L'incendie meurtrier
PARTIE II
L'hiver approchait à grands pas sur le village et la montagne où vivaient Obys et Hana. Les nuits devenaient de plus en plus froides, les arbres perdaient leurs feuilles et les enfants s'amusaient dans les premiers flocons de neige. Au loin, au monastère, un jeune homme de 16 ans se tenait au centre de la grande place, les yeux fixés vers le ciel. Il portait une longue cape blanche sur ses épaules, et sa beauté et ses pouvoirs étaient devenus puissants, rien ne pouvait l'arrêter. Chaque jour, il s'entraînait physiquement au combat avec des maîtres d'armes et de combat. Ses cheveux noirs d'obsidienne et ses yeux bleu clair, qui perçaient l'obscurité, le rendent unique. C'était tôt le matin lorsque Obys se dirigea silencieusement vers la forêt, en mettant sa cape sur sa tête pour cacher son apparence. Il allait retrouver son amie après quelques semaines d'absence...
Assise sur un rocher au bord de la rivière, une jeune femme vêtue d'un manteau d'hiver contemplait l'eau. Ses longs cheveux noirs étaient soigneusement attachés en une queue-de-cheval. Son regard, d'un vert émeraude, semblait perdu dans le vide. Soudain, elle leva les yeux et aperçut une silhouette vêtue d'une cape blanche. Un sourire illumina son visage et elle se leva précipitamment pour se diriger vers lui. "Salut ! Ça fait longtemps que tu n'es pas venu, et tu n'as pas tenu ta promesse", dit-elle d'un ton boudeur. Elle lui donna un coup-de-poing amical sur le bras. "Tu devrais avoir honte de faire attendre une fille dans le froid", ajouta-t-elle en croisant les bras, observant son amie.
Obys observa son amie en train de bouder et sourit à côté de l'enfant qu'elle avait gardé. "J'ai eu quelques empêchements, je m'excuse", dit-il. Il regarda autour de lui sans rien dire, puis posa les yeux sur Hana. "Tu attends depuis longtemps ici ?" demanda-t-il. Au fil du temps, il avait grandi plus que Hana, ce qui était amusant à voir, sachant qu'ils avaient grandi ensemble.
Elle l'observa et ses joues devinrent rouge vif en voyant son amie d'enfance qui avait changé autant. Elle détourna les yeux de sa carrure « Hum, non.. ça va. » elle regarda vers les cheminées du village qui crachent de la fumée grise s'élevant dans le ciel. Elle sourit puis regarda Obys.« Je sais comment tu peux te rattraper ! Viens avec moi au village, le marché ouvre ses portes pour le premier jour d'hiver, ça sera amusant." Elle prit sa main et le tira vers elle avec un doux sourire sur son visage.
Obys s'arrêta facilement, même si son amie le tirait vers le village. Il l'observa dans ses pensées, puis dit : "Je ne pense pas que ça soit une bonne idée, Hana. Je n'ai pas le droit de m'aventurer dans le village. Tu sais bien que les habitants ne veulent pas de ma visite."
Hana regarda Obys, déçue de sa réponse. Elle laissa échapper un soupir. "Je comprends... Je voulais juste partager ce moment avec toi. Cela fait si longtemps que nous ne nous sommes pas vus. N'en as-tu pas assez de rester toujours près de cette rivière ou même au monastère ? En plus, je suis sûre qu'avec cette cape, personne ne remarquera qui tu es." Elle esquissa un sourire en gardant sa main dans celle d'Obys. "Et puis, nous nous sommes fait la promesse de nous protéger, tu t'en souviens ? Je te promets qu'il ne se passera rien de mal, tu as ma parole.
Obys réfléchit à la proposition de son amie et regarda la main dans la sienne. Il soupira, mais finit par sourire. Il savait que Hana ne changerait pas d'avis. "Très bien, Hana, je te suis jusqu'à ton village. Allons nous amuser à ce marché !" Il jeta un regard vers le monastère, avec une expression qui montrait qu'il savait qu'il faisait une erreur en faisant cela. Il suivit son amie à travers les arbres et les chemins jusqu'à arriver à l'entrée du village. Il baissa les yeux vers Hana, qui se tourna vers lui et remit bien sa capuche. "Tu vois, il n'y a rien à craindre. Je connais le village comme ma poche." Hana tira Obys vers la grande place du village.
Les deux adolescents marchent ensemble dans le village. Obys observe chaque maison et les faits et gestes des habitants qui vaquent à leurs occupations quotidiennes. Certains enfants jouent dans la ruelle, d'autres regardent un spectacle de marionnettes. Le marché est animé, le bonheur et la gentillesse planent dans chaque coin de rue. Hana s'arrête à quelques stands de fleurs ou de nourriture, en montrant tout à Obys comme une enfant qui découvre chaque instant. Obys se sent tranquille et heureux de voir son amie s'amuser. Il garde précieusement sa capuche sur sa tête pour cacher son apparence, et certains habitants le saluent même sans savoir qui il est. C'est vraiment une atmosphère chaleureuse.
Hana est perchée sur le rebord de la fontaine, fière et souriante. Elle observe le marché depuis sa position en hauteur, captivant tous les détails de l'animation qui l'entoure. Le marché est coloré et vibrant, rempli de stands débordant de fruits frais, de légumes croquants et d'arômes alléchants. Les artisans exposent leurs créations artisanales, des bijoux étincelants aux poteries magnifiquement décorées. Les rires des enfants résonnent dans les ruelles tandis qu'ils jouent et découvrent les merveilles du marché. Les habitants du village se promènent, échangeant des sourires et des salutations chaleureuses. C'est un endroit où règnent la convivialité et la joie de vivre. On se sent vraiment bien ici, entouré de cette atmosphère animée et accueillante. C'est un marché qui respire la vie et la douceur de vivre. « Alors, qu'est-ce que tu penses de notre village ? Je te l'avais dit que tout allait bien se passer ! » Hana sourit à Obys, qui se tenait près d'elle, et tous deux observaient le village avec émerveillement. Un doux sourire se dessinait sur leur visage alors qu'ils prenaient le temps d'apprécier la beauté de l'endroit.
Hana observe silencieusement le village, son expression changeante lorsqu'elle voit un groupe d'adolescents de leur âge s'approcher d'eux. Elle descend rapidement de la fontaine et se cache derrière Obys en grimaçant. "Ils sont vraiment chiants jusqu'au bout", murmure-t-elle.
Obys haussa un sourcil en regardant Hana observer le groupe de jeunes. Il ne bougea pas, la laissant se cacher derrière lui, mais croisa simplement les bras en les regardant d'un air menaçant. "Ils veulent quoi, ces gars-là ?" demanda-t-il d'un ton curieux.
Elle soupira en regardant les ados toujours derrière son ami. Elle chuchota : "Ils ont une famille haut placée dans le village, des « bourgeois ». Ils n'aiment pas l'idée que je traîne en dehors du village, ils me traitent de bizarre."
Il fronça les sourcils en entendant les mots de son amie. Il regarda les jeunes s'arrêter devant eux, les fixant d'un regard sévère. Les jeunes prononcèrent : "Tu es qui ? On t'a jamais vu au village."
Obys soupira en sentant son amie tirer sur sa cape pour essayer de calmer la situation. Il observa les jeunes avec un regard déterminé et déclara : "Je suis un ami d'Hana, et votre présence ne m'enchante pas du tout." Les jeunes garçons observèrent le garçon caché sous sa cape blanche, puis éclatèrent de rire en disant : "Toi, on t'aime bien, tu as du répondant. Mais sache, gars, qu'ici, c'est nous qui faisons la loi, et tu nous gênes."
Hana regarde son ami puis les jeunes garçons qui veulent en découdre. Elle s'interpose rapidement entre eux en les fixant : "Vous feriez mieux de partir. On ne fait rien de mal à part se balader." Malgré son jeune courage, Hana exprime de l'anxiété et de la peur, ce qui fait légèrement trembler ses mains. Elle n'avait pas prévu de croiser ces brutes avec Obys à ses côtés, lui qui a souvent du répondant quand quelque chose lui déplaît.
Le jeune garçon attrape violemment le col du manteau de Hana et la pousse violemment en dehors de leur chemin. Il fixe Obys et lui dit d'un ton menaçant "Bouge-toi, Hana. On va voir si t'as autant de courage que quand tu parles."
Le silence s'abat sur le marché du petit village alors que les habitants remarquent la bagarre qui commence à s'échauffer près de la fontaine. Les regards se tournent vers Obys, qui ne semble pas être un habitant du village, à en juger par ses vêtements et son apparence. Des chuchotements et des rumeurs commencent à se propager parmi les adultes.
Obys ferme les yeux pour essayer de garder son calme, puis soupire. "Touche-la encore une fois et tu ne pourras plus te servir de cette main." Il ouvre les yeux, la colère se dégageant de son regard. Ses yeux semblent percer l'âme des jeunes garçons qui commencent à franchir une limite qu'il ne fallait pas dépasser. Les jeunes garçons reculent en voyant la fureur dans le regard d'Obys, mais l'un d'entre eux ne prend pas le message au sérieux.
L'un des garçons du groupe d'adolescents se jette sur Obys avec une grande force, essayant de le frapper en plein visage avec son poing. Mais Obys, d'une agilité étonnante, esquive le coup avec une facilité déconcertante. Le temps semble ralentir pour lui alors qu'il anticipe chaque mouvement. Dans un geste rapide, Obys attrape le poignet du garçon agresseur et le serre fermement, le regardant droit dans les yeux. La douleur se lit sur le visage du garçon alors que l'os de son poignet se brise violemment. Un cri de douleur retentit dans la place, faisant grimacer les habitants témoins de la scène. Soudain, une rafale de vent d'hiver souffle à travers les ruelles, faisant tomber la capuche d'Obys et révélant ses cheveux noirs et ses yeux bleu vif. Les habitants, horrifiés de voir la puissance et la maîtrise d'Obys, restent figés, réalisant qu'il est bien plus que ce qu'ils avaient imaginé, et qu'il était présent devant eux.
Hana, surprise de voir la capuche d'Obys tomber, se redresse difficilement et court vers lui. Elle lui prend la main et dit : "Obys ! Faut qu'on parte maintenant.". Elle le regarde puis observe les habitants qui les entourent, les jugeant et les dévisageant.
Obys, silencieux, regarde les jeunes garçons aider celui qui est blessé, puis partir en courant à travers la foule, effrayée. En voyant son amie courir vers lui et en prenant sa main, cela le ramène à la réalité. Il observe les villageois effrayés et apeurés, le regardant avec dégoût. Ils crient sur Obys, complètement terrorisés « Monstre ! Oui, monstre ! Va-t'en ! Démon ! »
La jeune fille, avec dégoût, observent les habitants qui insultent et crient des injures envers Obys. Elle serre sa main dans la sienne, restant devant lui. Des larmes lui montent aux yeux alors qu'elle leur lance : "Vous n'avez pas honte ! C'est vous les monstres !" Soudain, ils sont surpris de voir des pierres et des objets tranchants voler vers eux, lancés par les villageois, dans le but de les blesser. Les villageoises continuent de crier des insultes et de diffamer le garçon.
Obys, surpris par la violence des habitants, a immédiatement protégé Hana en se plaçant devant elle. Une aura en forme de dôme est apparue autour de lui, formant un bouclier protecteur. À chaque fois qu'une pierre ou un objet touchait le bouclier, celui-ci disparaissait en prenant feu. Une flamme bleue éblouissante surgissait alors, aveuglant les habitants et les empêchant de nuire davantage. Le dégoût d'Obys grandissait à mesure qu'il observait la cruauté qui l'entourait. Une puissante onde de choc a été créée par le bouclier, provoquant une explosion qui a fait reculer violemment les habitants du centre de la place. Le sol a tremblé sous leurs pieds et la poussière s'est soulevée dans les airs, rendant la scène encore plus spectaculaire. Une fois que le calme est revenu et que la poussière s'est lentement dissipée, les villageois ont scruté les alentours à la recherche du jeune garçon et de la jeune fille. Cependant, ils étaient introuvables. Il n'y avait aucune trace d'eux, comme s'ils s'étaient volatilisés dans l'air. C'était vraiment étrange et mystérieux, laissant tout le monde perplexe.
Quelques secondes plus tard, Obys et Hana réapparaissent près de la rivière, sans aucune blessure. Obys soupire de soulagement et lâche doucement la jeune fille. Il se frotte l'arrière de la tête en regardant vers le village puis vers Hana, les yeux remplis de larmes. Elle tombe à genoux, visiblement chamboulée par les événements. Le garçon s'agenouille devant elle, inquiet, et lui demande : "Hana ? Tu n'es pas blessée ? Ça va ?"
La jeune fille secoua la tête en essuyant ses larmes, désorientée. Elle regarda autour d'elle, puis leva la tête vers son ami. "Je n'ai rien... Ça va, je suis tellement désolée, tout ça, c'est de ma faute ! Je t'avais promis qu'il n'avait rien à craindre et..." Des larmes coulent sur les joues de Hana, secouée et attristée par la scène qu'elle vient de voir. Elle s'en veut pour son ami d'avoir subi ça.
Obys regarda Hana, les poings serrés, la colère grandissant en lui en voyant sa tristesse. Il posa doucement ses mains sur les épaules de Hana et la regarda droit dans les yeux. "Ce n'est pas ta faute, Hana ! Tu m'entends ? Tu n'y peux rien. Ce sont des humains cruels qui ont peur. Tu n'as rien à te reprocher." Ses cheveux devant les yeux, il fixa le vide tout en entendant Hana pleurer. "Je vais tout les faire regretter d'avoir fait ça", chuchota-t-il.
Hana fixe Obys sans dire un mot, ses yeux remplis de tristesse. Elle attrape doucement la manche de sa cape, l'empêchant de partir. "Obys... Ne me laisse pas seule, s'il te plaît. Reste encore un peu avec moi..." Elle essuie ses larmes, sentant que la présence d'Obys apaise ses inquiétudes. "Je veux rentrer chez moi... Mais pas tout de suite. J'ai besoin de temps." Ses mots sont empreints d'une vulnérabilité sincère, exprimant son besoin de soutien et de réconfort.
Obys sourit légèrement en voyant l'attachement de Hana. Il est rassuré de savoir qu'elle souhaite rester à ses côtés malgré avoir vu ses capacités hors du commun. Après tout le temps qu'ils se connaissent, leur amitié reste forte et ils peuvent compter l'un sur l'autre. Obys s'assoit près de Hana, appuyé contre un arbre, et observe la rivière. "Bien sûr, je reste à tes côtés aussi longtemps que tu le souhaites, Hana." Ils partagent un moment de calme et de soutien mutuel, profitant de la présence réconfortante de l'autre.
La nuit tombe doucement sur la montagne, et l'air se rafraîchit. Hana pose sa tête contre l'épaule d'Obys, observant le ciel et plongeant dans ses pensées. Obys place sa cape sur les épaules de Hana pour qu'elle ne prenne pas froid. Il se repose la tête contre l'arbre, il baisse rarement sa garde. Mais la présence réconfortante de Hana lui apporte le bonheur et le réconfort dont il a besoin. Leur amitié est un véritable soutien mutuel.
Hana, en voyant, la nuit, tombée, se redressa et retira sa tête de l'épaule d'Obys. Elle soupira et tira sur sa cape pour se protéger du froid. "Je vais devoir rentrer à la maison... Mes parents doivent se demander où je suis passée, ils vont s'inquiéter." Puis, péniblement, à cause de la fatigue, elle se leva en regardant son ami. Un sourire se dessina sur son visage et elle lui dit : "Merci d'être resté à mes côtés, Obys."
Il regarde son amie, captivée par son sourire éclatant. Ses joues rosissent légèrement alors qu'il tousse pour changer de sujet. "Hum... De rien, Hana", dit-il timidement. Lorsqu'il la voit se lever, son cœur se serre et au plus profond de lui, Obys ne veut pas s'éloigner d'elle. Il prend une grande inspiration et propose : "Tu devrais rester avec moi au monastère pour cette nuit, Hana... »
Hana regarde Obys, un sourire radieux illuminant son visage. Ses joues rosissent alors qu'elle hésite face à la proposition du garçon. "Désolée, mais je dois aller rassurer mes parents. On se voit demain, promis !" dit-elle doucement. Elle commence à s'éloigner, gardant la cape qu'Obys lui a donnée sur ses épaules. Mais à mi-chemin, elle s'arrête brusquement, fait demi-tour et se précipite vers Obys pour lui déposer un baiser sur la joue, toujours souriante. Puis elle repart rapidement vers le chemin du village, les joues rouges et la capuche d'Obys sur la tête.
Obys regarde Hana s'éloigner avec un goût amer dans la bouche, une pointe de regret s'immisce en lui alors qu'il réalise qu'il aurait aimé que Hana reste un peu plus longtemps. Il se frotte l'arrière de la tête, les joues rouges de confusion. Puis, il se lève, les mains dans les poches, et fixe le village avec un mélange de tristesse et de résignation. Un soupir s'échappe de ses lèvres alors qu'il se dirige lentement vers le monastère, perdu dans ses pensées.
La nuit est tombée sur le monastère, enveloppant les lieux d'une obscurité mystérieuse. Un vent froid balaie le visage du jeune garçon, faisant frissonner sa peau. Assis sur les rebords en bois des rembarres, il tient une pierre du monastère dans sa main, la contemplant avec curiosité. Son regard se lève ensuite vers le bureau de l'ancien, situé non loin, éclairé par une unique bougie vacillante. La lueur tremblotante projette des ombres dansantes sur les murs, créant une atmosphère à la fois solennelle et intrigante.
Obys marchant silencieusement sur le rebord des rembarres, jouant avec une pierre entre ses doigts. Quand il s'approche du bureau de l'ancien, il sent une odeur de brûlé et de cramé. Il balaye du regard le monastère, essayant de localiser d'où provient cette odeur.
Soudain, ses yeux s'illuminent d'un bleu vif, lui permettant de mieux voir dans l'obscurité. En levant la tête vers le ciel, il aperçoit une fumée noire s'élever vers les étoiles. Ses sourcils se froncent en voyant que la fumée provient du village de Hana, au loin.
La cloche du village sonne, annonçant un incendie. Le son perce le silence de la nuit et atteint même le monastère. Les moines se mettent à courir pour trouver des chevaux et se rendent au village afin d'aider les habitants. Pendant ce temps, Obys observe la fumée et écoute attentivement, attendant d'entendre les cris de douleur que lui seul peut percevoir, comme si la mort l'appelait. Parmi les cris des habitants, une voix familière résonne, celle de Hana, qui crie de souffrance. "Obys..." Le garçon laisse tomber la pièce attique de sa main, qui fait un bruit sourd en tombant au sol, et il se met à courir à travers les toits du monastère à une vitesse incroyable. Il est déterminé à rejoindre Hana et à l'aider.
Il saute par-dessus les obstacles et descend la montagne à une vitesse incroyable, laissant les moines derrière lui. Il remarque que la forêt devient de plus en plus sombre, et soudain, une explosion retentit. Sa vitesse de course s'accélère alors qu'il approche du village.
Quelle scène horrifiante a-t-il découverte là-bas ?
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