plus loin que ne voient les yeux
C'est sur une Terre de Lumière que tout a commencé. Je venais à peine de proposer mon défi « critique de la société » lorsque vous m’avez envoyé votre texte.
Votre magnifique texte.
Depuis, nous avons un peu échangé. Très peu mais suffisamment pour moi. Pour que je reconnaisse votre talent, votre passion. Vous qui dansez avec les phrases, chantez avec les rimes. Vous qui sublimez les mots, qui leurs faites l’amour.
Vos textes ne sont pas parfaits parce que la perfection n’est pas belle. Elle est excessivement trop. Vos textes sont seulement et simplement sublimes. Tout tombe à point nommé. A peine ai-je le temps de m’extasier sur une phrase que celle qui suit est encore plus remarquable, plus admirable. Vous faites danser mon cœur et vriller ma sensibilité.
Moi je ne suis qu’un simple auteur en herbe et vous, une créature du soir. Parce que c'est la nuit que brille le génie. Vous m’avez dit un jour d’écrire sans relâche. Et je l’ai fait. Je ne m’arrête pas et lorsque l’encre de mon stylo glisse sur le papier, je pense à la pyramide de vos œuvres qui me fascine tant, je pense à la valse de vos mots et à la justesse de vos écrits.
Alors, sur les hautes falaises de la sincérité, là où la vérité universelle n’a plus d’appui, j’écris votre nom. Jean-Paul Vialard, celui dont les textes vont toujours plus loin que ne voient les yeux.
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