cette vigueur surnaturelle était nouvelle et terrifiante. Chaque coup qu'il esquivait lui permettait d'envoyer un nouveau soldat au sol, et bien que ses sorts restaient rares, il savait les utiliser aux moments les plus efficaces. Il n'avait aucune hésitation à les attaquer mortellement.

Amos, voyant ses alliés tomber, se releva péniblement, ignorant tous les signes dans son corps. Il devait utiliser tout ce qu'il savait pour immobiliser Mezhelan, même si cela signifiait utiliser ses connaissances de manière opposée à tout ce qu'il avait imaginé. Au moment où il le vit le prendre pour cible, il parvint à toucher brièvement sa main, coupant certains de ses nerfs.

L'homme s'écarta d'un bond, puis regarda sa main avec une certaine confusion, constatant qu'elle ne répondait plus correctement : "Qu'as-tu fait ?" s'étonna-t-il.

Repérant une ouverture, Amos utilisa un portail pour se déplacer derrière Mezhelan et tenta d'immobiliser l'autre bras.

Cependant, Mezhelan contre-attaqua avec une agilité féroce, utilisant ses jambes pour frapper son disciple avec une force brutale.

Le jeune homme fut projeté en arrière, son souffle coupé par l'impact, mais fut amorti par quelque chose, ou quelqu'un.

Edyrn, qui l'avait intercepté, ne lui jeta qu'un vague coup d'œil, continuant de surveiller Mezhelan du regard : "Ça va ?"

Amos toussa lourdement en se redressant péniblement : "Il va falloir… Merci." dit-il, avant d'utiliser un nouveau portail pour se repositionner stratégiquement. Il savait qu'il devait être plus rusé, utiliser la téléportation à leur avantage, puisque Mezhelan se privait jusqu'à présent de cette carte maîtresse : 'Je dois penser à chaque mouvement.' se concentra-t-il.

Prudent derrière son bouclier, Edyrn s'approchait en guettant la moindre opportunité de prendre le dessus.

Voyant l'adversaire tourné vers le capitaine, Amos se téléporta dans son dos et parvint à toucher l'une de ses jambes en libérant sa magie avec précision.

Mezhelan poussa un grognement en s'écartant au plus vite, manquant de trébucher.

Le garçon, haletant, constata qu'il n'avait pas obtenu le résultat voulu et recula. Était-ce parce qu'il avait bougé ? Ou à cause de ses vêtements ? Il sentit quand même un espoir naître en lui. S'il pouvait continuer à frapper de cette façon, il n'était pas déraisonnable d'espérer l'arrêter sans avoir à le tuer. Ensuite, il aurait tout le temps du monde pour s'interroger sur son état réel. Il resta concentré et regarda son maître avec détermination.

Edyrn, lui, ne rata pas cette occasion de lui décocher un violent coup de bouclier.

S'effondrant sur le sol, Mezhelan fut assommé l'espace d'un instant, avant de disparaître en tombant dans un portail.

Amos écarquilla les yeux de surprise : "Quoi ?!" Il balaya la scène du regard jusqu'à le voir réapparaitre brusquement au-dessus d'Edyrn, tel un rapace plongeant sur sa cible : "Attention !" hurla-t-il, mais trop tard.

Mezhelan s'abattit sur ses épaules et, d'un geste brutal, saisit son cou. Sa nuque fut aussitôt retournée d'un coup sec dans un craquement glaçant.

Le chef de la garde resta figé une fraction de seconde, le regard vide, avant que son corps ne s'effondre. D'abord à genoux, puis face contre terre, il s'écroula lourdement dans la pelouse, accompagné par la chute de son grand bouclier.

Le jeune homme eut l'impression que le moment était suspendu dans le temps : "Nonnn !" rugit-il de tristesse. Cet homme honorable, qui avait toujours été extrêmement bienveillant envers lui, gisait désormais sans vie, mort de manière si odieuse et absurde.

Au même moment, Mezhelan répéta dans un hurlement délirant : "Nonnn ! Non ! Non !!" Il s'attrapa la tête de manière saugrenue, avant de se mettre à rire bruyamment.

Les jambes flageolantes, Amos fit un pas en arrière, aussi perplexe que choqué. Le chaos de la scène l'écrasait, mais ce qui l'horrifiait encore plus était l'homme devant lui : "Qu'est-ce que c'est que ça ?" lâcha-t-il à voix haute, sa gorge nouée. Puis, ses yeux retombèrent sur le corps inerte d'Edyrn, se demandant naïvement s'il pouvait le sauver. Il se jeta à genoux à côté de lui sans réfléchir, plaçant les doigts sur sa nuque, ignorant dangereusement tout danger alentour.

Mezhelan l'écarta d'un coup de pied : "C'est toi le prochain !" affirma-t-il en se jetant sur lui.

Le dos de l'apprenti heurta la terrasse, lui coupant la respiration, et son maître s'abattit sur lui pour le saisir à la gorge en un instant. Amos avait son visage juste en face du sien pour la première fois depuis le début de cet affrontement, et ses iris rouges fendues et brillantes dans l'obscurité étaient absolument terrifiantes. Et pourtant, il sentit tout à coup une larme lui tomber dessus : 'Est-ce que tu te bats encore, quelque part ?' s'interrogea-t-il, ne discernant progressivement plus qu'une silhouette, le manque d'oxygène emportant avec lui sa lucidité.

Prochainement : Mezhelan - Astaroth

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