Chapitre Dix-Neuf.
19. Petit à petit.
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(Point de vue Ryk)
Je la regarde s’éloigner aux bras de Jace, une petite pointe de jalousie au bord des lèvres. C’est vrai que je prends un malin plaisir à la taquiner, mais j’ai envie de revoir cette jeune femme à l’air enjôleur et aventureux qu’elle était le soir de l’anniversaire de Jace. Parce que je suis persuadé que c’est elle la vraie Opaline, celle qu’elle se refuse à être alors qu’elle est magnétique. Jace relance la musique, elle plante ses dents dans sa lèvre inférieure, hésitant à bouger. Il lui tend la main, mais elle refuse d’un signe de tête. Je m’approche pour ne rien manquer du spectacle. Coraline s’approche d’elle et lui tend son verre de vin, qu’elle boit d’un trait, mais Jace continue de danser seul autour d’une Opaline bien têtue. Connaissant mon ami, il ne la lâchera pas tant qu’elle ne se décidera pas à faire aux moins quelques pas. Et la vérité ne tarde pas à arriver, puisqu’il relance pour la troisième fois la musique. Il n’abandonne pas, monte même le son de la chaine hi-fi pour l’encourager. Coraline lui murmure quelque chose à l’oreille, mais Opaline répond négativement avant de baisser la tête.
J’ignore pourquoi elle refuse. Qu’est-ce qui l’empêche de se libérer ? Ce qui l’effraie tant. Jace relance la musique et me jette un coup d’œil désespéré. Je lui réponds par un sourire en coin et m’approche de la jeune femme. Sans lui laisser l’occasion de riposter, j’attrape sa main et la fais tournoyer. Elle est au départ surprise avant de passer par la colère, mais je ne peux m’empêcher de sourire encore plus.
— Aux défis ? la nargué-je.
Ses yeux s’illuminent et sa posture change. Ses épaules se redressent, son visage se fait plus taquin et elle me donne son accord pour poursuivre avec un léger haussement de sourcil. Jace m’adresse un clin d’œil et décide de relancer la chanson du début. Opaline fait tout de même attention à garder ses distances, mais je vais faire de mon mieux pour que la situation change. Elle commence doucement par faire balancer sa tête, avant que son corps ne suive. Les mains en l’air, les yeux fermés, elle n’imagine pas à quel point ses formes la rendent spéciale. Je m’approche de son dos, mais reste assez loin juste pour la frôler. Je ne veux pas briser cet instant de magie. Coraline se joint à nous, après avoir bataillé avec Lévy pour qu’il quitte sa chaise.
Je lui souris en secouant la tête. Les rares fois où Lévy se lève pour danser, c’est pour être sûr de ne pas rentrer seul le soir. Ce qui arrive assez rarement en réalité. C’est un bel homme, personne ne peut le nier, mais il est assez casanier. Il va aimer la compagnie d’une femme, mais très peu de temps. Il se lasse assez vite et il est comme moi : loin d’être prêt à se mettre en couple définitivement. Mais de le voir suivre Coraline me fait sourire, il n’a pas cet air de garçon revêche avec elle, il semble même être en train de vraiment s’amuser pour une fois. Jace se joint à nous et nous finissons même par crier les paroles. Enfin, je reste le plus calme des quatre. Je les observe et me rends compte qu’ils ont encore une fois dépassé cette barrière qui nous gênait depuis le début de la soirée. Mais quelque chose me tracasse. Une chose que je n’arrive pas encore à expliquer. C’est cette sensation qui se glisse insidieusement en moi. Cette confiance, ce bien-être, cette paix. J’ignore d’où elle vient et surtout comment elle arrive à pénétrer si profondément en moi.
La musique se termine, mais une autre se relance automatiquement. Opaline ouvre ses yeux et les plantes dans les miens. Au fond de cette couleur charbonneuse, je perçois cette lueur de chaleur, cette couleur légèrement argentée. Elle m’offre un sourire en coin avant de se dresser sur ses talons hauts, de poser ses mains sur mes épaules et de laisser son souffle chaud caresser mon cou.
— Défi réussi, je crois, murmure-t-elle à mon oreille taquine.
Puis elle s’éloigne, laissant un froid envahir sa place. Je la regarde partir et remercie Helgener. J’ai enfin revu celle que je voulais. Elle se sert un grand verre de vin, qu’elle boit doucement en dodelinant de la tête. Ses yeux se perdent une nouvelle fois dans les miens et je l’invite d’un signe de tête à revenir. Opaline fait une petite moue très taquine avant d’avancer de quelques pas et de décider au dernier moment de danser avec son meilleur ami. Un sourire en coin vient prendre place sur les lèvres et je décide de quitter la piste de danse improvisée pour aller boire un verre. Mais c’était sans compter sur une petite main qui s’enroule autour de mon poignet.
— Serait-ce à ton tour de fuir ? questionne-t-elle de sa voix claire.
— Ce n’est pas mon genre, dis-je en me tournant vers elle.
— Alors, offre-moi la prochaine danse, impose-t-elle d’une voix sûre.
J’attends quelques instants que la prochaine musique démarre et me rends vite compte que le rythme a changé.
— Tu veux vraiment que nous dansions là-dessus ? insisté-je.
Sa main se glisse dans la mienne avant qu’elle ne pose la deuxième sur mon épaule.
— C’est une vieille tradition, demande à Jace si tu ne me crois pas, argumente-t-elle en haussant un sourcil.
Je regarde mon meilleur ami, qui valide ses dires d’un hochement de tête. Je dépose ma main libre sur sa taille et l’entraîne doucement au milieu de la fausse piste. Nos amis s’écartent, nous laissant le champ entièrement libre. Mais c’est en réalité un combat d’égo qui commence. Opaline refuse de se laisser mener, et je refuse de la laisser mener aussi. De l’extérieur nos pas ne doivent pas être harmonieux, passant d’un meneur à l’autre. Ses yeux ancrés dans les miens, son visage affichant un air hautain que je ne lui avais jamais vu et cette force de caractère dont elle fait preuve m’éblouissent. Elle n’est pas comme les autres femmes. Coraline non plus d’ailleurs. Elles ont cette particularité de voir au-dessus de nos apparences et de justement vouloir percer cela. D’habitude ce genre de comportement m’horripile un peu, mais comme ces filles ont aussi leur part de secret et ne se laissent pas manipuler, ça m’affecte peu.
Et je pense que Lévy doit partager cet avis, vu qu’il invite Coraline à danser. Mais je me laisse distraire que quelques minutes, je n’ai pas envie de perdre cet infime moment partagé avec Opaline. Moment qui sera certainement à marquer d’une pierre blanche, tant il sera rare. Et la valse qui nous entraîne semble bientôt toucher à sa fin. Elle semble le sentir aussi, car son corps se rapproche légèrement du mien. Assez pour que son doux de parfum fleuri vienne chatouiller mon nez. J’ai déjà eu la chance de le découvrir en début de soirée, mais sentir à nouveau ses nuances, réveille mes sens. La musique s’arrête et je sens sa main quitter tendrement la mienne, son corps s’éloigner emportant avec lui sa douce odeur et le remplacer par le vide et le froid. Elle se dirige vers la cuisine d’où s’échappe la voix moqueuse de Jace. J’entends ensuite un bruit sourd et des éclats de rire. Je serre les dents, mais encaisse le coup sans rien dire.
— Tu danses bien, remarque Coraline me faisant sortir de mes pensées.
— Merci, dis-je d’une voix neutre. Tu connais cette histoire de tradition ?
— Oui, Jace l’a racontée quand vous étiez dehors, commence la jeune femme. Il s’agit d’une vieille tradition du village d’où ils viennent, où toutes les jeunes filles présentes doivent se faire inviter pour une valse, d’après les dires des anciens cela apporterait la prospérité et le bonheur dans la vie de la danseuse. Malheureusement, Opaline faisait toujours partie des dernières choisies et il s’est instauré une sorte de pacte entre elle et Jace, qui ne la laissait jamais seule et la choisissait en premier, conclut-elle.
— C’est là qu’Opaline a compris que jamais elle ne pourrait se passer de moi, raconte Jace fièrement.
— C’est ce que tu crois, oui, ris Opaline derrière lui.
— C’était bien la peine que je me sacrifie tiens, râle le jeune homme.
Un bruit sourd retentit et Jace se frotte le bras en grimaçant.
— Ça fait mal, se plaint-il.
— C’est fait pour, se moque la jeune femme. Mais je veux bien reconnaitre qu’une grosse partie de notre amitié repose sur cette histoire, si tu n’avais pas été là…
— J’aurais aimé le faire, moi, dis-je.
— Ouais, je vais te croire, répond-elle en secouant la tête.
— Le dessert est servi, interrompt Jace sentant sûrement la tension monter.
Nous reprenons place à table, notre meilleur ami débouche une bouteille de champagne pour le verser dans les flûtes. Opaline déballe le gâteau et les yeux de Jace s’arrondissent.
— C’est toi qui as fait le dessert ? questionne Lévy admiratif.
— C’est une vieille recette, dit-elle avec un clin d’œil.
— C’est la recette de ma grand-mère ? s’étonne Jace toujours les yeux ronds.
— Oui, avoue la jeune femme. Il semble réussi non ? s’inquiète-t-elle.
— Il a l’air parfait, oui ! s’exclame Jace. Je n’en reviens pas !
— C’est peut-être le seul gâteau que je réussis, rit Opaline. Alors, profites-en bien.
Il s’agit d’un roulé avec une crème à l’intérieur et du chocolat, Opaline ajoute avec ceci une boule de glace à la vanille. Nous acceptons tous une part avec envie et une fois que tout le monde est servi, nous mangeons. La crème est en réalité une mousse à la noisette et le chocolat s’accorde parfaitement avec. Le biscuit est parfumé à la vanille lui aussi, mais très discrètement. Ce dessert est à se damner. Heureusement qu’elle en a fait plus, car je reprends une part avec plaisir.
— Mais c’est qu’il est gourmand, taquine-t-elle.
— Tu n’imagines pas à quel point, dis-je en haussant un sourcil.
Ses joues rougissent et je ne peux retenir un sourire en coin. Nous trinquons et buvons en chantant en cœur sur les chants de Noël. Jace se lève et se dirige vers sa chambre, nous le regardons faire et le voyons revenir avec des paquets dans les bras.
— Allez, il est minuit, le père Noël est passé, s’extasie-t-il comme un enfant.
Nous explosons de rire avant de tous nous lever pour déposer à notre tour des paquets sous le sapin. Seules Coraline et Opaline semblent se disputer dans le salon près de leurs vestes.
— Qu’est-ce qu’il y a les filles ? interroge Jace.
— Rien, répond Opaline un peu froide.
Il s’approche d’elles et se mêle à leur conversation qui devient de plus en plus animée. Lévy hausse les épaules et je fais de même. Finalement, ils reviennent et c’est Opaline qui prend la parole sous les mines consternées des deux autres.
— Par la faute de Jace, nous n’avons pas étés mis au courant de votre visite et donc… Nous n’avons pas de cadeaux pour vous, s’excuse-t-elle.
— Et c’est pour cela que vous vous disputiez ? me retiens-je de rire.
— Ouais, je trouve ça malpoli ? tente-t-elle.
— Ce n’est rien, on ne va pas vous en vouloir alors que c’est nous qui nous sommes imposés, déclaré-je avec l’acquiescement de Lévy.
Les épaules des trois personnes face à nous s’affaissent et leur bonne humeur revient aussi vite. Les deux jeunes femmes déposent leurs cadeaux et nous faisons de même avec Lévy.
— Comment procède-t-on pour la distribution ? D’habitude c’est le plus jeune, mais là ? questionne Jace perplexe.
— Qui est la plus jeune entre Coraline et Opaline ? questionne Lévy.
— Nous sommes nées le même jour, rappelle Opaline.
— À quelle heure ? demandé-je.
— Le matin, répond Cora.
— Le soir, réponds Opaline.
— Alors c’est Ope la plus jeune, tranche Jace.
La jeune femme grimace — en ajoutant une tape sur le bras de son meilleur ami — mais accepte quand même de le faire. Bien entendu à peine a-t-elle fini que Jace est le premier à défaire le papier cadeau.
— Jace ! gronde-t-elle.
— Quoi ? C’est ton cadeau c’est ça ? questionne-t-il innocemment.
— Non, mais comme tu es impatient c’est Lévy qui va ouvrir ses cadeaux en premier, puis Cora, puis Ryk pour finir par moi et toi, déclare-t-elle en riant.
— Ce n’est pas juste ! s’exclame-t-il en boudant.
— Fallait être sage, le taquine Lévy.
Mon plus vieil ami défait ses cadeaux et je le trouve plutôt ravi de ceux-ci. Nous nous étions mis d’accord avec Jace pour lui offrir du nouveau matériel de peinture et avons plutôt visé juste, vu ses yeux ronds. Il nous remercie et c’est Cora qui ouvre les siens. Comme nous étions au courant de leurs présences Lévy et moi nous sommes mis d’accord pour leur offrir un petit quelque chose. Et c’est ce présent-là qu’elle ouvre en premier.
— Une rose jaune ? s’étonne-t-elle.
— C’est une rose éternelle, explique Lévy. Elle n’a pas besoin d’eau ni d’entretien, juste d’un vase, sourit-il.
— Merci, dit-elle émue. Je vais lui donner une place précieuse, sourit-elle.
Elle l’admire encore quelques instants avant de la déposer avec précaution sur la table. Elle ouvre un second emballage et cette fois c’est une boite à bijoux. Elle l’ouvre avant de rester aussi immobile qu’une statue.
— Opaline ? gronde-t-elle.
— Oui ? réponds la jeune femme innocemment.
— Tu n’aurais jamais dû ! s’exclame-t-elle mi en colère mi-touchée.
— Ce n’est rien, se défend son amie.
Coraline ouvre de nouveau la boite pour en sortir en collier en or avec un pendentif en forme de soleil.
— Je me suis dit que comme ça peut-être que tu aurais moins la nostalgie de l’été, reprend Opaline.
— Merci, il est magnifique, murmure Coraline les larmes aux yeux.
— Attends de voir le mien, bougonne Jace assis au sol.
— Voyons voir alors, reprend la jeune femme en prenant le dernier cadeau.
Elle l’ouvre et c’est à nouveau une boite à bijoux.
— Si vous n’aimiez pas mes bijoux il fallait me le dire hein, raille-t-elle.
Elle ouvre la boite et éclate d’un rire mélodieux.
— Vous l’avez choisi ensemble c’est ça ? s’amuse Coraline.
— Absolument pas, se défendent-ils.
Elle sort un bracelet en or avec des maillons en formes de soleil et agrémentés de pierres roses orangées à l’intérieur.
— Ça fait un parfait ensemble, remarque Lévy.
— Vous êtes fous tous les deux, s’exclame Coraline. Merci beaucoup !
Je la laisse se remettre de ses émotions avant d’ouvrir mes paquets. Je suis touché de l’attention de mes deux amis et les remercies avec retenue. J’ai de nouvelles pièces pour pouvoir terminer la reconstruction d’une vieille voiture que j’ai récupérée. En dehors de mon travail et du water-polo, j’ai une autre passion : les véhicules. J’adore les retaper, les modifier pour ensuite soit les ajouter à ma collection si elles sont assez rares, soit les vendre pour en trouver d’autres encore plus intéressantes. C’est au tour d’Opaline d’ouvrir ses cadeaux et elle décide d’ouvrir celui que nous lui avons offert avec Lévy.
— Violet foncé, s’étonne-t-elle. Je suppose que c’est la même rose que Coraline ?
— Exactement, dis-je.
— Elle est magnifique, j’adore cette couleur en plus, comment avec vous su ?
— Disons que nous sommes observateurs, dis-je énigmatique.
Un petit sourire en coin se dessine sur ses lèvres et je vois comme un compliment. Elle ouvre ensuite un second cadeau et sourit.
— Tu as fait un achat groupé ? rit-elle.
— Moque-toi, râle Jace, il te plaît ?
Elle sort un petit bracelet en argent avant de l’admirer sous tous les angles. Il est composé lui aussi de maillons avec des pierres multicolores à l’intérieur.
— Il est parfait, déclare-t-elle. C’est de l’Opale n’est-ce pas ?
— Exactement, félicite Jace. Je pense que ces pierres auront une bonne énergie sur toi, comme la Cornaline sur Cora, dit-il avec un clin d’œil.
— Je ne te savais pas connaisseur en matière de pierres, le taquiné-je.
— Il y a beaucoup de choses que vous ignorez sur moi, fait-il énigmatique.
Je hausse un sourcil auquel il répond par un clin d’œil. Opaline passe à son dernier cadeau. Je remarque que Cora se tend légèrement et son visage est marqué par l’appréhension. Opaline a défait le papier et ouvre une boite.
— Par Helgener ! s’exclame-t-elle en riant. Comment as-tu deviné ?
— Je n’ai rien deviné, c’est ce qui m’a sauté aux yeux, répond Cora toujours tendue.
— J’ai moi aussi un ensemble alors, dit Opaline ravie en sortant le bijou.
Il s’agit d’un collier en argent avec un pendentif d’une forme que je n’arrive pas à deviner.
— Qu’est-ce que c’est comme pendentif ? m’intéressé-je.
— Une lune, enfin une pleine lune se reprends Opaline. Merci, Cora, il est parfait.
Jace saute sur ses pieds, ravi.
— C’est à mon tour maintenant, dit-il heureux.
— Mais quel gamin, disons-nous tous en même temps avant de rire.
— J’adore Noël, c’est ma fête préférée de l’année, boude-t-il. Mais peu importe vos avis, j’ouvre mes cadeaux maintenant, j’ai été assez patient jusque-là.
Il ouvre un premier paquet qui contient un tableau représentant un Lynx.
— Ope ? questionne-t-il.
— Quoi ? J’ai cru comprendre que tu avais un petit faible pour ses bêtes, non ?
— Exactement, mais je te l’ai montré l’autre fois en ville et je connais son prix, lâche-t-il fâché.
— Et alors ? Tu es mon meilleur ami, non ? questionne-t-elle en le mettant au défi de dire une chose de plus.
Il lui sourit, avant de la prendre dans ses bras et de lui murmurer quelque chose à l’oreille. Les yeux d’Opaline se chargent de larmes et elle sourit timidement. Il ouvre ensuite le cadeau qui vient de Lévy et moi. Nous lui avons offert tout un coffret d’alcools à partager, vu qu’il aime beaucoup découvrir d’autres saveurs du monde. Il nous remercie pour finir par ouvrir le cadeau de Coraline. Cette fois, la jeune femme est beaucoup moins tendue et même souriante. Elle lui a offert une montre avec un cadran en bois.
— Qu’est-ce que c’est comme bois ? l’interroge Jace stupéfait.
— Du frêne, c’est l’arbre de ta naissance, enfin d’après d’anciennes croyances, rit-elle. Tu vois, tu n’es pas le seul à savoir des choses, dit-elle mystérieuse.
— Merci beaucoup, acquiesce Jace. Allez maintenant trinquons à cette superbe soirée !
Nous dansons, nous buvons, nous rions à en perdre haleine. J’ignore quelle heure il est lorsque mes yeux se ferment enfin. Ce que je sais par contre c’est que j’ai passé une excellente soirée, et je peux presque dire la même chose pour tous mes amis présents. Et je sais aussi que le jour est déjà en train de se lever.
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