Aurèle
Une minute de lecture
Et ces minutes qui s’égrènent...
Nul n’a conscience de leur caractère inestimable. Sinon, je serais leur centre de gravité ; eux, auprès de moi...
Plu un mot ne sort de ma bouche. Cela ressemble à s’y méprendre à du mutisme. J’aurais dû dire, j’aurais dû apprendre, à dire, à donner.
Ma solitude ressemble à une punition, pourtant, elle est juste une délivrance.
En tournant ma tête d’un quart de tour, j’aurais pu voir le ciel ; la moitié du moins : une partie de la fenêtre étant voilée s’un film occultant.
J’aurais vu le jour décliné : les nuages se teinter d’orange et de rose ; l ’obscurité se révéler.
Cela ressemble à s’y méprendre à une fin... ou à un renouveau.
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